Sujet: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Mar 11 Aoû - 14:44
Le marchand de sable m’est tombé dessus d’un coup pendant que je regardais le ciel étoilé. Une petite plaisanterie digne des habitants de Suna… Ce fut si soudain que je n’ai même pas entendu ce qu’il avait essayé de me dire après ma question idiote. J’aurais bien aimé avoir saisit ce qu’il me disait quand même. Enfin, ce n’était pas comme si c’était un détail vital de la plus grande importance pour la réussite de la mission.
Comme d’habitude, aux premiers rayons de soleil qui frappent mon visage, je ne peux pas m’empêcher de me réveiller. Lorsque j’ai ouvert les yeux, Shigeru n’était plus à mes cotés. Etait-il encore partit chercher à manger ? En me mettant sur mon séant, un bâillement incontrôlable déforma ma bouche. Je me suis étirée et je me suis levée en direction l’oasis. Je me serais bien baignée mais avec Shigeru dans les parages, je devrais me contenter de passer de l’eau sur mon visage. Au bord de l’eau, je me suis accroupie pour observer mon propre reflet. Je n’étais pas pire que d’habitude, ça irait. J’ai ensuite plongé mes dans l’eau m’éclabousser la figure et boire un petit peu.
Après cette toilette assez sommaire, j’ai commencé à m’inquiéter de l’absence de mon compagnon d’armes. Tiens, pourquoi est-ce que j’ai cette expression à l’esprit ? J’ai secoué la tête avant de chercher Haru pour lui demander si elle savait où était Shigeru. Chose que je n’ai même pas eut besoin de faire car en regardant au dessus des palmiers où elle aurait pu passer la nuit, j’ai eut la réponse la question que je posais. Je ne savais pas depuis combien de temps il était réveillé mais il était là, le regard vague et rêveur à scruter je ne sais quoi dans le désert. Je me suis approchée de l’arbre où il avait élu résidence pour le ramener à la réalité.
« On part dans 10 minutes ! Tu regardes quoi de beau là haut ? »
Après l’avoir appelé, je me suis efforcée de ranger tout le désordre qu’on avait mit. C’était une soirée agréable. J’aurais bien aimé ne pas m’endormir si vite mais on ne se refait pas je suppose ? J’ai toujours été une marmotte, même si en général je réfère dormir sur un matelas et des draps propres. J’ai réussit à rendre plus au moins l’oasis à la nature. Le feu était enterré ainsi que toute trace de notre passage. J’ai ajusté mon pèlerine sur mes épaules et sur mon nez suite à quoi j’ai attaché mon éventail dans mon dos.
Ensuite, j’ai été réveiller Haru, qui aurait bien aimé profiter un peu plus de sa nuit. Cependant, elle s’envola sans rechigner. Il n’y avait plus qu’à attendre mon coéquipier. En attendant qu’il me rejoigne, j’ai été ramasser quelques baies et fruits du désert. On pourra les manger pendant le voyage. Lorsqu’il me fit savoir qu’il était prêt, nous nous sommes mit en route pour Kiseki. Cette fois-ci, il n’était plus question de faire une pause. C’était la dernière ligne droite et nous aurons certainement un peu de temps pour vers une pause au village lui-même. En prenant les devants pendant la marche, je m’assurais de garder un bon rythme et surtout le mon cap. Seule une tempête de sable aurait pu m’arrêter mais visiblement, la nature était de mon coté aujourd’hui.
Nous sommes arrivés à Kiseki aux alentours de 11 heure du matin. Le fait que nous ne sachions pas qui était ce fameux contact était plutôt ennuyeux mais je suppose qu’on l’avait prévenu de notre arrivée et qu’il pourrait nous reconnaitre. Dans le cas contraire, ça m’ennuierait de revenir bredouille à Suna. Surtout que c’est plutôt rare quand on me confie une mission de rang A. Soit ce sont des missions de rang C que je dois accomplir avec des nouveaux ninjas, soit ce sont des missions de rang B qui se révèle plutôt simpliste. Ca doit être pour ça que je suis excitée !
Le village était plutôt calme. Quelques habitants nous regardèrent arriver sans trop comprendre ce qu’on venait faire. Bien que j’aie ignoré la plupart d’entre eux, ceux qui auraient pus ressembler au contact attirèrent mon attention. Malheureusement, aucun de ces villageois ne semblait être la source pour laquelle nous avions voyagé. En voyant un banc public libre au milieu de ce qui devait être la grand place du village, je me suis dirigé vers lui pour m’y laisser aller. Je me suis accoudée au dossier tout en étendant mes jambes devant moi. Cela faisait quelques heures que nous marchions. Je ne pense pas que Shigeru m’en aurait voulu de suspendre momentanément les recherches pour faire une pause.
« Si tu veux sortir ton saké, transvase le dans une gourde avant et pendant que personne ne nous regarde. Qu’on fasse l’illusion d’être de bons ninjas quand même… »
Riant à ma propre blague, j’ai ensuite fermé les yeux et levé mon visage vers le ciel. Les rayons commençaient déjà être brulants. J’hésitais à lui demander s’il voulait aller manger un bout à l’auberge du coin. Il n’aurait pas dit non, j’en étais sûre. C’était plutôt moi que je devais arriver à convaincre. C’est décidé, si dans 10 minutes nous n’avons pas de nouvelles du contact, on va manger !
« C’est la première fois que je viens ici. Si on a le temps, on pourra peut-être visiter les alent… » « Salutations… Vous devez être les ninjas envoyés par Suna ? Je suis Munataka Chuichi, votre guide... »
Surprise, j’ai tourné la tête d’un coup vers la personne qui venait de m’interrompre. Il portait une tunique beige à courtes manches décorés de motifs bruns, par-dessus un pantalon bouffant de la même couleur. Il était chaussé de sandales noires assez communes dans le désert. Mes yeux le passèrent aux cribles et s’attardèrent un peu plus sur son visage. Des cheveux blonds coupés très courts contrastaient avec son teint halé. Un large front précédait ses petits yeux foncés en amandes. Ses joues creuses auraient fait penser qu’il s’agissait d’un vagabond miséreux mais c’était en total désaccord avec son sourire avenant et son vocabulaire courtois.
Dernière édition par Temari le Mer 19 Aoû - 16:23, édité 1 fois
Minomura Shigeru Anbu - Modo Pervers
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Mer 19 Aoû - 18:36
Musique d'ambiance : Bleach OST - Oh, so tired
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Shigeru, là-haut sur son palmier, le regard perdu au loin, ne vit pas le temps passer. Il était comme déconnecté de la réalité. Non, il ne regardait pas, il écoutait. Les bruits de la nature profonde, le souffle des animaux, des insectes, du vent, de Temari dormant encore… Oui, il ne vit pas le temps passé, et fut tiré de ses écoutes par la voix de Temari.
« On part dans 10 minutes ! Tu regardes quoi de beau là haut ? »
« L’herbe à chats... »
A peine tiré de sa contemplation auditive, il s’était immédiatement remis à penser à son rêve. Mais il est vrai que sa réponse à la question était déplacée. Il alla ramasser ses affaires et s’équipa pour le voyage. Il rattacha ses katanas, ses couteaux et tout ce qu’il avait pris, resserra son bandeau et attacha autour de sa bouche et de son nez un foulard noir. Ses cheveux gris blancs, au soleil, semblait fait d’argent. Il rejoignit Temari, qui avait aussi ramassé de quoi manger pendant le trajet et ils s’élancèrent. La jeune femme passa devant lui et avançait rapidement. Etait-ce lui ou bien il faisait moins chaud aujourd’hui ? Il sortit un thermomètre d’une poche de son sac et le consulta. Ah ben non, il faisait aussi chaud.
****
« Ne l’utilises pas ici, grand fou. Le Bankai a une force destructrice sans équivalent, c’est la pointe de nos jutsus au sabre. Tu es maintenant capable de l’utiliser, c’est vrai, mais il te consomme beaucoup de chakra. Ne t’en sers que si tu y es obligé. »
« Bien, Yuri-sensei. »
Shigeru était exténué, mais heureux. Il le possédait enfin. A quatorze ans, ce qui faisait de lui le plus jeune membre du clan à le posséder. Et puis, Yuri, du haut de ses vingt ans, en se penchant pour l’aider à se relever, lui offrait sans le savoir une vue plongeante sur son opulente poitrine.
« … sera content de le savoir. »
« Mmmmh… De quoi ? »
« … »
Il s’était encore trahi. Mais une gifle n’était pas cher payée pour contempler cette magnificence du corps féminin. Pour en revenir aux choses sérieuses, il ressentait une certaine appréhension à utiliser le Bankai. Car il sentait que son chakra devenait sombre. Etait-ce à cause de la malédiction ? Sans doute, car aucun des membres du clan ne ressentait pareille chose en l’utilisant. L’utiliser favoriserait-il l’entrée de l’Autre ? Mettrait-il en danger son clan de cette manière ?
« Buvons buvons buvons, le nez du cochon. L’Hépar s’ra notre sabre ♪♫, Et le cochon s’ra notre bouclier lier lier lier. C’n’est pas moi qui bois l’saké, c’est l’saké qui me boit. Moi l’saké il m’a bu, j’me souviens, en mission ssion ssion ssion ♪♫. »
Shinashirô Minomura, celui qui avait donné le goût du saké à Shigeru, en train de chanter la seule chanson non paillarde de son répertoire musical, et un joyeux luron.
****
Shigeru se surprit à fredonner l’air en marchant. Il devrait en composer lui aussi, mais comme il n’arrivait jamais à se saouler, chose très bien certes…Mais pas utile pour la composition artistique.
Aux alentours de onze heures, ils atteignirent le village. Ils se dirigèrent vers le centre du village, lieu présumé où le groupe devait sans doute rencontrer le mystérieux contact. Ils allèrent s’asseoir sur un banc public, et alors qu’il allait prendre dans son sac une énième bouteille de saké, Temari lui dit :
« Si tu veux sortir ton saké, transvase le dans une gourde avant et pendant que personne ne nous regarde. Qu’on fasse l’illusion d’être de bons ninjas quand même… »
Pas faux. Il entreprit donc de mettre son saké dans deux gourdes. Un petit garçon le regardait en se demandant pourquoi le monsieur en noir faisait ça et pourquoi la madame à côté riait. Alors que Temari fermait les yeux et levait son visage vers le ciel, il lui jeta un regard en coin. Il ne s’en était pas aperçu jusque là, mais il faut dire qu’elle avait un joli visage et le soleil mettait ses traits en valeur.
« C’est la première fois que je viens ici. Si on a le temps, on pourra peut-être visiter les alent… » « Salutations… Vous devez être les ninjas envoyés par Suna ? Je suis Munataka Chuichi, votre guide... »
Shigeru termina le transvasement en sifflotant avant de prêter attention à l’homme. Des vêtements passe-partout, bruns et beiges, des sandales noires. Ce n’était pas le genre d’homme auquel on prêtait attention dans la rue. Son visage était maigre mais il avait quelque chose de sympathique qui émanait de lui. Néanmoins, il décida de priser une certaine méfiance à son égard.
« Munataka Chuichi hein ? En effet, nous sommes les ninjas de Suna. Voici Temari, et je suis Minomura Shigeru. Mais avant d’aller plus loin, Munataka-san, allons dans un lieu moins exposé. »
Shigeru les guida vers une auberge. Le bruit ambiant couvrirait leur discussion et surtout, ils pourraient manger en même temps.
Temari Jounin
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Jeu 20 Aoû - 0:49
Il était d’un discret ! Autant qu’un éléphant au milieu d’un magasin de porcelaine ! J’aurais du lui dire de faire ça à l’abri des regards mais pour moi, ça coulait de source. Non, c’est à peine si monsieur montrait pas à tout le monde ce qu’il était en train de mettre dans sa gourde. D’abord, il y a eut ce môme qui avait réussit à comprendre que quelque chose ne tournait pas rond. Et même quand notre indic’ est arrivé, il ne jugea pas intéressant de remettre à plus tard cette petite duperie… D’ailleurs, j’avais vraiment l’impression que de commencer à un peu trop bien le connaitre mon compagnon de route ! Lorsqu’il ouvrit la bouche, je suis arrivée à lire dans ses pensées. Un lieu moins exposé, c’était brillant ! Je devais lui tirer mon chapeau, je n’aurais pas pu mieux le formuler. De plus, j’avais l’intime conviction que mon confrère avait déjà repéré une gargote ou une petite auberge. Il se leva donc et prit les devants. Malheureusement, notre contact ne semblait pas l’entendre de cette oreille.
« Munataka Chuichi hein ? En effet, nous sommes les ninjas de Suna. Voici Temari, et je suis Minomura Shigeru. Mais avant d’aller plus loin, Munataka-san, allons dans un lieu moins exposé. » « Minomura-san ! Nous devrions… » « J’ai bien peur qu’il ait raison, monsieur ! Les murs ont des oreilles ! »
Me levant d’un bond, j’ai attrapé le bras de l’homme et je l’ai invité à suivre Shigeru. On aurait pu croire que je lui forçais la main mais ce n’était pas le cas. Non, ce n’est pas un jeu de mot parce que je lui tenais le bras… Quand je l’ai touché, je l’ai d’abords senti se raidir à mon contact avant qu’il ne commence à me suivre sans avoir vraiment besoin de le tirer. Les hommes sont si prévisibles parfois… Enfin, on a réussit à l’avoir dans notre poche sure le chemin de l’auberge.
