Sujet: EVENT 1, chapitre 2 : La marche du désespoir (partie 2) - Tendô contre Ryo (et Yuuki) Mer 11 Nov - 17:07
Citation :
L'arrivée massive de Konoha a jeté le trouble dans les rangs de l'Akatsuki. Très rapidement, les membres de l'Akatsuki se retrouvent séparés les uns des autres.
Combat Tendô contre Ryo (et Yuuki).
Le plus rapide à poster commence. L'ordre est à respecter. Dans le cas de ce combat, il n'est pas nécessaire d'attendre Yuuki tant qu'elle n'aura pas donné signe de vie...
Pein Meneur Officiel d'Akatuki - PNJ
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Sujet: Re: EVENT 1, chapitre 2 : La marche du désespoir (partie 2) - Tendô contre Ryo (et Yuuki) Mer 11 Nov - 18:22
L’Akatsuki était encerclée par les forces de Suna et le nombre dérisoire, mais ayant, pour la plupart, une très bonne puissance de feu, des shinobis de Konoha. On aurait pu se croire à un enterrement, tellement le silence était fort. Seul le bruit du vent chaud du désert se faisait entendre. Du sable et de la poussière volait autour d’eux. Le vent faisait claquer les capes des Nuke-nins de l’Akatsuki.
« Je vois qu’il est inutile de négocier avec des rustres comme vous. Aussi, nous allons devoir employer la force pour reprendre notre dû. Mais n’espérez pas gagner. De nombreux ninjas aussi valeureux que vous sont tombés sous nos coups. Mais vous allez le vérifier par vous-mêmes, shinobis de l’Alliance Konoha-Suna. Messieurs, dispersion. »
Tendô partit telle une flèche vers le centre du village, en tuant ceux qui lui faisaient face. En prenant de cette manière la population en otage, peut-être que les shinobis ennemis allaient limiter la puissance de leurs coups. Et puis, en jouant bien, il pourrait les faire céder pour qu’ils leur donnent les Jinchuuriki. Arrivé au pied de la tour du Kazekage, il ralentit et s’arrêta. Des gardes en faction se jetèrent sur lui. Mal leur en prit. Mais ces derniers ne commettraient plus jamais une aussi grosse erreur. Des flèches tombèrent du ciel. Il les évita et repéra les tireurs. Trois pingouins sur le toit de la tour, qui moururent après que leurs projectiles se soient retournés contre eux.
Après avoir sécurisé la zone et s’être assuré qu’il ne serait pas dérangé, Tendô regarda en direction de l’entrée détruite du village. Il sentit plus qu’il ne vit un chakra glacial, très concentré, et très puissant. Il eut un sourire. C’était celui du Rokudaime Hokage, Ryo no Hebi. S’il abattait un personnage aussi important et s’il rasait le village, plus personne ne se mettrait en travers de l’Akatsuki, et tous obéiraient à leurs exigences.
« Mouhahahahahaha (rire démoniaque), j’espère que vous avez bien réfléchi à vos actes, no Hebi-san. Priver Konoha de ses meilleurs éléments, n’était-ce pas un peu risqué ? En ce moment, deux membres de l’Akatsuki se dirigent vers votre village pour vous ravir Kyuubi. Je ne savais pas qu’il importait si peu à vos yeux et que vous préfériez sauver ceux des autres. Pour un Hokage, vous êtes bien peu efficace au niveau de la stratégie en temps de guerre. Le Godaime avait au moins la sagesse de ne pas partir en vadrouille de partout et d’abandonner son Jinchuuriki. »
Il utilisa son Shinra Tensei et les rues qui menaient à lui s’effondrèrent. Et puis il repensa à son enfance. La souffrance ressentie lorsqu’il avait perdu ses parents, à cause de la Troisième Grande Guerre, dans laquelle Konoha et Iwa s’étaient maintes fois affrontés. C’était des shinobis de Konoha qui les avaient tués. Ces ordures avaient pénétré dans leur maison pour la piller du peu de nourriture restante. Il se rappelait ses parents, le corps ensanglanté, allongés par terre. Il se rappelait s’être demandé pourquoi eux. Pourquoi cette guerre était-elle nécessaire ? Pain, la souffrance. Voilà ce qu’il était devenu. Et ce qu’il comptait répandre, avant de détruire ce monde et le recréer. L’Akatsuki, créée par Madara Uchiha, lui permettrait d’arriver à ce but. Et ce ne serait pas quelques ninjas, refusant de leur donner les démons, qui les en empêcheraient. Ils les tueraient tous. Après tout, ils ne méritaient pas la vie. Voilà ce qu’on récoltait à semer la souffrance.