« Au fait, appelez-moi Chuichi ! C’est la première fois que vous venez à Kiseki ? Un village tout à fait charmant vous ne trouvez pas ? Je suis déçu que nous devions nous rencontrer dans une pareille situation. Vous devriez revenir à l’occasion… Je vous servirai de guide. Enfin si vous le voulez bien sur ! C’est la première fois que je rencontre des ninjas tels que vous. De plus, les kunoïchis sont plutôt rare à Suna d’après ce que j’ai comprit. Je n’ai pas dit que j’avais vu beaucoup de shinobis hein ? Pour tout vous avouez, Kiseki est plutôt tranquille. Nous n’avons aucune force armée mis à part quelques mercenaires qui passent de temps en temps. Mais pour tout vous dire, je ne les aime pas beaucoup. Dès qu’il touche leur argent, on ne les revoit plus. Ils sont même prêts à mentir sur la réussite de leur mission. Vous êtes bien payé en tant que ninja officiel au fait ? Ah pardon, ça ne me regarde pas. Je suis désolé. Il parait que je parle beaucoup. Je ne vous ennuie pas j’espère ? Sinon, il faut le dire, je ne suis pas le genre à me vexer pour si peu. Mais sans vouloir vous déranger, où est-ce qu’on va comme ça ? Vous êtes bien des ninjas et vous ne comptez pas me dépouiller dans un coin ? Parce qu’on soit clair, j’ai à peine de quoi me nourrir chaque jour alors si c’est le cas vous perdez votre temps. Je suis un marchand au fait. Je vends des bibelots, des choses que je trouve ou que j’achète à d’autres gens. Sans vouloir me vanter, on dit que mon bagout fait des miracles. Ce n’est pas moi qui le dis hein ? Mais je pourrais vendre des lunettes à un aveugle si je le voulais ! Haha ! Vous n’êtes pas bavard tous les deux. Enfin, ce que j’en pense après tout. Ce sont ceux qui en parlent le moins qui en savent le plus comme on dit. Ah ? On est arrivé ? Pourquoi une auberge ? Je trouve qu’il y a justement beaucoup trop de monde pour une affaire de cette envergure. Et si jamais il y a un infiltré de la bande dans cet établissement ? Ah ! J’ai comprit ! Vous voulez faire semblant que c’est une simple rencontre anodine ? Vous êtes des génies les gars. Non franchement, je pense ce que je dis ! »
Je commençais à avoir la tête comme un seau à l’écouter parler sans cesse. J’aurais pu faire n’importe quoi pour qu’il s’arrête. Au moins, nous étions arrivés. J’espérais avoir un moment de calme. Il ne parlerait pas la bouche pleine quand même. J’ai souri à cette perceptive de calme. Quand nous sommes entrés dans l’auberge, j’ai été surprise pas la vétusté de l’endroit. Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais… Cela dit, l’endroit était bondé, si bien que nous avons eut du mal à trouver une table toute suite. Nous nous sommes finalement installés au fond de l’établissement. Ca avait l’air propre et le service était rapide, on pouvait lui laisser ça. Une serveuse est venue prendre notre commande. A mon grand désespoir, le moulin à parole commanda uniquement une eau minérale. Cependant, l’idée que j’allais pouvoir bien manger arrivait à surpasser l’idée que j’allais devoir l’écouter parler sans arrêt.
« Je me rappelle encore de la première fois que je suis venu ici. J’étais encore enfant à l’époque. Ce que je peux vous dire c’est que cet endroit, c’était le plus beau et le plus à la mode de Kiseki. Le mobilier était encore neuf et c’était même devenu le rendez-vous préféré des amoureux. Rahhhh… J’en ai passé des soirées ici. J’avais pas mal de succès quand j’étais plus jeune vous savez ? J’avais connu une fille… » « La mission… s’il vous plait… » « Ah, euh… Oui bien sur, j’allais y venir. C’était il y a une belle après-midi. La journée avait plutôt mal commencée. Je venais de me rendre compte que j’avais dilapidé tout mon argent dans la soirée du jour précédent. C’était une sacré soi… »
Là c’était trop, j’ai frappé la table du plat de la main. Ce n’était d’ailleurs pas passé inaperçu aux deux hommes de la tablée. Munataka se tut directement sans poser de question, c’était vraiment appréciable. Le silence s’imposa de lui-même jusqu’à ce que la serveuse le rompe en apportant les boissons. Me massant les tempes délicatement, j’ai jeté un regard noir que je réserve à ma glasse le matin en temps normal. Il exprimait certes un peu de mauvaise humeur mais il était nécessaire qu’il comprenne l’état d’esprit dans lequel je me trouvais.
« La mission. Si vous pouviez en venir directement aux faits, ça ne serait pas plus mal… » « D’accords, d’accords. A l’ouest d’ici, il y a un lieu très joli à voir. En général, j’y allais pour trouver des roses des sables. Suffit de creuser un peu et on en trouve des tonnes ! Je les revends ensuite à des marchés étrangers et j’arrive à me faire quelques pièces si vous voyez ce que je veux dire… Enfin, bref. Il y a une semaine, je me suis rendu là-bas pour aller en trouver quelques unes. Malheureusement, quand je suis allé là-bas, des ninjas me sont tombés dessus et après m’avoir volé jusqu’à ma chemise, ils m’ont ligoté et jeté dans un des coins du camp. J’ai passé deux journées là-bas et il paraissait que je leur portais sur le système, c’est ce qu’ils m’ont dit mot pour mot, je ne comprends le langage qu’ils sont utilisés. Ils m’ont fait jouer à un jeu de survie et si je réussissais, il me laissait la vie sauve. Si vous voulez que je vous raconte comment j’ai fait, ce serait avec plaisir ! Sinon si vous avez des questions… »
On n’est pas sortit de l’auberge avec lui, c’est le cas de la dire. J’ai préféré laissé Shigeru s’occuper de la récolte d’informations. J’étais trop occupée à regarder ce qui arrivait de la cuisine en espérant chaque fois que je voyais quelqu’un en sortir, que c’était pour nous.
Minomura Shigeru Anbu - Modo Pervers
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Jeu 20 Aoû - 13:11
Visiblement, le contact ne semblait pas vouloir venir avec eux à l’auberge mais Temari le prit par le bras pour l’entraîner. Mais qu’est-ce qu’il parlait. Dès qu’il s’était mis à marcher, le vieil homme n’avait pas fermé la bouche, même pour respirer.
« Au fait, appelez-moi Chuichi ! C’est la première fois que vous venez à Kiseki ? Un village tout à fait charmant vous ne trouvez pas ? Je suis déçu que nous devions nous rencontrer dans une pareille situation. Vous devriez revenir à l’occasion… Je vous servirai de guide. Enfin si vous le voulez bien sur ! C’est la première fois que je rencontre des ninjas tels que vous. De plus, les kunoïchis sont plutôt rare à Suna d’après ce que j’ai comprit. Je n’ai pas dit que j’avais vu beaucoup de shinobis hein ? Pour tout vous avouez, Kiseki est plutôt tranquille. Nous n’avons aucune force armée mis à part quelques mercenaires qui passent de temps en temps. Mais pour tout vous dire, je ne les aime pas beaucoup. Dès qu’il touche leur argent, on ne les revoit plus. Ils sont même prêts à mentir sur la réussite de leur mission. Vous êtes bien payé en tant que ninja officiel au fait ? Ah pardon, ça ne me regarde pas. Je suis désolé. Il parait que je parle beaucoup. Je ne vous ennuie pas j’espère ? Sinon, il faut le dire, je ne suis pas le genre à me vexer pour si peu. Mais sans vouloir vous déranger, où est-ce qu’on va comme ça ? Vous êtes bien des ninjas et vous ne comptez pas me dépouiller dans un coin ? Parce qu’on soit clair, j’ai à peine de quoi me nourrir chaque jour alors si c’est le cas vous perdez votre temps. Je suis un marchand au fait. Je vends des bibelots, des choses que je trouve ou que j’achète à d’autres gens. Sans vouloir me vanter, on dit que mon bagout fait des miracles. Ce n’est pas moi qui le dis hein ? Mais je pourrais vendre des lunettes à un aveugle si je le voulais ! Haha ! Vous n’êtes pas bavard tous les deux. Enfin, ce que j’en pense après tout. Ce sont ceux qui en parlent le moins qui en savent le plus comme on dit. Ah ? On est arrivé ? Pourquoi une auberge ? Je trouve qu’il y a justement beaucoup trop de monde pour une affaire de cette envergure. Et si jamais il y a un infiltré de la bande dans cet établissement ? Ah ! J’ai comprit ! Vous voulez faire semblant que c’est une simple rencontre anodine ? Vous êtes des génies les gars. Non franchement, je pense ce que je dis ! »
Petit Jésus ! Shigeru espérait qu’il serait aussi bavard que là en parlant de la mission. Même son oncle ne parlait pas autant. Mais il se sentait légèrement vexé d’être comparé à des voleurs. Il se retint cependant de répliquer ; pas le moment de se le mettre à dos. Quant aux raisons qui l’avaient poussés à aller dans une auberge, le contact en avait trouvé une, et Temari une autre. Faire croire à une rencontre anodine, manger en même temps, et surtout, il est plus difficile d’entendre des gens parler quand il y a beaucoup de bruits autour, comme dans une auberge. Ils poussèrent la porte et se retrouvèrent dans un endroit assez pauvre d’apparence mais, à en juger par le fumet qui se dégageait de la cuisine, qui servait des plats délicieux. Ils allèrent s’asseoir à une table au fond de l’auberge et passèrent commande à une serveuse.
« Je me rappelle encore de la première fois que je suis venu ici. J’étais encore enfant à l’époque. Ce que je peux vous dire c’est que cet endroit, c’était le plus beau et le plus à la mode de Kiseki. Le mobilier était encore neuf et c’était même devenu le rendez-vous préféré des amoureux. Rahhhh… J’en ai passé des soirées ici. J’avais pas mal de succès quand j’étais plus jeune vous savez ? J’avais connu une fille… »
« La mission… s’il vous plait… »
« Ah, euh… Oui bien sur, j’allais y venir. C’était il y a une belle après-midi. La journée avait plutôt mal commencée. Je venais de me rendre compte que j’avais dilapidé tout mon argent dans la soirée du jour précédent. C’était une sacré soi… »
Elle frappa violemment la table avec sa main. Des gens autour d’eux les regardèrent et Shigeru leur adressa des sourires d’excuse. Elle savait se faire obéir, Temari. La serveuse revint et apporta les boissons dans un silence… Parfait. Il sentait d’ici l’agacement de Temari.
« La mission. Si vous pouviez en venir directement aux faits, ça ne serait pas plus mal… »
« D’accords, d’accords. A l’ouest d’ici, il y a un lieu très joli à voir. En général, j’y allais pour trouver des roses des sables. Suffit de creuser un peu et on en trouve des tonnes ! Je les revends ensuite à des marchés étrangers et j’arrive à me faire quelques pièces si vous voyez ce que je veux dire… Enfin, bref. Il y a une semaine, je me suis rendu là-bas pour aller en trouver quelques unes. Malheureusement, quand je suis allé là-bas, des ninjas me sont tombés dessus et après m’avoir volé jusqu’à ma chemise, ils m’ont ligoté et jeté dans un des coins du camp. J’ai passé deux journées là-bas et il paraissait que je leur portais sur le système, c’est ce qu’ils m’ont dit mot pour mot, je ne comprends le langage qu’ils sont utilisés. Ils m’ont fait jouer à un jeu de survie et si je réussissais, il me laissait la vie sauve. Si vous voulez que je vous raconte comment j’ai fait, ce serait avec plaisir ! Sinon si vous avez des questions… »
Un mot tilta à l’oreille de Shigeru. Des ninjas ? Il regarda l’homme. Pouvait-il reconnaître des ninjas de simples brigands ? Après tout, il était peut-être effrayé et n’a pas fait totalement attention à ce qu’il voyait.
« Munataka-san, êtes-vous bien sûr qu’il s’agissait de ninjas et pas de simples brigands ? »
« Eh bien, certains d’entre eux avait des bandeaux avec un symbole rayé dessus. Un peu comme le votre, mais le symbole n’était pas le même. On aurait dit, avec un peu d’imagination... Une sorte de feuille… Ou quelque chose comme ça. Mais à vrai dire, je n’ai pas très bien vu. J’étais trop occupé à penser à comment j’allais pouvoir retrouver mes roses des sables et... »
Shigeru n’écouta pas la fin de la phrase. S’il y avait des ninjas dans l’affaire, cela la rendait plus corsé. Non pas que cela le dérangeait, mais ce n’était pas de simples brigands. Et s’il disait vrai, certains étaient des ressortissants de Konoha. Un groupe de Nuke-nins qui avait soumis des brigands, ces derniers faisant le sale boulot pour qu’eux puissent brouiller tout ce qui avait un rapport avec eux.
« Avez-vous vu ou aperçu leur chef ? »
« …et quelles épreuves mes amis. Je me suis retrouvé, à un moment… »
« Munataka-san, avez-vous vu ou aperçu celui qui semblait être leur chef ? »
« Ah regardez, vos plats arrivent. »
Il le faisait exprès ou quoi ? Exaspéré, Shigeru se tourna dans la direction de la cuisine où, effectivement, leurs plats arrivaient. La serveuse déposé leurs plats et s’en alla. Shigeru entama son assiette et reposa, au bout de cinq minutes, sa question, à laquelle Chuichi répondit enfin, malheureusement par la négative.
Trois quarts d’heure passèrent, durant laquelle Temari et lui posaient des questions à l’homme. Ils ne savaient toujours pas la disposition du campement, mais ils connaissaient l’endroit exact où il se trouvait et, à peu près, le fait que les brigands étaient plus d’une vingtaine, dixit Chuichi qui avait entendu beaucoup de voix durant sa captivité. Ayant enfin fini son plat et ses questions, Shigeru régla l’addition et ils se firent guidés à l’entrée du village où ils aperçurent un rassemblement. Un homme se détacha du groupe et vint à leur rencontre.
« Vous êtes les ninjas ? »
Shigeru acquiesça et l’inconnu alla chercher une personne dans le groupe. Ce dernier était en larmes et sacrément amoché.
« Les brigands ont enlevé sa fille. Visiblement, ils étaient saouls et ont abordé cette personne pour qu’il lui donne de l’argent. N’en ayant pas, ils se sont énervés et ont pris sa fille. Nous savons que Chuichi-kun vous a appelé lorsqu’il est revenu de captivité, alors, s’il vous plait… »
Le shinobi se tourna vers Munataka et le foudroya du regard. Il avait parlé, sans faire exprès, il est vrai, mais maintenant, il y avait de grandes chances que les brigands et les Nuke-nins qui leurs servaient de commandants sachant que deux ninjas venaient vers eux. Adieu la discrétion. Une raison de plus de ne pas aimer les contacts, pensa-t-il.