« Alors, no Hebi-san, vous ne venez pas m’affronter, auriez-vous peur ? »
Un tourbillon bleu, seulement visible par des ninjas de très haut niveau, et il vit apparaître devant lui, à quelques mètres, un ninja à la chevelure bleue, qui émettait ce chakra glacial. Les deux hommes se regardaient dans les yeux. L’écho des combats qui venaient de commencer se répercutait dans le village. Un rayon de haine circulait entre eux. La tension était palpable et, sauf le bruit, on avait l’impression que tout venait de se figer. Le bruit ? Pareil, on pouvait croire qu’il s’estompait.
« Banshou… Tenin… »
Un gros morceau de pierre, provenant des ruines d’une des rues, remonta la rue en direction de Tendô à grande vitesse. Mais l’Hokage se trouvait en plein milieu du parcours…
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Sujet: Re: EVENT 1, chapitre 2 : La marche du désespoir (partie 2) - Tendô contre Ryo (et Yuuki) Mer 11 Nov - 20:36
L’homme à la chevelure de flammes annonça qu’il allait prendre ce qu’il voulait par la force. En fait, il a plutôt dit que les Jinchiriki étaient leur dû. En vertu de quoi ? Je n’en ai aucune idée. La vie n’avait pas l’air d’avoir de l’importance pour ce ninja. Après une nouvelle menace, il ordonna à ses hommes de se séparer et fonça vers Suna. Personne ne semblait en mesure de l’arrêter, on aura dit qu’il jouait à un jeu de massacre. Vous savez ? Le jeu ou on empile des boites de conserves pour les balayer avec des boules lestées. J’étais visiblement le seul en mesure de l’arrêter… Je l’ai donc prit en chasse tout en m’adaptant à sa vitesse. J’aurai certainement pu le rattraper mais c’était quelque chose d’inconsidéré. De plus, je pouvais garder l’avantage car il ne savait pas courir et regarder derrière lui en même temps ou même s’il le faisait, je n’avais besoin que d’une seconde d’inattention de sa part pour lancer une technique. J’ai d’ailleurs opté pour un clone de glace. Une technique d’embuscade basique mais toujours très efficace. Une fois assez loin de mon adversaire et de tout autre espion possible, j’ai créé mon fameux clone, le Koori Bunshin.
Point de vue chakra, il était en tout point identique à ma personne. Par contre il n’avait ni ma force ni ma vitesse, il était parfait pour servir d’appât. Je l’ai donc chargé de poursuivre Pain pendant que de mon coté, je faisais le tour pour surprendre mon adversaire en masquant mon chakra au maximum. Le criminel s’immobilisa finalement devant la tour du Kazekage et se retourna vers ma réplique. Il lança alors toute une série de répliques ayant sans doute pour but de me déstabiliser. C’était mal me connaitre s’il pensait m’avoir avec des mots aussi futiles.
« Mouhahahahahaha (rire démoniaque), j’espère que vous avez bien réfléchi à vos actes, no Hebi-san. Priver Konoha de ses meilleurs éléments, n’était-ce pas un peu risqué ? En ce moment, deux membres de l’Akatsuki se dirigent vers votre village pour vous ravir Kyuubi. Je ne savais pas qu’il importait si peu à vos yeux et que vous préfériez sauver ceux des autres. Pour un Hokage, vous êtes bien peu efficace au niveau de la stratégie en temps de guerre. Le Godaime avait au moins la sagesse de ne pas partir en vadrouille de partout et d’abandonner son Jinchuuriki. »
J’étais pratiquement persuadé que le fait d’envoyer deux de ses membres sur Konoha était du bluff. Ca n’avait pas de sens, il pouvait très certainement penser que Konoha enverrais quelques ninjas en renfort à Suna, mais que l’Hokage et une sélection d’Anbu parmi les meilleures viennent à la rescousse du Pays du Vent, c’était impensable. Je me suis surpris à sourire à la comparaison qu’il faisait avec le Godaime. Tsunade était certainement plus sage que moi, c’est un fait certain. Cependant, elle l’était vraiment trop et ne prenait jamais de risque, le village s’enlisait dans la prudence. N’envoyant que de petites escouades pour les cas les plus graves. Elle était d’ailleurs très attachée à ses ninjas et devenait alors complètement partiale. De plus, elle était trop faible en combat. C’était une med-nin, elle était utile derrière mais inutile au front. Si jamais quelqu’un de puissant comme ce Pain avait attaqué le village, elle n’aurait pas été capable de lui tenir tête. Bref, ma promotion fut très bénéfique pour le village. Un vent de nouveauté et de jeunesse. Enfin, on ne pouvait pas dire que j’avais privé Konoha de ses meilleurs éléments. De mes meilleurs éléments oui mais deux tigres se partagent le village de la feuille. J’ai volontairement fait exprès de ne pas cacher mon départ en mission aux yeux des espions de Danzô. Je sais dès lors qu’il protégera le village par orgueil et profiterait d’une quelconque attaque pour m’évincer du pouvoir. C’est le seul risque que j’ai prit…
Tel que je me connais, ma réplique a dû afficher un sourire en coin narquois et supérieur. Quant à moi, je me préparais à passer à l’offensive. C’était sans compter cette soif insatiable de destruction qui animait cet allumé. Il réduisit en ruines toute la rue, enfin c’était juste une perte de temps grâce à mon habilité à transformer mon corps en eau, me faufiler à travers les débris ne me posera pas de problème. Il demanda alors, certainement à l’adresse de ma réplique, si j’avais peur. A la place de ça, elle lui répondit.