Temari Jounin
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Jeu 20 Aoû - 19:43
C’était de longues minutes qui s’écoulèrent à l’écouter bavasser et raconter de ses souvenirs dans les moindres détails. J’ai vécu l’arrivée des plats comme une délivrance ou plutôt un exutoire pour échapper à sa verve. De plus, il ne nous révéla plus rien d’intéressant. Quand il nous fallait des détails autres que ses gouts musicaux, la couleur de ses vêtements ou le nombre de ryos qui lui restait dans son portefeuille à un moment précis, il était incapable de nous donner des détails utiles. Il n’était même pas sûr que tous ces brigands soient des ninjas ! Cela dit, le fait qu’il parle de Nuke-nin de Konoha était peut-être une piste.
Je commençais à perdre la notion du temps à force de l’écouter si bien qu’à la sortie de la taverne, j’étais incapable de dire combien de temps nous avions perdu. La première chose que j’ai fait en sortant, ça a été de lever mon visage vers le ciel avec une mine réjouie. Nous ne devrions plus nous farcir ce comique très longtemps et c’était tant mieux. En me perdant dans l’azur, j’ai aperçu Haru en très de faire des cercles au dessus de nos têtes. Elle tombait bien, j’avais justement besoin d’une petite exploration des alentours. Avec un peu de chance, elle sera plus douée que notre énergumène. Connaitre exactement le nombre de ninjas pourrait nous être d’une grande aide pour savoir comment nous devrions mener l’offensive.
Nous avons ensuite rejoint l’entrée du village en espérant pouvoir commencer la mission. C’était peut-être un peu trop demandé c’est vrai. Trop facile par rapport au calvaire que nous avions du endurer en compagnie de cet idiot. Nous avions pratiquement quitté cet endroit qu’un groupe de villageois vint à notre rencontre. Le porte-parole de ces gens avança vers Shigeru nous demanda si nous étions « les » ninjas. Chose qui ma foi était très évidente, avant d’aller chercher un homme en pleurs.
« Les brigands ont enlevé sa fille. Visiblement, ils étaient saouls et ont abordé cette personne pour qu’il lui donne de l’argent. N’en ayant pas, ils se sont énervés et ont pris sa fille. Nous savons que Chuichi-kun vous a appelé lorsqu’il est revenu de captivité, alors, s’il vous plait… »
Nous étions déjà au courant que c’était un imbécile mais là, il dépassait vraiment l’imagination ! Shigeru lui fit clairement comprendre la bêtise qu’il avait faite par son simple regard. J’y serais bien allée à coups d’éventail pour lui faire entrer du plomb dans la cervelle mais je me suis finalement dit que ce n’était pas forcement bon pour l’image. Avec un beau sourire, je me suis avancée vers l’homme qui avait du mal à retenir ses larmes. Posant lentement mes mains sur ses épaules, je me voulais aussi confiante que possible.
« Ne vous en faites pas, nous ramènerons votre fille saine et sauve ! »
M’éloignant ensuite de ce groupe, j’ai fait signe à Shigeru de me suivre. J’avais du mal avec ces échanges larmoyants, j’avais l’impression de leur mentir. Cela dit, je comptais bien sauver la fillette. De plus, c’est moche à dire mais le fait que ce soit une fille augmentait ses chances de survies. Elle y aura peut-être perdu son innocence et elle aura peut-être vécu des choses atroces. Cependant, c’est un destin que je préfère à la mort personnellement.
Quand nous nous sommes finalement débarrassés des gêneurs, nous étions enfin sortis de Kiseki. Nous nous sommes mit rapidement en route vers l’ouest sans trop savoir à quoi nous attendre. Par chance, Haru est venue nous rejoindre. Elle me donna plusieurs images que j’essayais de classer méthodiquement. Quant elle eut fini de me dire tout ce qu’elle savait, je me suis évertué à remettre ce flot d’image en dessins et en paroles. Sortant un crayon et un parchemin jaunit de mon sac, j’ai dessiné ce qui devait ressembler à notre cible.
« Voila plus ou moins à quoi ça ressemble. Ils ont bien choisi leur lieu. Leur campement est presque intérieur entouré de roches dépassant la dizaine de mettre de hauteur. D’après ce que me dit Haru, il n’y a qu’une seule entrée mais elle ne s’est pas trop approchée pour ne pas se faire repérer. Elle a vu quatre ninjas sur ces roches qui surveillent le ciel, ils sont représentés par des croix sur mon dessin. Quant à l’entrée principale, elle n’a vu que deux ninjas. Personnellement, je trouve ça peu et je pense qu’il y en a beaucoup plus qui attendent en embuscade. Concernant la composition du camp, elle a vu une sorte de prison au fond mais pour le reste, ce ne sont que des tentes. Elle a vu aussi de nombreuses personnes d’activer dans le camp. Au moins dix. »
J’ai tendu mon chef-d’œuvre à Shigeru pendant que de mon coté je réfléchissais à toutes les offensives possibles. J’en voyais bien quelques unes que j’ai décidé de présenter à mon coéquipier. C’était des idées de base, il était évident que nous devions affiner chacune des stratégies…
« C’est toi le spécialiste en infiltration donc je te laisserai choisir ce qu’on fera en définitif. La première possibilité et la plus dangereuse, c’est de parier sur la faiblesse de l’adversaire. A ce moment là, nous devons attaquer de face mais ça me semble être une mauvaise idée. Deuxième possibilité, on y va par les airs. Avec mon éventail, je devrais pouvoir te supporter. La troisième c’est une attaque par un dessous. Je te présente mon ver des sables géant et il nous creuse un joli tunnel. Tu as une autre idée ? »
Minomura Shigeru Anbu - Modo Pervers
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Ven 21 Aoû - 15:35
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« Ne vous en faites pas, nous ramènerons votre fille saine et sauve ! »
Du moins, si cela ne gênait pas l’objectif principal de la mission. Mais ça devrait coller. Néanmoins, il n’avait pas de détails fiables. Contact contact, on fait mieux quand même. Des ninjas pouvaient se débrouiller avec très peu d’informations, certes, mais si on avait confié cela à des soldats normaux, il y aurait eu un problème. Il suivit Temari vers la sortie Ouest du village et ils se mirent en route. L’objectif semblait encore assez éloigné, mais il n’aimait pas se promener à découvert. Mais le désert n’était pas le lieu le plus pratique pour avancer à couvert. Il vit, du coin de l’œil, la kunoichi sortir un morceau de parchemin et un crayon et commencer à dessiner quelque chose. Elle avait un air concentré en s’attelant à sa tache et, au bout d’une huitaine de minutes, elle lui tendit un plan.
« Voila plus ou moins à quoi ça ressemble. Ils ont bien choisi leur lieu. Leur campement est presque intérieur entouré de roches dépassant la dizaine de mettre de hauteur. D’après ce que me dit Haru, il n’y a qu’une seule entrée mais elle ne s’est pas trop approchée pour ne pas se faire repérer. Elle a vu quatre ninjas sur ces roches qui surveillent le ciel, ils sont représentés par des croix sur mon dessin. Quant à l’entrée principale, elle n’a vu que deux ninjas. Personnellement, je trouve ça peu et je pense qu’il y en a beaucoup plus qui attendent en embuscade. Concernant la composition du camp, elle a vu une sorte de prison au fond mais pour le reste, ce ne sont que des tentes. Elle a vu aussi de nombreuses personnes d’activer dans le camp. Au moins dix. »
Shigeru étudia la feuille en cherchant un point faible dans la muraille. Il préfèrait personnellement passer sous terre, pour les prendre par surprise, surtout si, comme elle disait, il y en avait en embuscade.
« C’est toi le spécialiste en infiltration donc je te laisserai choisir ce qu’on fera en définitif. La première possibilité et la plus dangereuse, c’est de parier sur la faiblesse de l’adversaire. A ce moment là, nous devons attaquer de face mais ça me semble être une mauvaise idée. Deuxième possibilité, on y va par les airs. Avec mon éventail, je devrais pouvoir te supporter. La troisième c’est une attaque par un dessous. Je te présente mon ver des sables géant et il nous creuse un joli tunnel. Tu as une autre idée ? »
« Sous-estimer son adversaire peut mener à la défaite. Et dans ce cas-là, le plus sage serait de passer par en dessous. Donc je crois que tu peux me présenter ton ver des sables. Euh… Il fait des vibrations en creusant ou pas ? »
Maintenant, il fallait un plan d’attaque, surtout s’il fallait sauver la petite. Shigeru préférait aller la récupérer à la fin ou un peu avant, car, suivant le nombre, il ne pourrait pas toujours garder un œil sur elle. Ensuite, il fallait localiser et neutraliser la menace des officiers et, s’il y en avait, des ninjas. Le vrai danger viendrait d’eux. La dizaine d’hommes qu’avait vu Haru devait certainement être de simples brigands. Les ninjas devaient se trouver dans les tentes ou les murailles. L’embuscade était un risque réel car ils devaient être préparés à leur venue, si le vieil homme avait été entendu.
La forteresse naturelle était en vue. Le groupe se mit alors à avancer prudemment. Haru et Akahane tournait au-dessus d’eux de manière à ne pas se faire repérer mais à surveiller les alentours, et Mirai les suivait en adoptant la même marche qu’eux.
« On est à 500 mètres de l’objectif. Je vais avancer encore 100 mètres pour scruter les alentours. Je reviens dans dix minutes grand maximum. »
Il se métamorphosa en lapin des sables et partit dans la direction du campement brigand. Arrivé au poste d’observation qu’il voulait, Shiegru utilisa son Takagan. Sa vue, tel un zoom très puissant, fonça vers les murailles, en gardant une très bonne résolution, qu’il fit devenir transparentes. Sa partenaire avait raison au sujet de l’embuscade. Des hommes étaient sur le qui-vive à l’intérieur des murs de pierre. D’autres étaient au repos dans les tentes, et beaucoup se trouvait à l’intérieur du camp par groupes de trois ou quatre, tous armés. Il regarda à l’endroit où devait se trouver la prison et il vit la fillette, vêtue de haillons, mal en point mais en vie.dans la tente centrale, il vit des hommes avec un bandeau. Le symbole était celui de Konoha, rayé. Celui qui semblait être le chef avait des cheveux noirs et longs. Son exploration faite, il retourna vers l’endroit où il avait laissé Temari et reprit sa forme humaine.
« Des brigands sont planqués dans les murailles. Ils sont nombreux. En tout, il doit y avoir une bonne trentaine de brigands. Cela irait mais il faut compter sept ninjas de Konoha. Notre ami avait raison au sujet des Nuke-nins. Le vrai danger viendra d’eux. Quant à la gamine, elle est en vie, mais sa santé n’est pas au mieux. Je lui administrerai une drogue, mais il faut d’abord neutraliser les ninjas et au moins la moitié des voleurs pour la sauver tranquillement. Maintenant, phase 1, infiltration. Je te laisse appeler ton ver des sables. »
Temari Jounin
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Lun 24 Aoû - 16:48
Shigeru écouta avec attention toutes les informations que je lui ai données et il étudia le plan du campement avec soin. Il partagea aussi mon avis sur l’attaque souterraine. Ca fait un baille que je n’ai pas sorti Tanak, il devrait être content normalement. Il faut dire qu’il n’est pas facile à sortir non plus… C’est également le dernier de mes compagnons à m’avoir rejoint.
Ca c’est passé il n’y a même pas un an. Un village avait demandé de l’aide en disant qu’un monstre rodait autour d’eux et mangeait les enfants qui s’aventuraient un peu trop loin. J’ai été envoyé à la tête d’une petite équipe pour enquêter. L’endroit n’était pas très grand, à l’image de Kiseki. Tous les villageois étaient formels, ils avaient vu un ver géant avaler tout cru de pauvres petits enfants sans défense. Mon équipe était plutôt paniquée d’entendre ça. Certains n’étaient ninjas que depuis quelques jours. Ayant passé un long moment à les rassurer sur l’affaire qui nous occupait, mon argument préféré était que les monstres n’existaient pas, nous sommes finalement partis à la recherche aux chimères. C’est encore une fois Haru qui remarqua quelque chose de suspect, un déplacement de sable dans le sens contraire du vent. Je n’avais bien sur rien dit à l’équipe de peur qu’il ne veuille rebrousser chemin, mais j’ai tout de même augmenté la cadence pour arriver le plus vite possible à l’endroit que mon vautour m’indiquait.
Quand nous sommes arrivés sur les lieux, Tanak était sortit du sol, allongé sur le sable. Il faisait environ cinq mètres de long et un bon mètre et demi de diamètre. Son corps était recouvert de plaques beiges lui servant surement à se protéger. Malgré tout, il était couvert de blessures faites avec des armes blanches. Lance, katana ou poignard, l’homme avait fait ça semblait posséder une grande force pour arriver à toucher les chairs de ce ver. Un autre détail notable, sa bouche était beaucoup trop petite pour avaler un enfant d’un coup. En fait, il se nourrit des minéraux et des déchets organiques qu’il trouve dans le sable. Chose que je ne savais pas à l’époque. J’ai tout de même fait remarquer aux autres qu’il n’était pas mangeur d’hommes, ce qui sembla les soulager. J’ai ensuite demandé à notre ninja médical de s’occuper de ses blessures et nous nous sommes fait un nouvel ami. Il semblait reconnaissant envers nous, j’ai pensé qu’il pourrait être utile alors j’ai appliqué un sceau d’invocation sur lui.