« Votre rire est vraiment laid… Bref, je pense que vous me mentez concernant l’attaque surprise sur Konoha. Pour plusieurs raisons d’ailleurs. La première c’est que je ne sais même pas moi-même où est Naruto. Il est peut-être au village mais je ne pourrais pas le parier. La deuxième c’est que vous n’auriez pas put prévoir mon propre déplacement vu que j’ai agit sur un coup de tête. Dans ce cas, envoyer seulement deux assassins sur Konoha est une entreprise bien risquée. Cela dit, si cela s’avérait vrai, c’est vous qui faites une grosse erreur de stratégie. Vous pensez sincèrement que deux vulgaires criminels pourraient venir à bout de la Racine ? Non, j’ai tout préparé avant mon départ en pariant sur le fait que vous concentreriez toutes vos forces sur le village de Suna. Je pense que le pari est réussi… »
Vint alors un long moment de silence où ils se dévisagèrent l’un l’autre à distance respectable. Je ne connaissais pas les pouvoirs de ce Rinnegan. Ca serait dommage qu’il découvre mon plan juste un peu trop tôt. J’ai donc attendu patiemment qu’il prenne une initiative avant de me lancer. Je n’ai d’ailleurs pas dû attendre trop longtemps, il prit le contrôle d’un débris voulu l’expédier sur mon clone. Seulement, dès qu’il prononça la première syllabe de sa technique, j’ai foncé à pleine vitesse dans son angle mort pour lui asséner un puissant coup de sabre. En apparence, cela pouvait ressemblait à mon no Hebi Den’kou mais le fait de m’élancer à partir de ma forme aqueuse me faisait perdre de la vitesse.
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Sujet: Re: EVENT 1, chapitre 2 : La marche du désespoir (partie 2) - Tendô contre Ryo (et Yuuki) Mer 18 Nov - 19:23
L’Hokage ne se laissa pas prendre à son bluff. Pas étonnant ceci dit. Mais celui qui se trouvait face à lui était un clone. Grâce à son Rinnegan, il s’en était aperçu rapidement, mais avait fait semblant de ne pas le voir. Aussi, lorsqu’il attira un grand débris vers le clone, il ne fut pas surpris de sentir un mouvement dans son dos. Une lame fonçait vers lui, maniée par un homme qui semblait à moitié fait d’eau. Il se retourna au dernier moment, lança un sourire supérieur à son adversaire et disparut. Son débris à lui alla s’écraser dans un bas mur de la tour et le transperça dans un bruit de tonnerre, le tout avec beaucoup de poussière.
« Vous pensez m’avoir avec des jutsus aussi grossiers, Rokudaime Hokage no Hebi-sama ? Comprenez que vos pouvoirs sont de bien piètre qualité face à un dieu. Car je suis un Dieu. Nous avons le pouvoir de changer le monde. Comprendre, détruire et reconstruire. J’ai compris que ce monde était raté, gâté, que plus rien ne pouvait le sauver. Je détruirai ce monde, dans la souffrance des peuples, dans le chaos… Et je le reconstruirai. Je serai un dieu aux yeux du monde. Alors, comprenez bien que ce n’est pas votre vulgaire personne qui m’arrêtera… »
Il réapparut au sommet de la tour et contempla le sol qui était encore noyé dans la poussière. Il regarda aussi au loin, où les combats faisaient rage. Shuradô se battait contre Tora et une kunoichi aux cheveux verts. Tobi, lui, avait droit à un ANBU et une kunoichi d’un niveau plus élevée que la précédente. Bref, du menu fretin. Si l’alliance Konoha-Suna ne pouvait leur offrir que cela, ils prendraient rapidement les Jinchuuriki.