Pour en revenir à la mission, nous sommes repartis pour le village et nous l’avons surveillé de près pour savoir comment disparaissaient vraiment ces enfants. Nous nous sommes mêlés à la population pendant plusieurs jours jusqu’à ce que nous découvrions le pot-aux-roses. C’était bel et bien un monstre qui enlevait ces enfants, un monstre avec un visage humain. Un vieux pervers aimé de tous qui profitait de la sympathie qu’on lui témoignait pour commettre ses actes en toute impunité. La sentence que nous lui réservions n’était pas négociable, toute l’équipe était bien décidée à lui faire payer. Nous avons suivit l’homme conduire un enfant jusqu’à chez lui et nous sommes entrés. L’homme fut assez surprit de nous voir entrer et prit un air indigné en essayant de nous jeter dehors. C’était peine perdue et il devait surement le voir à mon regard. Son air offusqué changea littéralement en pitié quand il comprit qu’on ne reculerait pas. J’ai quand même du faire de gros efforts pour m’éviter de le tuer, surtout quand nous avons retrouvés les corps mutilés des enfants dans un recoin de sa cave. C’est à moitié mort que nous l’avons remis au chef de village en lui racontant bien sur la conclusion de notre enquête. Le chef fut encore moins clément que nous. Après lui avoir craché au visage, il le condamna à l’exil en racontant à tous les habitants les actes qu’il avait commis. Alors qu’il n’avait même pas quitté le village, des hommes lui sont tombés dessus. Ce fut la dernière fois qu’on entendit parler de lui…
« Sous-estimer son adversaire peut mener à la défaite. Et dans ce cas-là, le plus sage serait de passer par en dessous. Donc je crois que tu peux me présenter ton ver des sables. Euh… Il fait des vibrations en creusant ou pas ? »
En ouvrant la bouche, il me sortit de mes rêveries. A sa question, je me suis contentée de faire une petite moue en secouant légèrement la tête de gauche à droite. Ca voulait dire « bof ». Bien sûr qu’il fait des vibrations quand il se ballade au ras de la surface mais en passant à plusieurs mètres sous le sol, il était parfaitement invisible pour ceux qui ne possède des attributs particulier comme la vue à travers la matière ou une super ouïe. Après ça, il annonça qu’il allait voir de quoi il en retournait pour confirmer ou infirmer les observations d’Haru. Il se transforma en lapin et partit vers le fort. En attendant, j’ai cogité sur un plan, me remettant au dessin par la même occasion. Dix minutes plus tard, le petit lapin est revenu. Shigeru reprit néanmoins forme humaine pour m’expliquer ce qu’il avait trouvé.
« Des brigands sont planqués dans les murailles. Ils sont nombreux. En tout, il doit y avoir une bonne trentaine de brigands. Cela irait mais il faut compter sept ninjas de Konoha. Notre ami avait raison au sujet des Nuke-nins. Le vrai danger viendra d’eux. Quant à la gamine, elle est en vie, mais sa santé n’est pas au mieux. Je lui administrerai une drogue, mais il faut d’abord neutraliser les ninjas et au moins la moitié des voleurs pour la sauver tranquillement. Maintenant, phase 1, infiltration. Je te laisse appeler ton ver des sables. » « Ca nous fait 13 ninjas en tout avec les 7 cachés et les 6 visibles… Voila à quoi j’ai pensé pendant que tu étais parti… »
« Mon ver produit partout sur sa peau une sorte de sueur collante qui lui permet de créer des tunnels. Malheureusement, ce n’est pas infini. On peut compter sur 100 mètres maximum. On va donc avoir besoin d’une diversion le temps que tu arrives à l’enceinte de campement. J’attaquerais par l’est et je neutraliserais les sentinelles. Pendant ce temps là, tu devras rejoindre la muraille par l'ouest le plus rapidement possible. Tanak aura déjà préparé un tunnel qui mènera directement dans la cellule de la gamine. Tu lui demanderas de quitter l’endroit au plus vite et d’attendre à la surface. A ce moment là, si je n’ai pas eut d’ennui, je devrais certainement en avoir terminé avec les sentinelles et je devrais avoir l’attention de tout le campement. »
« Tu pourras profiter du remue-ménage pour mettre hors course un briguant et prendre son apparence. N’hésites pas à récupérer des informations personnelles sur lui. Tu devras éliminer tous les suspects en les jetant dans le tunnel, Tanak saura ce qu’il devra en faire. Dès que c’est fait, cherches Haru et fait lui un signe. Je me replierais en récupérant la gamine. Evidemment, tu seras un peu seul dans la fourmilière. Essayes alors de te rapprocher du chef. J’attaquerais pour la deuxième fois pendant la nuit à deux heure du matin précisément. J’essayerai d’être la plus discrète possible et dès que tu verras une opportunité d’abattre le chef, tu le fais. Méfies-toi, je doute qu’il soit faible… Tu penses quoi de mon plan ? »
J’ai relevé la tête de mes dessins pour le regarder et savoir ce qu’il en pensait. Même si je suis une piètre dessinatrice, je pense qu’ils peuvent aider à comprendre mieux où je veux en venir. Malheureusement, mon plan avait quelques failles et je m’en rendais bien compte. Je ne considérais pas la puissance des ninjas, il était donc possible que je ne sache pas les battre. De plus, à deux heure du matin, il était également possible que je n’arrive pas à m’infiltrer… Cependant, je trouve ça mieux que de foncer dans le tas. En écoutant ses commentaires, j’ai invoqué Tanak.
« Kuchiyose no jutsu : Ujikyojin no suna ! »
Le ver sortit du parchemin et plongea dans le sable. Il ressortit ensuite sa tête. Une petite bouche ronde est cachée sous ses plaques de carapace, qui donne à son « visage » un aspect profilé lui permettant de creuser plus facilement le sable. Même en y regardant de plus près, on ne peut rien voir d’autre sur cette chose. Ni nez, ni bouche, ni quelconque autre partie du corps qu’on pourrait s’attendre à retrouver sur un animal.
Minomura Shigeru Anbu - Modo Pervers
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Mar 25 Aoû - 11:27
« Ça nous fait 13 ninjas en tout avec les 7 cachés et les 6 visibles… Voila à quoi j’ai pensé pendant que tu étais parti… »
Treize ninjas, plus les brigands. Ils n’auraient pas le droit de manquer leur coup ni de faire une erreur, car alors, cela signifierait la mort, dans le cas le plus pessimiste. Sans compter que c’était une mission d’extermination totale d’objectif, pas un simple assassinat. Enfin, ça devrait aller. Il regarda la feuille où Temari avait dessiné le camp.
« Mon ver produit partout sur sa peau une sorte de sueur collante qui lui permet de créer des tunnels. Malheureusement, ce n’est pas infini. On peut compter sur 100 mètres maximum. On va donc avoir besoin d’une diversion le temps que tu arrives à l’enceinte de campement. J’attaquerais par l’est et je neutraliserais les sentinelles. Pendant ce temps là, tu devras rejoindre la muraille par l'ouest le plus rapidement possible. Tanak aura déjà préparé un tunnel qui mènera directement dans la cellule de la gamine. Tu lui demanderas de quitter l’endroit au plus vite et d’attendre à la surface. A ce moment là, si je n’ai pas eut d’ennui, je devrais certainement en avoir terminé avec les sentinelles et je devrais avoir l’attention de tout le campement. »
Elle rajouta d’autres traits sur son dessin et reprit la parole.
« Tu pourras profiter du remue-ménage pour mettre hors course un briguant et prendre son apparence. N’hésites pas à récupérer des informations personnelles sur lui. Tu devras éliminer tous les suspects en les jetant dans le tunnel, Tanak saura ce qu’il devra en faire. Dès que c’est fait, cherches Haru et fait lui un signe. Je me replierais en récupérant la gamine. Evidemment, tu seras un peu seul dans la fourmilière. Essayes alors de te rapprocher du chef. J’attaquerais pour la deuxième fois pendant la nuit à deux heures du matin précisément. J’essayerai d’être la plus discrète possible et dès que tu verras une opportunité d’abattre le chef, tu le fais. Méfies-toi, je doute qu’il soit faible… Tu penses quoi de mon plan ? »
« Ce plan devrait marcher, mais… Tu as conscience que lors de la diversion, tu seras celle qui prendra le plus de risques ? Tu auras tout le camp contre toi, et je ne pourrais pas venir t’aider au risque de perdre ma couverture. Et après ta première attaque, ils auront sans doute renforcé la sécurité. J’ai confiance en tes capacités mais… Enfin, tu sais ce que tu fais et c’est, relativement, le plan le moins risqué. »
Il la regarda invoquer son ver des sables. Aussitôt, une chose immense apparut. Il eut du mal à localiser d’abord sa tête, mais il la repéra grâce à ce qui devait lui servir probablement de bouche. Mais sans savoir pourquoi, il ressentit aussitôt un certain attachement envers l’animal. Peut-être parce qu’ils partageaient tous les deux une affinité Doton. Il ne put pas le regarder longtemps car il plongea aussitôt dans le sable pour en ressortir seulement sa tête.
« On y va, Tema-chan ? »
Le groupe partit discrètement en direction du campement rebelle. Discrètement mais rapidement. Mais le moment de la séparation arriva rapidement. Akahane partit rejoindre Haru dans le ciel pour une double surveillance et il se tourna vers la kunoichi. Il lui sourit en faisant un bref hochement de tête. Elle attaqua alors et lui partit vers le mur ouest où il pénétra dans le tunnel déjà creusé. Il attendit une minute pour voir si quelqu’un l’avait repéré, ce qui heureusement n’eut pas lieu. Il avança, accompagné de Mirai, dans la galerie souterraine et retrouva au bout Tanak. Il caressa la tête de la bête et grimpa dans la prison. Il entendit des gémissements sur sa gauche et s’approcha de la petite qui eut un mouvement de recul. Pas étonnant, pensa-t-il. Il lui parla alors de sa voix la plus douce.
« N’aies pas peur, petite. Je ne te veux pas de mal. »
« P…Papa, je veux mon papa. »
L’enfant devait avoir six ou sept ans. Elle ne semblait pas avoir été violée, mais qui sait ? Il sortit de son sac une seringue deux seringues. L’une était une drogue pour calmer ses nerfs, l’autre était un stimulant pour qu’elle puisse retrouver des forces le temps de la sortir de là. Shigeru les lui administra. Il prit la petite sous le bras et ressauta dans le tunnel. Il appela Mirai et il posa la gamine, qui n’était pas plus lourde qu’une plume, sur son dos.
« Ecoutes, tu vas partir avec le chien. Il s’appelle Mirai. Mirai va t’amener dehors où tu devras attendre seule comme une grande. Une jeune femme, blonde et portant un éventail géant, viendra te récupérer. Seulement, tu ne devras pas faire de bruit, d’accord ? »
Elle hocha la tête et le labrador partit avec la petite. Quant à Shigeru, il remonta dans la geôle. Dehors régnait un boucan infernal. Des hommes criaient, d’autres volaient (il soupçonnait l’éventail d’en être la cause). Il ouvrit doucement la porte, précaution inutile, mais il voulait éviter le plus possible de se faire remarquer. Il repéra un brigand dans un coin où il était seul. Rapidement, il partit vers lui, l’assomma et le ramena dans la prison. L’homme avait des habits verts, mais une coupe afro de couleur rose. Shigeru sortit une autre drogue de son sac et lui planta la seringue dans le bras. Cette drogue-ci était ce qui se rapprochait le plus du sérum de vérité. L’homme avait le cerveau embrumé et était tellement béat qu’il répondait à toutes les questions posées.
« Écoutes mon bouchon, je veux tout savoir sur toi. Ton nom, tes habitudes, et cætera. Et fais-le rapidement où je plante ce couteau dans ta gorge. »
L’homme lui raconta tout en six minutes et vingt-huit secondes. Le ninja espérait que cela suffirait. Shigeru brisa la nuque de l’homme mais quelqu’un entra au même moment. Un autre brigand qui, pour récompense, eut un kunai planté dans le cœur. Il prit les deux corps et les jeta dans le tunnel, avant d’adopter l’apparence de Saka Maki. Mais qu’est-ce qu’il était moche. Il sortit dans le camp et chercha Haru des yeux. Dès qu’il l’aperçut, il secoua discrètement une plume vert émeraude. Cela fait, il partit rejoindre ses nouveaux « amis » à l’endroit où avait lieu la bataille. Comme il le pensait, seul trois ninjas étaient sortis pour superviser la défense. Les autres, jugés trop précieux pour s’occuper d’un seul assaillant, devait certainement suivre la scène de loin dans leur tente. Maintenant qu’il avait fait signe au vautour, Temari devait se replier, conformément au plan. Il avait infiltré la base, et allait les gangrener. Peut-être pourrait-il jeter un peu de discorde, cela serait arrangeant s’il se tapait entre eux. L’alerte était passée, mais aussitôt, ils renforcèrent la sécurité. Shigeru, fut affecté à la protection de la réserve d’armes et de vivres. Il était 19 heures. Il en avait sept devant lui pour se rapprocher du chef. Il s’était infiltré grâce à Temari, mais maintenant, le plus dur restait à faire.
Temari Jounin
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Mer 26 Aoû - 20:29
Après avoir exposé mon plan à Shigeru, il l’approuva tout en émettant quelques petites réserves quant à ma sécurité. C’est vrai que j’allais devoir affronter un paquet de monde. J’aurais tendance à vouloir me fixer comme objectif quatre ninjas et une petite vingtaine de brigands mais je dois avouer que je suis un peu anxieuse. J’ai toute la responsabilité sur mes épaules. Ce n’est pas non plus comme si j’avais le choix, je suis la seule à pouvoir faire une attaque aérienne. Après tout, je dois juste éviter de me faire toucher non ? Tant pis si je n’atteins pas le quota que je me suis fixée.
« On y va, Tema-chan ? »
Début de l’opération « Infiltrations des vers et attaque du faucon » ! J’ai acquiescé à la question de Shigeru tout en ouvrant mon éventail. J’ai attaché la sécurité pour l’empêcher de se refermer et je l’ai enfilé sur le dos. Je devais certainement ressembler à une sorte de cerf-volant à cause de la forme triangulaire de mon arme. Pliée en deux pour avoir la meilleure trajectoire d’envol, j’ai rassemblé mon chakra et j’ai donné une impulsion de mes jambes pour décoller.