« Shinra Tensei ! »
Un immeuble voisin s’abattit sur l’endroit où il avait vu pour la dernière fois l’Hokage. Des habitants, qui se trouvaient encore à l’intérieur, hurlèrent. Tendô éclata de rire. Le haut de l’immeuble écrasa également un petit bâtiment adjacent à la tour du Kazekage, sur laquelle il était perché. A nouveau, il disparut dans un mouvement de cape. Il s’arrangea pour que l’Hokage connaisse sa position, et il partit vers l’hôpital. Quel que soit l’issue de la bataille, Suna perdrait beaucoup de sa puissance… Il arriva devant l’entrée et s’avança calmement. Des gardes tentèrent de l’arrêter. Acte inutile. Il entra dans le couloir, tuant d’un kunai les blessés qui y attendaient, l’hôpital n’ayant assez de chambres. Vingt-deux shinobis, cinq médecins et quatorze infirmières perdirent la vie sur le trajet qui le séparait du toit du bâtiment. Il les avait tué pour le plaisir, car ils étaient tellement blessés qu’ils n’auraient rien pu faire. Il déboucha sur le toit. Personne. Evidemment, l’autre n’allait pas se jeter comme un imbécile sur lui. Il réfléchirait d’abord à une tactique. Mais oserait-il se battre à pleine puissance au dessus d’un hôpital rempli de blessés, militaires et civils, surtout dans un village qui ne lui appartenait guère. Cruel dilemme, sans doute, pour cet homme-là. Car cela pouvait provoquer un problème diplomatique, même en ayant les meilleures intentions au monde.
« Vous devez me haïr en cet instant. C’est bien. La haine entraîne le chaos, le chaos entraîne la souffrance, et la souffrance entraîne la haine. Vous comprenez à présent ? Ce monde hait et souffre. Et plonge dans le chaos. »
Il sentait sa présence aux alentours. Lui ? Un autre clone ? Qu’importe, tous mourraient sous ses coups.
Ryo no Hebi Hokage - Admin Associal
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Sujet: Re: EVENT 1, chapitre 2 : La marche du désespoir (partie 2) - Tendô contre Ryo (et Yuuki) Jeu 3 Déc - 19:35
Ce criminel était beaucoup plus fort que ce que je ne m’étais imaginé. Cela faisait longtemps que je n’avais pas affronté un adversaire de mon niveau. Depuis n’avais-je pas ressenti une pareille impression ? Trop longtemps, j’étais littéralement exalter par le combat. Mon cœur s’emballa, diffusant en grande quantité l’adrénaline à travers mes veines et mes artères. Je me suis jeté à corps perdu dans ce combat pour profiter toujours plus longtemps de ces sensations. Mais revenons au combat…
Mon embuscade avait échouée. Il m’a senti venir je ne sais trop comment et arriva à esquiver mon attaque tout en détruisant mon clone. Ce dernier, prit dans la trajectoire d’un pan de mur, explosa en centaines d’aiguilles avant de se liquéfier complètement. Le débris, quant à lui, s’écrasa un peu plus loin en ne semblant causer que des dégâts matériels. Il se lança ensuite dans un long monologue comme quoi il était un dieu, qu’il se devait de détruire le monde pour en recréer un nouveau car il était perverti. A mon grand dam, j’étais plutôt d’accord avec lui. Pas sur le fait qu’il était un dieu et également la clé du renouveau. Il avait raison en disant que ce monde ne tournait pas rond. Il rajouta ensuite que mes vulgaires techniques ne pouvaient pas l’atteindre. Cela me faisait doucement sourire…
Malheureusement, il ne me laissa que très peu de répit car à peine venais-je de repérer sa position qu’il fit s’écrouler une habitation sur moi. La lenteur de la chute du bâtiment aurait pu me permettre de l’éviter sans trop de dommages. Cependant, les cris des personnes innocentes qui se trouvaient à l’intérieur me rappelèrent à l’ordre. Je devais faire quelque chose pour les sauver, quitte à ce que cela ne serve à rien. D’un puissant coup de sabre, il scinda en deux parties égales les désormais ruines de l’habitation. Pendant qu’elle continuait de s’effondrer, il utilisa toute sa rapidité pour pénétrer à l’intérieur et repérer les victimes. Elles étaient trop nombreuses pour toutes être sauvées mais dans un coin de l’habitation, j’avais repéré une femme protégeant de ses bras son bébé. Il y a des moments où réfléchir trop longtemps est néfaste, si je commençais à réfléchir à la morale, je ne sauverai personne. J’ai donc foncé vers eux et essayé de les embarquer hors de l’endroit. Alors que j’avais pratiquement atteint la sortie, celle-ci s’effondra et les remous du sol me firent trébucher. Je ne pouvais pas amortir leur chute mais au moins les protéger d’un débris mortel. A quatre pattes au dessus de la mère et de l’enfant, j’ai contracté mes muscles et attendu que ça passe. Les quelques secondes que j’ai passé dans cette position me parurent interminable. Serrant son bébé contre sa poitrine, la mère avait les yeux clos, ne voulant sans doute pas savoir lorsque la mort la faucherait. J’avais le regarde concentré sur son visage où j’essayai désespérément d’y trouver de la force. Mon dos était martelé par une pluie de cailloux et de plus grosse pierres. Certaines m’atteignirent à la tête et provoquèrent chez moi quelques étourdissements. Si je ne savais pas contrôlé la coagulation de mon sang, ces blessures auraient sans doute eues raison de moi.
Le chaos finit par s’apaiser et la femme rouvrit les yeux. Elle croisa mon regard et semblait ne pas comprendre ce qui s’était passé. J’ai passé en revue mentalement chaque partie de mon corps et à part mon dos qui menaçait de céder sous la centaine de kilos de débris, ça avait l’air d’aller. Je me suis relevé lentement afin de ne pas faire de faux mouvements qui seraient fatals à mes protégés. Ces derniers avaient eu plus de peur que de mal et je n’attendis pas qu’il se remette de leurs émotions pour m’en aller. Ils auront tous le loisir de me remercier lorsque je me serai débarrassé de cette plaie…
Etrangement, ce dernier n’avait pas jugé bon de me cacher sa présence. Au contraire, il semblait vouloir m’attirer. Une piège ou simplement de la prétention ? J’inclinais à penser qu’il y avait un peu des deux là dedans. Lorsque je me suis rendu compte qu’il se trouvait au dessus d’un hôpital, j’ai comprit sans mal ce qu’il comptait faire. Malheureusement pour lui, je n’allais pas renoncer si facilement. Le nombre de morts seraient beaucoup plus importants que le nombre de personne dans cet hôpital si je le laissais vivre. De plus, les gens à l’intérieur savent ce qu’il en coute de s’engager en tant que ninja. Il fallait que je gagne du temps…
« Koori Bunshin ! »
Cinq clones de glaces apparurent autour de moi. La consommation de chakra était importante sans pour autant être vraiment handicapante. J’ai ordonné à l’un des clones d’alerter l’hôpital en commençant par le dernier étage. Les autres savaient déjà ce que j’attendais d’eux… Grâce à quelques petits sauts, je suis allé me percher sur le toit voisin de l’hôpital. Je n’avais d’ailleurs même pas terminé mon ascension qu’il se lançait déjà dans un discours sur la haine et le monde. J’aimais de moins en moins sa façon de se porter en sauveur du monde tout en menaçant des personnes innocentes et incapables de se défendre.
« Vous devez me haïr en cet instant. C’est bien. La haine entraîne le chaos, le chaos entraîne la souffrance, et la souffrance entraîne la haine. Vous comprenez à présent ? Ce monde hait et souffre. Et plonge dans le chaos. »
« Est-ce que je vous hais ? Pour être franc, je n’y avais pas encore pensé. Vous n’êtes pour moi qu’une nuisance. Un cafard qui ne mérite que le talon de ma chaussure. Vous vous autoproclamez Dieu tout en ne laissant aucune chance aux hommes de se repentir. Tout ce que je comprends c’est que vous avez une vision étriquée de l’avenir. Vous êtes incapable de voir que dans toute chose se cache une parcelle de bien. Votre logique est froide et subjective, sans doute due à quelque chose de traumatisant que vous avez vécu. Peu importe, je n’en ai cure. Le mal n’engendrera jamais le bien. Je n’ose même pas imaginer à quoi ressemblerait un monde fait à votre image. Les hommes ont reçus un don précieux depuis qu’ils sont hommes : le libre arbitre. Votre méthode est vouée à l’échec ! »
Dégaina mon sabre de mon fourreau, je l’ai pointé dans la direction du criminel avec un regard froid et autoritaire. Au même moment, quatre clones firent leur appariation à chaque coin du toit et imitèrent ma posture.