« Fais quand même attention à toi Shigeru ! »
Traçant à toute vitesse au ras du sol, j’ai effectué une grande courbe pour arriver par l’est, comme prévu par le plan. Cependant, je n’allais pas arriver les mains vides, je savais déjà comment me débarrasser d’un ninja à coup (presque) sûr. Une attaque très violente que j’utilise normalement comme attaque à longue distance. Un javelot de foudre. En fait, je compte l’utiliser comme arme de corps, ce sera la première fois que j’exécuterai cette technique de cette façon mais j’avais de grande chance de réussir. J’y croyais en tout cas.
« Raiton : Bachi ! »
Terminant les signes de l’incantation, un javelot d’environ un mètre se développa dans ma main droite. Il faisait un bruit assourdissant mais avec la vitesse que j’avais, ça ne devrait pas poser de problème. Surtout avec une attaque de face… Dès que les sentinelles me repérèrent, j’ai grimpé dans le ciel pour me mettre au niveau de la muraille rocheuse. De leur coté, ils commencèrent à lancer des kunais dans ma directement que j’ai pu éviter assez facilement avec un joli tonneau très artistique. Ce fut comme ça jusqu’à ce que j’arrive à quelques mètres du premier ninja. Les compagnons de celui-ci arrêtèrent de lancer des projectiles pour ne pas risquer de la toucher. Quant à lui, il semblait m’attendre avec un kunai dans chaque main. En théorie, ça me semblait plus facile à réaliser. Là, j’allais devoir trouver un moyen de percer sa défense…
Ce fut à mon tour de dégainé un kunai. Arrivé à portée de frappe, il voulu m’attaquer en même temps avec ses deux armes. C’était une bonne idée, la meilleure en fait. Malheureusement pour lui, c’était la première possibilité que j’avais envisagée et je n’ai pas été surprise. Avec mon arme de métal, j’ai dévié les deux attaques qui m’étaient destinées et avec mon arme de foudre, j’ai empalé le ninja. L’homme tomba à la renverse et s’écrasa au sol sur le dos. Il ne bougeait plus. Je ne sais pas s’il a succombé car ce n’était pas mon intention première mais il ne saurait pas se battre pendant un long moment, c’était un fait certain. Continuant sur ma lancée, j’ai voulu m’occuper du coté ouest pour qu’il ne remarque pas le trou ni la petite fille qui attendrait là un peu plus tard. Il était impératif que je les bouge de leurs vigies !
Traversant le campement, même topo sauf que cette fois les kunais venaient aussi du dessous. Je dois avouer que j’ai eu beaucoup de chance à ce moment là. J’ai tout esquivé à l’instinct. Passant parfois in extremis, certaines des armes de jets déchirèrent ma robe par endroit. Evidemment, il était hors de question de préparer un nouveau Bachi. Si je perdais un peu de ma concentration, je risquais de finir en passoir. Je suis finalement arrivée de l’autre coté du campement à pleine vitesse. Le ninja que j’avais en face de moi se tenait dans la même position que le précédent. Ca ma fait sourire. Continuant sur ma lancée, j’ai retiré en un éclair mon éventail de mon dos et je l’ai replié. Mon ennemi n’eut pas le temps de réagir et fut surprit par l’allonge de mon arme. Il essaya bien de parer l’énorme coup transversal que je lui réservais mais il fut emporté par la puissance de l’impact et il s’écrasa à l’intérieur du camp. De mon coté, je me suis posée comme une fleur sur les rochers qui servaient de murailles.
« Et de deux… »
Tous les brigands étaient en état d’alerte. C’était assez marrant à regarder, ces petites fourmis s’activaient pour protéger la reine. Mais où se cachait-elle celle là ? Pour y voir plus clair, j’ai décidé de faire un peu de rangement. Ouvrant mon éventail, j’ai commencé à y faire entrer mon chakra. Quand j’ai emmagasiné assez d’énergie, j’ai lancé ma technique sur le camp.
« Futon : Gyakufuu ! »
Une énorme bourrasque souffla, que dis-je, rasa l’endroit. Toutes les tentes s’arrachèrent et la plupart des brigands furent envoyé à l’autre bout du campement en s’écrasant contre les rochers. Ca en faisait beaucoup qui ne se relèverait pas. J’espérais que des ninjas se soient fait prendre au piège mais je ne rêvais pas trop quand même. Un moment de distraction de ma part, je regardais les dégâts que j’avais faits et je n’ai pas vu l’un des shinobis armé d’un katana. Un coup ascendant qui manqua de peu de me couper en deux si je ne m’étais pas réveillée à temps. Je ne suis pas vraiment faite pour le corps à corps et le fait que j’ai perdu l’initiative de l’attaque n’arrangeait pas mes affaires. Cela dit, ça n’a pas vraiment duré longtemps. Un ninja s’était glissé dans mon dos. Je l’avais vu à temps, mais il arriva quand à me planter un kunai dans les cotés et à me retenir assez longtemps, pour que je ne puisse pas complètement éviter le katana qui fil droit sur moi. La lame trancha en oblique, allant de cuisse droite au bas de mes côtes gauche sous ma poitrine mettant à découvert mon nombril. L’entaille n’était pas assez profonde pour être réellement handicapante, le problème venait surtout du kunai. La douleur était très aigue et me remontait jusque dans mes épaules.
Je devais me sortir de là au plus vite. Si d’autres ennemis arrivaient, j’étais finie. Un peu comme un animal blessé qui se débat pour échapper à la mort, c’est mon instinct de kunoichi qui prit le dessus. Lançant ma tête en arrière, elle est venue cueillir le nez de la personne qui me retenait. Profitant de ce moment de répit, j’ai retiré l’arme plantée dans mes chairs et j’ai empoigné mon arme à deux mains pour prendre de front l’expert en taijutsu. Je n’avais pas la prétention de vouloir le battre sur son terrain. Cependant, je comptais sur la précarité du sol pour lui faire perdre l’équilibre. Mon éventail s’abattit contre la lame du katana mais n’eut raison de lui. Cela dit, il venait de me laisser une ouverture, assez de temps pour me permettre de signer une nouvelle technique.
« Raiton : Bakuhatsu Denkishiki ! »
Une sorte de nova de foudre sortit de mon corps et balaya les deux ninjas. Celui qui était derrière moi dégringola du mur de pierre et sembla se blesser gravement à la tête. Quant à Mr Katana, il était malheureusement encore debout mais je n’allais pas attendre qu’il reprenne ses esprits. J’ai attaché mon éventail à mon dos et je suis repartie de l’autre coté. Là où j’étais sensée rester normalement. En fait, c’était une tactique pour gagner du temps, j’étais bien incapable d’affronter qui que ce soit dans mon état. Lorsque j’ai lancé ma dernière technique, j’ai eut l’impression qu’on me poignardait à nouveau.
Je me suis posée sur le point le plus haut de cette muraille que la nature avait sculptée. Mon pied venait à peine de fouler la roche que j’ai senti trois personnes autour de moi. Je n’ai eut le temps de rien faire. Dès que je tournais le dos à l’un d’eux, il m’assénait de violents coups de pieds et de poing. J’étais devenue leur jouet, je n’avais strictement aucune façon de m’en sortir. Un coup plus violent que les autres m’expédia à l’extérieur de leur base. Pendant ma chute libre, j’ai apprécié ce moment de paix où ils arrêtèrent de me boxer comme un punching-ball. J’avais perdu tout envie de me battre, tout mon corps était douloureux. C’est à cet instant qu’Haru m’envoya l’image de Shigeru. Il avait été cherché un brigand avec une coupe afro rose… J’ai souri et je me suis reprise au dernier moment. Réenfilant mon éventail à mon dos, j’ai évité de peu le crash mortel. J’ai donné tout ce que j’avais pour contourner le camp le plus rapidement possible. Arrivant à la façade ouest, j’ai vu la petite fille qui attendait avec Mirai. J’ai alors fait sortir Tanak du sol et nous l’avons utilisé comme moyen de transport pour rejoindre Kiseki le plus rapidement possible sans se fouler. Avec toutes mes blessures, je ne pouvais pas me permettre d’y aller en volant en portant la petite fille, même si c’était à la base ce que je comptais faire…
Nous devions être à peu de choses près, à la moitié du chemin quand mon ver géant s’immobilisa. Me relevant doucement, j’ai entrevu l’un des pires scénarios possible. Les trois ninjas qui m’avaient rouée de coup nous avaient rattrapés et se tenaient maintenant sur notre route. Je pouvais lire dans leurs yeux une pointe de sadisme qui m’inclinait à penser que je ne pourrais pas les amadouer. Leur faisant face, j’avais un choix à faire. Si je les combattais, j’avais très peu de chance de l’emporter et risquaient de nous tuer, la petite fille et moi.
« Je veux bien refuser de me battre mais laisser les tous partir… Je vous suivrai sans discuter… »
Je n’étais pas vraiment en position d’exiger quoi que ce soit et ils le savaient. Malgré tout, ils laissèrent passer Tanak, Mirai et la petite fille. Quand ils furent assez loin, j’ai levé mes mains en l’air pour lui montrer ma résignation. Peut-être y on-t-il vu de la provocation ? Car la première chose qu’ils ont fait, c’est me cogner. Assez pour que je perde connaissance.
Je me suis réveillée plus tard. La nuit était déjà tombée depuis un moment d’après moi. Deux ninjas me trainaient par les épaules pendant que le dernier portait mes affaires. Toute la base s’activait au rangement et on remontage des tentes, ça me fit sourire sachant que j’étais sans doute la responsable. J’ai eu droit à une nouvelle volée de coup… Sur le trajet où ils me conduisirent à la prison, j’ai eu droit à moqueries et crachats. Toute la fourmilière s’était arrêtée de travailler pour me regarder passer et me dire ce qu’ils pensaient de moi. Certains étaient en larmes parce qu’ils avaient perdu un ami proche. Ca m’a fait bizarre, ce sont les premières personnes qui sont mortes de ma main…
En arrivant dans le baraquement de fortune qui leur servait de prison. Je dois avouer cela dit qu’ils apprennent vite, ils commençaient à recouvre le sol de plaques de métal. Ils avaient peur que Tanak ne cherchent à me sauver ? C’était peine perdue, je ne lui avais pas demandé de revenir. Ils me jetèrent dans une cellule renforcée avec pour seul mobilier un vieux seau rouillé qui devait probablement servir à ce que je pensais. J’eus à peine la force de me hisser aux barreaux pour me mettre sur mon séant. Je pensais avoir un peu de calme pour me reposer mais un homme fit son apparition. Dos à un flambeau, le contre-jour m’empêchait de savoir à quoi il ressemblait. J’ai supposé que c’était le chef…
« Vous vous demandez peut-être pourquoi vois êtes encore en vie ? C’est parce que la mort aurait été trop douce face à tout ce que vous avez fait ! Savez vous combien de mes hommes sont mort aujourd’hui par votre faute ? Ne répondez pas. Seize personnes sont mortes de votre main et le corps d’un de mes hommes n’a pas encore été retrouvé. Ajouté à cela sept personnes gravement blessées et des dégâts matériels pour plusieurs millions de ryos ! Vous avez même fait des victimes parmi mes meilleurs ninjas. Trois sont mort et un autre ne pourra pas se battre avant un moment… Vous avez fait 24 victimes au total et tout ça pour quoi ? Pour une misérable gamine ?! » « Je venais pour ta tête enfoiré… »
Les mots qui sortirent de ma bouche m’arrachèrent des gémissements de douleurs. Ce qui fit d’ailleurs bien rire l’homme qui se tenait devant la cellule. Se calmant doucement, il me regarda un long moment sans rien dire. Après plusieurs minutes de silence, il cracha par terre et quitta le baraquement.
« Bienvenue en Enfer… »
Minomura Shigeru Anbu - Modo Pervers
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Sam 29 Aoû - 17:03
Spoiler:
Désolé, ma réponse fait bien pâle à côté de la tienne, mais j'en ferais des mieux vers la fin du RP.
Musique d'ambiance : Bleach OST - Creeping shadows
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Ayant été relevé assez rapidement, Shigeru fit le tour du camp et fut surpris des dégâts de Temari. Il ne s’était pas rendu compte de l’intensité du combat et du nombre de morts qui tomba rapidement. 24 victimes ; il décida en son for intérieur de ne jamais l’énerver. Il rôda un court laps de temps autour de la tente du chef, mais elle était vraiment bien gardée et il s’en écarta rapidement pour ne pas se faire remarquer. Après tout, même un de leur camp serait mis à mort si l’on était convaincu qu’il entretenait un comportement suspect. Il imaginait le sentiment de jouissance extrême que devait éprouver le leader, qui pendant longtemps n’avait été qu’un simple pion aux mains d’un Hokage, maintenant qu’il avait une petite armée sous ses ordres. Des cris de victoire, immédiatement suivis de huées, se firent entendre à l’entrer du fort de pierre. Il y accourut, vaguement intéressé de connaître la source de tant de bruits, et fut horrifié de voir la kunoichi, traînée par deux ninjas et suivie d’un troisième portant ses armes. Elle était groggy et probablement roué de coups. La jeune femme fut jetée dans la prison où des brigands renforçaient le sol de plaques de métal. C’est alors qu’il le vit, le chef. Un homme, la quarantaine, un peu plus grand que lui, un visage où chaque ride était creusée d’une haine et d’un dégoût profond. Ses yeux jetaient des éclairs et peu de personnes osaient le regarder dans les yeux.
« Vous vous demandez peut-être pourquoi vois êtes encore en vie ? C’est parce que la mort aurait été trop douce face à tout ce que vous avez fait ! Savez vous combien de mes hommes sont mort aujourd’hui par votre faute ? Ne répondez pas. Seize personnes sont mortes de votre main et le corps d’un de mes hommes n’a pas encore été retrouvé. Ajouté à cela sept personnes gravement blessées et des dégâts matériels pour plusieurs millions de ryos ! Vous avez même fait des victimes parmi mes meilleurs ninjas. Trois sont mort et un autre ne pourra pas se battre avant un moment… Vous avez fait 24 victimes au total et tout ça pour quoi ? Pour une misérable gamine ?! »
Ouh, pas content le vieux. Mais s’il savait… Et si Temari était armée et en meilleure forme, il se serait pris un de ces coups que même un dragon ne s’en relèverait pas.