« Vous prêchez un convaincu. J’ai connu les affres de la guerre et je suis bien décidé à apporter la paix au monde de ma main, mais certainement pas vos moyens barbares. Si la criminalité était la solution, nous le saurions depuis longtemps. Maintenant, votre titre de Dieu, je le revendique ! Personne d’autre que moi n’est à même d’y arriver. Je contrôle déjà un village, et Suna s’est allié à Konoha ! Ce qu’une question de temps pour que tous les autres villages rejoignent ma bannière. Maintenant, mourez ! »
A peine venais-je de terminer que les quatre clones se lancèrent en même temps dans une attaque symétrique. Quatre No Hebi Den’kou lancés en même temps, coupant toute retraite possible. Quant à moi, je me suis projeté dans les airs de façon à arriver au dessus de mon ennemi mon l’empêcher de s’enfuir par un petit bond comme il l’avait fait la première fois. Mon dos me faisait encore mal mais la douleur était supportable. En plein vol plané, j’ai armé mon katana sur mon côté pour obtenir le plus d’élan et de force possible.
Pein Meneur Officiel d'Akatuki - PNJ
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Sujet: Re: EVENT 1, chapitre 2 : La marche du désespoir (partie 2) - Tendô contre Ryo (et Yuuki) Dim 6 Déc - 12:43
Quatre clones de son adversaire l’entourèrent, et pointèrent leur sabre dans sa direction, comme l’original. Ce dernier lui maintint un discours comme quoi il avait une logique « froide et subjective », et lui raconta le don précieux qu’avait les hommes, qui était le libre arbitre.
« Vous prêchez un convaincu. J’ai connu les affres de la guerre et je suis bien décidé à apporter la paix au monde de ma main, mais certainement pas vos moyens barbares. Si la criminalité était la solution, nous le saurions depuis longtemps. Maintenant, votre titre de Dieu, je le revendique ! Personne d’autre que moi n’est à même d’y arriver. Je contrôle déjà un village, et Suna s’est allié à Konoha ! Ce qu’une question de temps pour que tous les autres villages rejoignent ma bannière. Maintenant, mourez ! »
Tendô n’eut pas le temps de répondre. Les quatre clones foncèrent vers lui, et l’Hokage arriva par le dessus de sa position. Tendô évita les trois premières lames, mais celles du quatrième clone et de Ryo le touchèrent. La lame de l’Hokage s’enfonça dans son épaule gauche, et la seconde lui entailla profondément le genou droit. Cependant, bien que moins importante, c’était cette dernière qui allait se révéler la plus handicapante.
« Hnng. Joli coup, assurément. Mais ne croyez-vous pas qu’il est un peu prétentieux de vouloir prendre la place d’un Dieu, surtout lorsque l’on en a pas les capacités à long terme ? Et vous parlez d’une alliance de tous les villages shinobis sous votre commandement, mais pensez-vous un seul instant que l’Empire de Kiri, avec sa politique isolationniste et expansionniste, ou encore Kumo, accepteront de vous rejoindre et de se laisser diriger ? Au contraire, votre imprudence risque de déclencher une Quatrième Grande Guerre. Le monde est encore trop animal pour comprendre. Les mentalités actuelles ne le permettent pas. Le seul moyen d’y arriver est de nettoyer la pourriture régnante et de créer un nouveau monde, dirigé par un seul homme omnipotent. Shinra Tensei ! »
Trois clones partirent s’écraser contre des murs, assez violemment, et le toit fut percé d’un cercle de quatre mètres de diamètre. Les débris ainsi créés tombèrent dans les étages inférieurs, jusqu’au fondation. Le bâtiment risquait à tout moment de s’effondrer sous sa propre masse, ayant perdu sa « clé de voûte », mais tint bon finalement. Cependant, ses blessures commençaient à le tirailler fortement, et il soupçonnait que le muscle de son genou avait été entaillé. Son bras gauche, par contre, saignait assez fortement.
« Je reconnais que vous êtes fort, mais votre niveau de conscience est bien trop bas pour me tuer et prendre ma place. Et puis, vous êtes trop faible moralement, MOUHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!! »
Il quitta le toit de l’hôpital pour aller vers le bâtiment d’en face. Il pénétra dans l’appartement par une porte vitrée, et fonça vers une chambre d’où il entendait du bruit. Il fracassa la porte et trouve une femme, tenant un enfant de cinq ans dans ses bras, l’air effrayée. Mais il n’avait cure des prières qu’elle lui adressait lorsqu’il s’en approcha. Il la tua et prit l’enfant dans ses bras, avant d’aller se mettre devant la fenêtre par laquelle il était entré pour regarder l’Hokage. Il plaça promptement un couteau sous la gorge de l’enfant.