« Je venais pour ta tête enfoiré… »
Papi éclata de rire et lâcha d’une voix glaciale :
« Bienvenue en Enfer… »
Et referma la porte. Mais Shigeru se retrouva dans un profond dilemme. Un ninja froid et distant n’hésiterait pas à poursuivre la mission, quel qu’en soit le prix, et il aurait raison d’une certaine manière. S’il allait la libérer maintenant, il perdrait l’effet de surprise dont il profitait grâce à elle. Mais s’il perdait du temps en approchant le chef, Dieu seul sait ce qu’ils lui feraient. « Mais Temari est forte », dit une voix dans sa tête. Il fit voler une plume vert émeraude vers la prison ; elle passa par les barreaux et tomba lentement à l’intérieur. Une manière de dire « Gardes courage, je viendrais ». Il ne pouvait faire plus pour le moment, sans compromettre la mission. Un ninja dut remarquer son air soucieux car il s’approcha de lui et lui demanda :
« Eh bien, mon petit Saka Thon, on a perdu son petit copain ? Hahaha, allez va, je rigole. »
Et repartit hilare de sa blague, si c’en était une. Atterré par tant de connerie, il préféra aller se poster dans un renfoncement de la muraille pour utiliser son jutsu tranquille.
« Minomura no Kimitsu jutsu. Hayabusa no mimi no jutsu. »
“Je vais montrer à cette petite [censuré] qu’il ne vaut mieux pas m’énerver, moi, le plus grand et le plus dangereux Nuke-nin que le monde ait jamais connu. Elle a osée les tuer, elle devra en payer le prix. Pas qu’elle. Son village aussi, sa famille, tout, TOUT SERA DETRUIT PAR MA MAIN HAHAHAHAHAHAHAHA. Je vengerais mes hommes hunhun, et bien plus… »
*Et m****, un mégalomane. Et lunatique en plus. Un coup il est froid et distant, un coup il éprouve une joie sauvage. Bon, je n’apprendrais rien d’intéressant, mieux vaut cesser mon jutsu et chercher un moyen de l’atteindre.*
Vivement que cette mission finisse, il en avait plus qu’assez d’être sous cette forme et surtout rien n’avait marché comme cela aurait dû, sauf la libération de la petite. Au moins ça. Néanmoins, il devrait bientôt abandonner la discrétion. Si l’autre fou avait un peu de jugeote, il se douterait qu’elle n’était pas venue seule. Et il y avait une faille dans son déguisement, Saka Maki n’avait pas été vu au combat. De plus, il ne résisterait pas à une investigation poussée, car il n’en savait tout simplement pas assez sur lui. Simplement le minimum à connaître sur Saka. S’il pouvait tuer les brigands qui restent… Pourquoi pas, cela pourrait marcher, un certain temps ; mais il en restait beaucoup, malheureusement.
Une ombre se mouvait sur les remparts. Une vigie la vit, mais ne put donner l’alerte à cause de la soudaine fracture du cou qui lui arriva. Il s’arrangea à ce que de loin et dans la nuit, on croit que la sentinelle était toujours vivante, et fit de même aux trois autres. Un des brigands estropié affirma plus tard, alors qu’il était le seul encore en vie, que cette ombre avait des yeux d’un vert magnifique. Mais ces quatre morts, ne furent pas les seules victimes. Il y en eut deux autres, crucifiées sur le mur nord intérieur. Deux ninjas, cette fois-ci, pris par surprise, fixés au mur avec des kunais. Et au-dessous d’eux, était écrit « La Mort rôde » avec leur propre sang.
Shigeru reprit la forme de Saka avant de retourner au centre du camp. Désormais, il avait pleine possession de l’espace aérien et Akahane pourrait venir plus rapidement en soutien, sans être obligé d’éviter les projectiles lancés pour l’arrêter. Il eut un léger sourire. Bientôt il pourrait se battre au grand jour. Il rêvait de connaître les capacités du leader, qui lui donnaient une telle assurance, et lui montrer qu’un esprit humble est plus fort qu’un esprit vantard.
Ils remarquèrent assez vite les nouveaux « martyrs ». Bien entendu, les têtes pensantes s’énervèrent rapidement que des crimes aient pu être commis sous leur nez, et les sans grades furent copieusement couverts de remontrances. Mais cela ne faisait que commencer…
Temari Jounin
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Dim 30 Aoû - 18:10
Une fois parti, un silence morbide s’installa. Les brigands finirent de poser leurs plaques de métal « anti-ver géant » et partirent sans même faire attention à moi. Ce n’est pas que je souhaitais vraiment qu’ils me témoignent tout leur amour mais j’attendais de voir ce fameux enfer qu’ils me réservaient. J’étais bien partie de toute façon. J’étais couverte de sang, de sable et de crasse. Lorsque j’ai passé mes mains sur mon visage, je n’ai pu m’empêcher de sentir le nouveau relief que leurs poings avaient imprimé. Je ne devais pas être jolie à voir mais je me soucierai de ça en temps utile. Les ninjas médicaux de Suna sauront me rendre plus belle que je n’étais. Le plus inquiétant c’était cette blessure dans le dos, juste au dessus de ma hanche droite. Je sentais mon sang chaud coulé et se rependre. Grace à mes bases de ninjutsu médical, j’ai pu arrêter l’hémorragie mais la douleur qu’elle diffusait me paralysait presque. Enfin, j’avais l’impression que plusieurs de mes côtes s’étaient brisées dans mes affrontements. Le simple fait de toucher ma cage thoracique arrachait un petit gémissement de douleur.
Alors que j’étais prête à m’endormir. Que ce soit à cause de tout le sang que j’ai perdu ou de la dose de chakra dépensée, je ne pouvais m’empêcher de somnoler. Malgré tout, quelque chose me redonna le sourire un peu plus de forces. Shigeru m’envoya un message sous la forme d’un plume émeraude. Elle était tombée à quelques mètres de moi et malgré mes blessures, je ne pus m’empêcher de vouloir la ramasser. A la force des bras, je me suis trainé jusqu’à la plume. J’ai essuyé mes mains pleines de sang de peur d’en tâcher l’éclat. Je l’ai ensuite saisie délicatement par le bout pour la regarder longuement. C’est étrange comme un simple petit geste peut faire autant de bien parfois. Je me suis amusée à chatouiller mon visage endoloris jusqu’à ce que je tombe pour de bon dans les bras de Morphée.
J’ai eu la chance de dormir un petit moment jusqu’à ce qu’un bruit métallique me réveille. C’était celui de la porte de ma cellule qui se refermait. L’aube n’avait pas encore pointé le bout et deux hommes venaient d’entrer. J’ai émergé doucement de mon sommeil pour savoir ce qu’ils me voulaient. Il me fallut un certain temps pour m’habituer à la pénombre mais ils restèrent là, semblant me fixer. Par moment, l’un parlait à voix basse à son voisin mais ils étaient trop loin pour que je comprenne quoi que ce soit. Au bout de quelques minutes, les rayons du soleil commençaient poindre et ils ne m’avaient pas encore adressé la parole. J’ai d’ailleurs eut l’impression que l’arrivée de cet astre ne les arrangeait pas. Ils se sont faits plus hardis et ils commencèrent à m’approcher et à me parler.
« N’y voit rien de personnel, le chef nous a demandés de te fouiller au cas où il te resterait des armes qu’on n’avait pas encore trouvées. »
L’homme qui ne s’était pas approché de moi commença à glousser. Ils avaient l’air plutôt confiant. Cependant, j’avais compris une chose. Ils avaient peur de moi. A la moindre de mes réactions, ils faisaient un pas en arrière. J’ai voulu pousser la plaisanterie jusqu’au bout en essayant de me relever. Malheureusement, j’avais un peu présumé de mes forces. Une fois debout, la douleur me foudroya et mon corps se mit à trembler malgré moi, m’obligeant ainsi à me rasseoir. Je crois qu’ils y ont vu une faiblesse de ma part car ils ne songèrent plus à reculer après ça. Celui qui était le plus proche de moi est devenu assez violent. Il m’obligea à me relever en m’immobilisant les bras et les jambes. La douleur était tel que je ne voyais pas comment je pouvais m’en sortir. Le dernier est resté un peu en retrait mais je voyais très bien son sourire grandissant sur son visage. Il finit par avancer vers moi pour me caresser la joue de sa main puante. J’en avais des haut-le-cœur à imaginer ce qu’ils pourraient bien me faire…
« La seule chose que je regrette dans ce campement c’est qu’on est obligé de le quitter pour trouver des femmes… Les femmes de Kiseki sont aussi fougueuse que toi tu sais ? »
Ce brigand me donnait tellement envie de vomir que je n’ai pas pu résister de lui cracher à la figure. La réaction du complice ne se fit pas attendre, il commença à me serrer encore plus fort, m’arrachant ainsi plusieurs cris de douleur. L’autre se contenta de s’essuyer le visage en continuant de me caresser le visage. Je ne sais pas combien de temps il est resté à me regarder comme ça mais ça m’a parut une éternité. La suite n’était pas plus enviable. Il laissa sa main glisser le long de mon cou et terminer sa course à l’intérieur de ma robe. J’ai fermé les yeux pour essayer de penser à autre chose mais chaque fois, l’image de sa main baladeuse me revenait à l’esprit.
Lorsqu’il commença à baisser son pantalon, une sorte d’instinct de survie commença à m’agiter dans tous les sens malgré mes blessures mais ce n’est pas ça qui me donna plus de temps. La porte du baraquement s’ouvrit brutalement dans un bruit assourdissant. Mes tortionnaires cessèrent subitement toute activité et s’écartèrent de moi sans avoir commencé ce qu’ils comptaient faire. Je me suis laissée retomber ses mes fesses avec un certain soulagement. Cela dit, ce fut de courte durée. Le pervers n’avait même encore finit de remonter son pantalon que leur chef pénétra comme une furie à l’intérieur de ma cellule. Il lança à peine un regard à ses deux hommes et se jeta sur moi. Il me prit à la gorge et me souleva d’un bras à quelques centimètres du sol. Je n’avais qu’une seule envie, lui envoyer mon pieds dans les valseuses mais ça manquait un peu de diplomatie. Je savais que je n’étais pas en position de faire la maligne. Je me suis agrippée à sa main pendant qu’il me parlait histoire que je ne meurs pas aussi bêtement.
« Je sais que tu as un complice ! Cette nuit ce sont encore 6 de mes hommes qui y sont passés ! » « Vous m’en voyez désolée… Vous êtes sûr que c’est mon complice ? »
On ne se refait pas, je ne pouvais pas m’empêcher de me moquer de lui, c’est la seule chose qui me reste, ma dernière défense. Son visage était rouge de colère et une veine saillante sur son front m’indiquait que son rythme cardiaque atteignait des sommets. C’était vraiment un spectacle hilarant. Enfin, pas pour tout le monde vu qu’il me plaqua contre le mur violement. Mes pieds retouchèrent le sol et me permirent de respirer.
« Tu te bornes à faire la fière ? Tu as plutôt intérêt à me dire ce que je dois savoir sur lui sinon… Sinon je laisse ces deux hommes finirent ce qu’ils ont commencés et je demande ensuite à tout le reste du campement de te passer dessus ! Maintenant, si tu te montres coopérative, je te promets qu’aucun de mes hommes ne te fera plus jamais du mal. C’est un bon arrangement tu ne trouves pas ? »
Même si je savais que c’était des mensonges, je ne pouvais m’empêcher de prendre en compte ce qu’il me disait. J’avais envie de tout lui raconter jusqu’à ce que mes yeux tombent sur la plume émeraude de Shigeru. J’ai alors relevé la tête vers le chef avec un grand sourire pour lui montrer qu’il n’arriverait pas à me briser aujourd’hui. Ce qui le mit encore plus en rogne bien sûr. Il relâcha sa poigne autour mon cou et me gifla. Avec mon visage bosselé, je n’ai même rien senti. Il quitta ensuite la cellule. J’ai été surprise qu’il me laisse sans rien me faire. Apparemment c’était parce qu’il n’avait pas envie de se salir les mains car avant de refermer l’énorme grille qui me servait de porte, il se retourna vers ses deux hommes.
« Faites lui regretter de s’être frottée à nous… »
Ca a été comme un déclique pour les deux hommes, ils n’attendirent même que leur chef soit sorti pour me sauter dessus. Chose que j’ai préféré attendre avant de passer à l’attaque. Debout appuyée contre le mur, j’avais un avantage qu’il ne soupçonnait même pas. Le parfait contrôle de mes bras et l’envie de les tuer. Lorsque le premier posa sa main sur ma cuisse, moi poing s’écrasa sur sa gorge. Il se mit alors son cou entre ses mains en espérant qu’il arriverait à recommencer à respirer. Malheureusement pour lui, le sang s’infiltrait déjà dans ses poumons et il se noierait dans son propre le sang. En voyant cela, le deuxième s’enragea et fonça droit sur moi dans la ferme intention de me maitriser. Je pense qu’il a du prendre ses rêves pour des réalités… J’ai eut l’impression que mes bras avaient été entrainé à faire ça. Dès qu’il fut sur moi, j’ai prit son visage entre mes mains et je lui tordu le cou d’un coup sec. Ce bruit si caractéristique que font les os dans un cas comme celui-ci, résonna à travers toute la prison. Il s’écoula ensuite et le silence s’installa.
Non sans une certaine difficulté, j’ai récupéré la clé de la porte, un de leur kunai et la plume que Shigeru m’avait léguée. Je me suis ensuite lancée dans une fouille minutieuse de tout le baraquement. Je savais que tout mon matériel était là quelque part. Par chance, ce n’était pas très grand. Deux couloirs, quelques cellules et un unique placard. J’avais l’intime conviction que c’était là qu’ils avaient caché mes affaires. Je me suis approchée de la porte qui semblait déverrouillée et je l’ai ouverte. Tel fut ma surprise de découvrir qu’il ne s’agissait pas d’un simple placard mais de la salle de gardes. Deux hommes étaient assit à une table à l’intérieur. Croisant leur regard, je me suis empressée de refermer la porte. Ils m’avaient vue. J’ai soupiré à l’idée que j’allais encore devoir me battre…
La porte s’ouvrait dans mon sens. Lorsque le premier voulu sortir, je me suis contentée de la reclaper brutalement sur son visage. Pour le deuxième, ce fut un peu différent mais tout aussi rapide. Dès qu’il essaya de sortir, j’ai lancé mon kunai qui alla se logé directement dans sa gorge. J’ai ensuite pu pénétrer dans cette salle. Même si je m’étais trompée en pensant que c’était un placard, j’avais raison sur le fait que mon équipement s’y trouvait. La première chose que j’ai fait c’est d’invoquer un allié. J’ai répandu un peu de mon sang sur un parchemin d’invocation et j’ai commencé à signer.
« Kuchiyose no Jutsu : Kiri kiri no mai. »
Un nuage de fumée se propagea autour du parchemin et Kamatari en sortit par un petit bon aérien. Il retomba ensuite sur ses deux pattes arrières à coté de moi. C’est une loutre blanche d’environ 1 mètre de long portant une longue veste noire aux motifs rouges. Sur son petit front, Kamatari porte un bandeau de Suna témoignant qu’il est bel et bien une loutre ninja. Mais le plus étonnant est sans doute son arme. Mon compagnon porte une faux de sa taille qui lui permet de lancer une multitude de lame de vent.
« Et ben ? T’es en piteux état ma petite Temari… » « Tu vois quand je te disais qu’il fallait se méfier de ses fréquentations… Tu m’aides à raser ce camp ? » « C’est partit ! »
J’ai ramassé mon sac et mon éventail avant de me servir de celui-ci comme une béquille. J’ai ensuite quitté la prison. Leur manque d’effectif me permit de me faufiler à l’abri dans regards. Il fallait que je fasse comprendre que l’attaque était pour bientôt et je savais comment faire. J’ai appelé Haru pour qu’elle me rejoigne et lorsqu’elle se posa à coté de moi, j’ai glissé dans son bec la fameuse plume émeraude. Après ses petites caresses habituelles, elle s’envola et lâcha la plume prêt de Shigeru.
« Il est temps de passer à l’attaque. Futon : Gyakufuu ! »
M’appuyant contre un rocher, j’ai ouvert mon éventail et lancer une bourrasque surpuissante qui arracha à nouveau toutes les tentes et emporta plusieurs brigands. Il n’allait plus en rester beaucoup si ça continuait… A mes cotés, Kamatari se tenait prêt à attaquer. Haru décrivait des cercles au dessus de moi et je pense que Tanak ne doit pas être loin lui aussi.
Minomura Shigeru Anbu - Modo Pervers
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Lun 31 Aoû - 19:56
Musique d'ambiance : Bleach OST - Destiny Awaits __________________
La nuit suivait son cours, et il ne trouvait aucun moyen pour l’éliminer discrètement avant de s’occuper du reste. Ce sagouin ne se déplaçait jamais seul. Il avait toujours son second et un garde du corps avec lui. Il devrait sans doute se révéler au grand jour, mais sans Temari, il risquait de se faire avoir. Ils étaient trop nombreux, même pour lui. Et ses jutsus de masse avaient une grande consommation de chakra. Il vit deux hommes rentrer dans la cellule peu avant le lever du soleil, suivi peu après du leader qui ressortit rapidement avec la tête de quelqu’un qui va faire un infarctus à force de s’énerver. Soudain, un reflet vert attira son attention. C’était la plume, lâchée par Haru. A peine l’eut-il attrapée qu’une bourrasque de vent violent termina d’arracher la plupart des tentes encore debout.
« Bon ben, adieu la discrétion, et place au vrai combat. »
« Hein ? Tu dis quoi Sa… Bon Dieu, t’es qui toi ?! »
« Je suis un, je suis tout, je suis rien, et je vais faucher ta misérable vie, mon garçon. »
Il n’eut pas le temps d’appeler à l’aide, Shigeru, ayant repris sa forme normale, dégaina Akanagareboshi et la planta dans le corps du brigand. Il était jeune, malheureusement, mais il avait un fond mauvais pour être venu ici. Il essuya sa lame sur le corps de l’homme et s’en éloigna. Il devait essayer de retrouver la kunoichi, l’ennui, c’est qu’elle était à l’autre bout du camp, et qu’entre eux, il y avait plusieurs cibles qui avaient décidées de venir danser avec eux.
« Doton, Doryûtaiga no jutsu. »
Le sol devant lui devint un torrent de boue qui emporta quelques tentes et plusieurs brigands qui avaient voulus l’arrêter. Ils se noyèrent et leurs corps furent emportés à l’extérieur de la base. Sépulture improvisée, parfaite pour eux. Il apercevait Temari de là où il était. Il fila vers elle, mais un homme se dressa devant lui. L’aura qui émanait de lui était le symbole d’une grande puissance. Shigeru leva son katana, l’autre fit de même et bloqua son attaque.
« Bordel, qui es-tu, illustre inconnu ? »
« Le numéro deux de la base, le bras droit de notre chef bien-aimé, je suis Uchiro Tanio. »
« Quel nom à coucher dehors… »
« Tu fais le malin, mais comme tu le verras… »
« … « Je suis plus fort que toi », c’est ce que vous dîtes tous. »
Nouvelle attaque, nouveau blocage. Il fallait avouer qu’il maniait bien l’épée. Et il avait un niveau de membre des Forces Spéciales. Un bon adversaire en perspective. Le shinobi du désert esquiva une attaque et réussit presque à en placer une. Mais si seulement il arrivait à grimper sur la muraille, il pourrait lancer une attaque venue d’en haut, ce qui doublerait la puissance du coup de la lame. Il fallait amenait Uchiro à cet endroit, sans donner l’impression de céder du terrain.
« Suiton, Suishouha no jutsu ! »
L’attaque avait été porté avec une telle rapidité qu’il n’eut pas le temps de réagir ets e retrouva plaqué contre le mur de pierre. Le bon côté des choses, c’est qu’il était là où il voulait, le mauvais, c’est que le Suiton pouvait facilement venir à bout d’un Minomura si elle était bien portée, ce qui fut le cas. Mais l’ennemi n’en resta pas là. Il envoya un kunai cinq mètres au-dessus de lui. Pas grave au premier coup d’œil, mais cela enclencha les parchemins explosifs qui avaient été cachés ici. Une grande partie de la muraille rocheuse où il se trouvait s’effondra sur lui. Assommé par la roche, il se retrouva coincé sous les débris et s’évanouit.
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Quelle tranquillité. Il n’avait plus mal, ne ressentait plus rien. Le calme complet. Le repos idéal lui tendait les bras. Quoique, il avait la vague conscience que quelque chose s’écoulait de son corps. Son sang ? Donc sa vie ? Probable. Il voyait une lueur au bout du tunnel, si c’en était un. Il avait envie d’y aller. Mais… Quelle pitoyable façon de mourir. Il voulait mourir par l’épée, en défendant ce qui lui est cher, pas enseveli sous des rochers. Et si tout cela était un rêve ? Oui, il aurait rêvé cette mission, ses conséquences. Il allait se réveiller et partir manger quelque part, avant d’aller faire son rapport, comme d’habitude. Et la lueur qu’il voyait, c’était le soleil qui passait à travers ses paupières. S’il se dirigeait vers ça, il se réveillerait. Mais alors pourquoi quelque chose le retenait et le tirait vers en bas ? L’Enfer ? Mais non, impossible, il rêvait.
« Petit imbécile. Tu ne rêves pas, tu meurs. »
« Que… ? »
« Tu me connais, je suis une part de toi. »
« Un parasite plutôt. »
« Il » disparut. Mais il lui avait laissé un doute. Devait-il se laisser mourir, ou au contraire, s’accrocher à la vie. L’Autre bien sûr, préfèrerait la seconde solution. Ceci dit, il était encore jeune et avait encore pleins de choses à voir. Il revenait vers la douleur. Maintenant il sentait vraiment son sang s’écouler.
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Le rocher qui l’avait assommé lui avait ouvert une plaie sur l’arcade gauche. Mis à part le choc plutôt violent, la blessure était superficielle mais saignait abondamment. Mais ce n’était pas le plus important. Une pierre aussi tranchante qu’un rasoir s’était profondément plantée dans son dos, et saignait beaucoup elle aussi. Il essaya de se relever, mais c’était lourd. Et il n’était plus au meilleur de sa forme. Rassemblant ses forces, il essaya une dernière fois, et cela marcha. Il voyait, au mieux qu’il pouvait aveuglé par le sang, Uchiro Tanio se retourner, surpris de le voir « revenir à la vie », alors que toute trace de son chakra avait disparue.
« Que ta flamme soit le symbole de ma volonté, que ta lame soit le reflet de mon âme. Pourfends l’ennemi, Akanagareboshi. »
Sa lame se transforma en une lame de plasma, de la même taille environ. La garde représentant une tête de faucon aux yeux d’émeraudes se transforma en une magnifique paire d’aile. Il s’avança, lentement, de son adversaire en faisant ressortir vers ce dernier toute la haine qu’il ressentait. Son visage était fermé, mais ses yeux, s’ils en avaient eu le pouvoir, auraient tués n’importe qui.
Il s’élança vers lui. Uchiro para avec peine le coup. Son épée de plasma grignota un peu l’acier de katana de sa cible. Seule un certain acier pouvait résister à son Shikai, plusieurs ninjas le possédait, mais le second du camp n’en avait pas visiblement. Plusieurs coups s’enchaînèrent, et ce qui devait arriver arriva : la lame du Tanio s’envola, coupée en deux.
« Entends le nom de celui qui t’a tué, Uchiro Tanio. Je suis le Seigneur du clan Minomura, Shigeru Minomura, l’ Emeraude de Suna, fils de Shigeki Minomura, le Shinobi Pourpre. »
Le plasma surchauffé s’enfonça dans l’homme, qui eut la force de pousser un dernier cri de douleur, ainsi que de lui planter un katana dans l’épaule, avant de s’effondrer au sol. Shigeru arracha le kunai, et tomba à genoux, crachant du sang. Ce salopard de rocher avait bien fait son coup. Et puis il se rouillait, cela faisait longtemps qu’un combat ne lui avait pas donné autant de mal. Ceci dit, pas étonnant, le niveau global des shinobis augmentait.
Temari Jounin
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Mer 2 Sep - 17:01
Une fois ma petite somation lancée, nous avons eut droit un afflux toujours constant de combattants. Le fait que Kamatari et moi sommes des spécialistes en attaques à distance et qu’il n’y avait qu’un seul chemin pour nous atteindre, nous facilitait grandement le travail. Même les ninjas les plus rapides ne pouvaient pas résister aux techniques combinées que nous exécutions. Tanak aussi voulait ajouter sa pierre à l’édifice, il arrivait assez fréquent de voir un homme s’enfoncer d’un coup dans le sol pour ne plus jamais réapparaitre... A l’autre bout du campement, je voyais Shigeru courir vers moi. Il avait l’air très pressé de me rejoindre en tout cas. Avec l’une de ses techniques, il arriva à supprimer la plupart des ennemis qui ne s’étaient pas encore heurtés à notre barrière de vent infranchissable. Mon coéquipier avait créé un véritable torrent de boue qui avala ces brigands pour les recracher un peu plus loin, noyés. Cependant, c’était loin d’être finit. Il restait encore au moins une personne à abattre. Une personne qui n’était pas encore sortie de son trou, le chef. J’étais prête à lui laisser ce plaisir, comme c’était prévu par le plan initial. Mais si jamais il ne pouvait s’en occuper pour une raison ou une autre, j’étais prête à affronter ce salopard…
Le destin semble avoir voulu en décider ainsi. Shigeru n’était plus qu’à une dizaine de mètres de moi quand je me suis risquée à un petit signe amical de la main. Sortit de nulle part, un ninja ne lui barra la route et l’obligea à s’arrêter et à croiser le fer. Ils commencèrent à converser ensemble mais je pouvais sentir une certaine tension entre les deux hommes, l’affrontement était inévitable. J’aurais bien voulu lui venir en aide mais je voyais déjà mon futur ennemi se profiler au loin, le chef du village. Rouge de colère, il avait également une sorte d’aura de flammes qui tournait autour de lui. Malgré toute cette rage qu’il vomissait par chaque pore de sa peau, il marchait lentement sans me lâcher du regard. Sa lenteur me permit d’apprécier le début du combat de mon compagnon.
Le combat débuta par un échange au sabre au cours duquel Shigeru ne semblait pas arriver à prendre le dessus. J’en suis venue à m’inquiéter pour lui, il ne m’avait jamais dit être un expert en Taijutsu… J’avais envie de lui crier de changer d’approche mais cela voudrait dire que je n’étais pas capable de croire en ses capacités. On pourra dire ce qu’on voudra, la seule qui n’a pas été à la hauteur, c’était moi… L’affrontement se poursuivait. J’avais l’impression que l’ennemi de Shigeru ne comptait pas lui laisser prendre l’avantage. Il exécuta un sort de Suiton qui plaqua mon ami contre la muraille, avant de lancer un kunai au dessus de lui pour provoquer un éboulement. J’ai du me mordre la langue pour m’empêcher d’intervenir quand j’ai vu qu’il ne réagissait plus sous les gravats… De toute manière, je n’aurais pas pu car je devais maintenant affronter mon propre ennemi. Après un signe de tête complice entre Kamatari et moi, nous sommes passés à l’attaque
Notre technique combinée fila droit sur notre adversaire qui ne bronchait même pas. Au dernier moment, il effectua un vague mouvement du bras et commanda aux flammes qui tournoyaient autour de lui. Nos techniques respectives se rencontrèrent et c’est bien évidemment celle de Katon qui l’emporta. Il n’a même pas semblé faire un effort pour contrer l’une des plus puissantes combinaisons que je pouvais lui envoyer. Pendant que mon visage se transformait pour exprimer petit à petit de la terreur, le sien se voyait affublé d’un grand sourire sadique qui allait d’une joue à l’autre. Dans mon état, je ne pouvais relancer un Dai Kamaichi sans m’évanouir. J’avais déjà utilisé beaucoup de chakra et mon corps supportait mal que j’essaye de bouger.