« Sacrifier des shinobis ne vous dérange pas. Mais risquer la vie d’un mioche civil, le feriez-vous ? Je vous ordonne que vous retiriez vos troupes, ainsi que celles de Suna, et que vous me livriez les Jinchuurikis, sinon cet enfant perdra sa vie en plus de sa mère. »
Un sourire sadique s’étala sur ses lèvres. Quel sentiment de puissance il éprouvait à ce moment-là. Bien sûr, il ne comptait pas trop à ce que l’autre accepte ses conditions, mais le temps ainsi gagné lui donnerait un court répit pour élaborer une stratégie visant à éliminer ce cloporte de Konoha. L’homme était rapide, et ses attaques puissantes, mais il pourrait se servir de cette puissance et la retourner contre son adversaire. Oui, c’est ça, et il pourrait enfin le tuer, lui plonger sa lame dans le cœur, et lire l’effroi et la surprise dans ses yeux, ainsi que, peut-être, de la haine. Il n’aurait juste ensuite qu’à récupérer les deux démons, et détruire Suna et Konoha. Il ne put retenir un nouveau rire en regardant l’Hokage dans les yeux. Oui, de nombreuses vies s’éteindraient, aujourd’hui et dans les jours suivants. Et personne ne l’en empêcherait. Cependant, ses blessures le ramenèrent à la réalité. Ne pas se laisser aller à trop le sous-estimer, c’était à cause de cela qu’il avait été blessé. Faible moralement, mais fort pour la pratique des combats shinobis. Le considérer comme un adversaire dangereux.
« Alors ? »
Ryo no Hebi Hokage - Admin Associal
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Sujet: Re: EVENT 1, chapitre 2 : La marche du désespoir (partie 2) - Tendô contre Ryo (et Yuuki) Mar 22 Déc - 0:22
Comme je m’en doutais, mon coup n’avait laissé que peu d’ouverture au Pain. Il esquiva relativement bien trois de mes clones mais le criminel n’en était pas sortit indemne pourtant. Il fut blessé à deux endroits par le quatrième clone et moi-même. Des endroits handicapants qui plus est : Au genou et à l’épaule. J’avais un avantage physique indéniable, à part quelques contusions au dos et une petite coupure à la tête, je me portais comme un charme.
Une fois l’attaque terminée, mes clones vinrent se poster à mes côtés et nous écoutâmes ensemble un nouveau discours de ce dieu de pacotille. Plus il parlait, plus ça m’arrangeait, chaque seconde perdue l’amenait irrémédiablement à sa propre perte. Il commença par saluer mes performances au combat avant de me poser une question à laquelle j’avais déjà beaucoup songé. Comment faire pour rallier les autres villages à ma cause ? Il évoqua Kiri et Kumo, qui ne seront certes pas facile à convaincre, avant de dire que je serais le responsable de la prochaine guerre des shinobis. Enfin, il ressortit son histoire de grand nettoyage pour créer un nouveau monde. Il n’y avait rien à faire, je n’arrivais pas à croire que cette méthode soit viable.
L’affrontement reprit. Il détruisit trois de mes clones en une seule attaque. L’impact de mes répliques contre le sol mêlé à leur explosion respective en échardes de glaces détruisirent un bout du toit qui s’effondra et descendit jusqu’au rez-de-chaussée. Tout le bâtiment trembla, menaçant de s’effondrer à son tour mais apparemment, les constructions de Suna sont assez solides car il n’en fut rien. De toute façon, il devait être presque totalement évacué maintenant, j’avais gagné par mal de temps avec mes discours emportés et les siens. Je trouvais qu’il me ressemblait de ce côté-là, je l’imaginais mal en grand bavard. Avant même que je ne puisse ajouter quelque chose, il prit la fuite en me balançant que j’étais trop faible moralement. Il commençait à m’agacer à fuir tout le temps. Quant au fait que nous ne puissions jamais réagir directement au propos de notre vis-à-vis, c’est assez fréquent dans les dialogues de sourds comme celui que nous livrons.
Avant de le prendre en chasse, je me suis rendu compte que le dernier clone (celui chargé de l’évacuation de l’hôpital) avait terminé. Nous échangeâmes un regard qui voulait à la fois tout et rien dire. Le Pain traversa la fenêtre d’une maison toute proche. J’appréhendais fortement sa réaction. Sa bassesse ne cessait de m’exaspérer. J’étais prêt à la suivre lorsque je le vis revenir à la fenêtre en tenant un enfant dans les mains. Il exigea que je me retire avec mes troupes tout en lui livrant les Jinchuriki. La formulation me surprit. A ce moment là, je ne savais pas encore que Nibi avait obetenu l’asile à Suna.
« Je ne sais pas où est Naruto, je vous l’ai déjà dit… De plus, vous vous méprenez sur une chose… Je ne suis pas venu ici pour porter secours à Suna. Je n’ai qu’un seul objectif, la destruction de l’Akatsuki. Vous êtes le dernier rempart qui m’empêche de mener à bien mon plan pour la paix universelle. Vous pensez sincèrement que je serais venu en personne sinon ? En amenant autant d’hommes qui plus est ? Je n’aurai aucun scrupule à tuer cet enfant si cela me permet de vous anéantir ! »
C’était du bluff bien évidement, enfin la partie concernant l’enfant seulement, il n’y avait rien que j’exécrais plus que les dommages collatéraux qui touchent les civils. Par contre, le but de cette expédition était de porter un coup dur à l’organisation. Regarder leur méthode me confortait dans mon idée. L’Akatsuki n’est qu’une bande de lâche, j’en étais désormais certain. Prendre l’enfant en hottage n’était qu’un acte désespéré pour gagner du temps, je le voyais bien. Il n’y a aucune raison que j’accepte de me retirer pour la vie de cet enfant alors que plusieurs centaines d’autres risquaient d’en mourir. C’était pitoyable…
« Avant que je vous achève, j’aimerai vous faire méditer sur une chose : Un poulet dont au coupe la tête continuera de courir tant que ses nerfs ne lâchent pas. Le problème avec cette métaphore c’est que si on rajoute une nouvelle tête, le poulet de vivra pas pour autant… Ce que je veux dire c’est qu’il vous suffit de vous débarrasser des chefs pour obtenir la paix. Si vous aviez écouté le peuple, vous sauriez qu’il aspire plus que n’importe qui à la paix. »
A cause de la présence de l’enfant, je ne pouvais pas aller au fond de ma pensée, j’en avais même trop dit. Ce monde sera amené à changé et je sais que je serai le déclencheur. Il avait évoqué Kiri ou Kumo il suffisait de jouer assez finement. Kumo est par exemple assez belliqueux et avide de nouvelles techniques, il est facilement manipulable. Par contre, Kiri était en pleine réforme. Il va falloir attendre qu’il se stabilise pour voir de quel coté il va se placer.
« Que la mort revêt sa toison immaculée et que le froid annihile l’espoir… Shikyohyouketsu ! »
J’ai rangé mon katana dans son fourreau et j’ai joint les mains. Quand elles se touchèrent, mon chakra se propagea sur une bonne centaine de mètre. Une seconde plus tard, pratiquement tout le village était recouvert de fines particule de glace. La neige dans un désert, un spectacle qu’on ne voit qu’une fois dans une vie… La température tomba d’un coup et approcha le zéro malgré le soleil de plomb. J’ai eut quelques vertiges à cause de l’ampleur de la tâche mais je tenu bon. Le Pain allait très vite remarquer qu’il ne pouvait plus utiliser son ninjutsu ou toute autre technique. Le Shikyohyouketsu peut transformer un Rasengan en vulgaire boule de neige. Mais ça c’est uniquement si la technique avait déjà été formée, le simple fait de malaxer son chakra gèle les vaisseaux qui en sont responsables. Il ne reste que le zanjutsu. Oui, ce criminel allait très vite voir qu’il avait trouvé un ennemi plus fort que lui.
La clone que j’avais réussi à garder cacher jusqu’à maintenant, s’était faufiler derrière Pain et l’attaquait dans le dos. J’ai attendu qu’il tourne la tête un bref instant pour bondir à toute vitesse vers la fenêtre. Arrivé à la fenêtre, j’ai serré la lame du couteau avec une main pour éviter qu’il blesse finalement l’enfant. De l’autre main, je lui ai arraché l’enfant pour lui faire regagner la terre ferme. Mes clones devaient juste le retenir assez longtemps pour que j’en finisse moi-même avec cette raclure…
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Sujet: Re: EVENT 1, chapitre 2 : La marche du désespoir (partie 2) - Tendô contre Ryo (et Yuuki)
EVENT 1, chapitre 2 : La marche du désespoir (partie 2) - Tendô contre Ryo (et Yuuki)