Le chef ne modifia pas sa foulée et continua d’avancer aussi lentement vers moi. Je voyais clairement dans ses yeux qu’il pensait avoir gagné. Il y avait des raisons de le croire. J’étais pratiquement à court de chakra, il maitrisait à merveilles l’affinité qui constituait ma plus grosse faiblesse et il était indemne. Je pouvais être aussi confiante que je le voulais, les faits étaient là. Peut-être aurais-je pu le défier en combat singulier si je n’avais pas l’impression que les côtes allaient toutes se briser d’un coup.
J’ai reculé jusqu’à la muraille. Je ne savais aller nulle part d’autre. Quand il me vit acculée et me laisser tomber sur les fesses dans le sable contre un rocher, il ne put s’empêcher de rire grassement. Il se planta alors à environ deux mètres avec une attitude triomphante. Je le voyais savourer cet instant. Il jubilait littéralement en me voyant dans cette position de faiblesse. De plus, son aura flamboyante commençait à me donner chaud…
« Je regrette de ne pas t’avoir tuée plus tôt mais cette fois-ci, je ne reculerai pas. Tu as tué mes hommes, tu as détruit à plusieurs reprises mon campement et tu as détruit mes rêves ! C’est impardonnable ! Je vais te faire rôtir tellement lentement que tu me supplieras de t’achever ! »
Ses narines se dilatèrent. Il me faisait penser à un dragon qui allait cracher du feu. Ce n’était même plus de la haine que je lui inspirais. Il semblait triste et dégouté. Il leva alors sa main en l’air et provoqua une réaction dans les flammes qui l’entouraient. Elles se muèrent en un fin serpent de feu. J’avais comme l’impression qu’il allait s’en servir comme fouet mais il était peut-être temps de refermer le piège que je lui avais tendu. Lorsqu’il lança son attaque, j’ai vu la surprise sur son visage quand il s’est aperçu du sourire en coin que j’affichais.
« Raiton : Denjishaku ! »
Un kunai est sortit du sable et s’enfonça dans son tendon. Il commença alors à hurler et à envoyer sa technique dans tous les sens qui augmenta d’un coup de puissance à cause de la douleur. Le fouet me toucha à l’épaule mais rien de grave. C’était un sacrifice que j’étais prête à faire pour la poursuite de mon plan. Il ne s’était pas encore rendu compte qu’en se dissipant ainsi, il venait d’activer la mèche d’un parchemin explosif. La fine cordelette noire imbibée d’huile se consuma très rapidement et mit feu au parchemin qui se trouva pile sous les pieds du ninja. Celui-ci s’enfonça alors jusqu’au épaule dans le sol. Je le voyais se débattre dans tous les sens pour essayer de ramener ses bras à la surface mais en vain. Je me suis alors levée pour épousseter ma robe et lui fournir une petite explication.
« Tu t’étais tellement mit sur un piédestal que tu te sentais invincible. Alors ? Comment est la chute ? » « Je vais te… » « Chuut, ne lances pas des promesses que tu ne sauras pas tenir… Laisses moi plutôt t’expliquer pourquoi tu as perdu. Ca commence au moment où tu m’as jeté en cellule. J’avais toute suite remarqué l’odeur du feu que tu portais sur tes vêtements. Au début, je n’y ai pas prêté attention. Ca pourrait paraitre normal pour quelqu’un qui vit en plein air. Là où j’ai compris que cette odeur n’était pas normal c’est quand je ne l’ai pas retrouvée sur de vulgaires brigands. Alors soit tu t’entrainais souvent à la maitrise du Katon, soit tu t’occupais du barbecue avec tes copains. J’ai pensé que la première possibilité était la sensée, tu ne m’en voudras pas… »
Je voyais dans ses yeux qu’il avait abandonné l’affrontement. J’espérais que c’était bel et bien le cas. Si jamais il arrivait à se sortir de son trou, j’étais définitivement foutue. Cela dit, les larmes qui commençaient à couler le long de son visage ne me paraissait pas être de la comédie. J’ai ramassé mon éventail pour l’utiliser à nouveau comme une béquille.
« Quand je suis sortie de ta prison, j’ai tout de suite réfléchit à un moyen de te vaincre tout en économisant mon chakra. J’ai donc utilisé ta propre maitrise Katon contre toi. Avant de déclencher les hostilités, j’ai enfuit un kunai dans le sol et j’ai demandé à Tanak, mon ver des sables, de créer un trou à un mètre de celui-ci, du coté de la muraille. J’ai eut peur qu’il soit trop petit pour une baleine dans ton genre mais ca à l’air d’aller hein ? »
Kamatari est venu prendre place à mes cotés pour apprécié le spectacle pitoyable qu’il nous offrait. Il se dressa sur ses pattes arrières avec sa faux à la verticale. Ma loutre avait parfaitement joué son rôle. Après m’avoir soutenue pendant les premières vagues de brigands, elle a réussi à se faire oubliée. Elle ne devait que me servir de soutient que si le plan ne marchait pas. Autant dire qu’il m’aurait fallu énormément de chance pour que ce plan B fonctionne contre un utilisateur de Katon…
« Ensuite, j’ai caché un peu partout des mèches explosives que j’ai bien entendu reliées à un parchemin. Il me fallait juste t’amener au bon endroit et t’obliger à allumer au moins l’une des mèches. C’est la que le kunai est intervenu. Avec ma technique d’aimant, Denjishaku, je l’ai fait sortir du sol pour qu’il se plante dans ton tendon. Au cas ou ça n’aurait pas marché, je gardais tout de même une mèche tout prêt de moi mais comme tu le vois, je n’ai même pas eut besoin de l’utiliser. Sais-tu ce que je te réserve après ? » « Attends ! » « Kamatari… »
J’ai jeté un œil à mon ami animal qui acquiesça. Il avait très bien comprit ce que je lui demandais. Je suis alors partie à la rechercher de Shigeru à la vitesse d’une mémé malade. Pendant ce temps là, Kamatari s’exécuta et trancha la tête du chef avant de me rejoindre pour que l’on marche de front. La mission était enfin terminée et nous étions encore tous les deux vivants. Quand j’ai retrouvé mon partenaire, il était à genoux en train de cracher un peu de sang. Son ennemi était allongé un peu plus loin. Je me demande pourquoi je m’étais faite du souci pour lui. Le sourire retrouvé, je me suis dépêchée de le rejoindre en étouffant au maximum mes gémissements. Je regrettais tout de même ne pas avoir pu assister à la fin de son combat. Je me demandais comment il avait réussit à reprendre le dessus.
« Désolée, je ne suis pas aussi jolie qu’avant mais j’espère que tu voudras bien prendre place sur mon destrier avec moi ? »
Comme s’il savait qu’on parlait de lui, Tanak sortit à quelques centimètres du sol à peine pour nous permettre de monter facilement sur son dos. Je me suis alors retournée vers Kamatari et Haru qui venait de se poser.
« Merci à tous les deux, vous avez été formidable. Je vous rends votre liberté. » « D’accords, à la prochaine maitresse ! »
Ma loutre ninja disparu dans un nuage de fumée sans attendre plus longtemps mais Haru manifesta son envie de rester à mes cotés. Elle s’installa même à l’avant de Tanak pour nous montrer sa détermination. Cela m’arracha un petit sourire attendri.
Minomura Shigeru Anbu - Modo Pervers
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Dim 6 Sep - 18:22
Spoiler:
Désolé, une grosse panne d'inspiration en plein milieu, je n'arriverai guère à faire mieux.
Il n’avait pu regarder le combat de Temari, occupé qu’il était à changer de monde et à terminer le sien contre Uchiro. Il était à genoux, à côté de sa victime, pendant que Temari se battait avec le leader, possédant une forte affinité Katon. Il admira la ruse de sa sœur d’arme qui piégea l’homme. Celui-ci fut décapité par sa loutre ninja. Il se demanda vaguement ce que cela faisait d’être décapité, la sensation éprouvée…
Temari s’avançait vers lui, semblait-il. A l’est, l’aube pointait son nez, assez rapidement. La lumière céleste illumina le fort, rouge du sang des hommes qui avaient combuttus en ce lieu pour stopper deux ninjas venus les exterminer. Dans l’air, il y avait une odeur métallique. Du sang. Lui-même en était couvert. Le sien ? Celui d’un autre ? Probablement les deux.
« Désolée, je ne suis pas aussi jolie qu’avant mais j’espère que tu voudras bien prendre place sur mon destrier avec moi ? »
« La beauté est avant tout intérieure, Tema-chan. »
Il ne répondit pas immédiatement à sa question. Il se leva péniblement et s’approcha, titubant, du corps d’Uchiro. Là, il se baissa, et ramassa les deux morceaux de katana. Une sorte de tradition à lui : il ramassait l’arme du vaincu, la réparait si besoin était, et s’en servait. Ainsi, d’une certaine manière, l’esprit de ces combattants vivait encore. Il se rendait maître de ces katanas bien que des fois, certains le rejetaient à leur manière. Il mit ces deux morceaux dans son sac et se redressa. Il se tourna ensuite vers Temari. Mirai, qui avait profité de Tanak pour revenir, vint s’asseoir à côté de lui, et Akahane se posa sur son épaule.
« Wouhooouuuuh, Tanak, mon ami. Et Temari aussi, tu es là ? J’suis fichtrement content de vous voir tous autant que vous êtes. »
Il avait enfin percuté sur le fait qu’il était encore en vie. La joie, telle une fontaine intarissable, sortait par tous les pores de son corps. Qu’était-ce que la vie ? Un ensemble d’atomes, de gènes et autres choses tout aussi petites. C’était la définition biologique, mais le sentiment de vie ? On n’y prêtait guère attention, mais on pouvait la perdre à tout instant. Une fois que l’on prenait conscience de cela, le goût de chaque chose que l’on touchait, buvait, sentait, prenait une saveur particulière, plus prononcée. On mordait la vie non pas à pleine dent, mais avec tout son corps. On se sentait vibrer. On sentait l’air passer dans les poumons, le sang circuler dans les veines…Tout. Voilà ce que voulait vraiment dire se « sentir vivant ».
« Je sais pas pour toi, mais je meurs de faim. Et de soif aussi… Enfin de tout hahahahaha. Allez, je vous invite tous au resto, on va manger, boire et dormir jusqu’à plus soif. En route vers Kiseki. »
Il monta derrière Temari sur le dos de Tanak, accompagné de ses animaux, et l’animal prit la direction du village, désormais libéré de ses brigands.
*********
Le noir total, juste quelques lueurs éparses. Devant une de ces lueurs grandissait une ombre. Celle-ci s’avançait vers lui, lentement. Elle étendit une chose, qui l’attrapa.
*********
Shigeru fut réveillé par un fort picotement à l’épaule gauche. Il sentait quelque chose, une énergie mauvaise, essayer d’en sortir. Mais ce ne pouvait pas être lui, il était encore jeune pour que cela s’accomplisse. Les prémices même de cette chose devaient arriver plus tard, beaucoup plus tard.
Ils arrivèrent tôt à Kiseki. Il regarda la rue et demanda à Temari :
« Tu veux aller manger où, finalement ? »
Temari Jounin
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Lun 7 Sep - 10:18
Shigeru semblait l’avoir prit sérieusement quand je me suis moquée de la tête que je tirais. Il me jeta le cliché en pleine tête comme quoi la beauté était intérieure. J’aurais franchement trouvé ça plus mignon qu’il me dise qu’on ne remarquait presque rien ou qu’il me trouvait jolie quand même. Il aurait même pu me taquiner en disant « qu’il arriverait à s’y faire ». Non, sur ce coup là, j’étais un peu déçue. J’ai remit ça sur la fatigue et les blessures dont nous souffrions tous les deux. C’était un miracle que nous trouvions encore la force de tenir debout. Il ramassa péniblement deux morceaux de katana qui trainaient au sol et les rangea dans son sac. Après ça, il sembla retrouver ses marques.
« Wouhooouuuuh, Tanak, mon ami. Et Temari aussi, tu es là ? J’suis fichtrement content de vous voir tous autant que vous êtes. » « Oula Shigeru… Tu as forcé sur le saké pendant que j’avais le dos tourné ? »
Avec un léger sourire amusé sur le visage, je n’arrivais cependant pas à partager son enthousiasme. Bien sûr que j’étais contente d’avoir enfin terminé sa mission, mais le simple fait de bouger le petit doigt m’infligeait une violente douleur… Peut-être m’imaginait-il morte ? Vaincue par ce qui leur servait de chef. C’est la première fois que je le voyais aussi enjoué. Ca ne devait pas être triste chacune de ses fins de mission ! Il avait envie de fêter ça d’ailleurs. Il voulait aller boire et manger à Kiseki.
Nous nous installâmes tous sur le dos du pauvre Tanak. Il n’en mourrait pas mais je voyais bien qu’il n’était pas spécialement à l’aise en transportant autant de monde. Ca avait été une dure journée pour lui aussi. Je me suis retournée de façon à faire face à Shigeru, au cas où il voudrait parler mais il tomba dans une sorte de somnolence. Je me suis alors couchée en regardant le soleil se lever. Personnellement, ça ne me ravissait pas plus que ça d’aller à Kiseki. Je remarque que je suis encore un peu trop attachée à mon image pour m’afficher comme ça. Voir des gens avec une robe déchirée et un visage couvert de bleus… J’ai envie qu’on garde une bonne image des ninjas de Suna. De plus, le sable commençait à s’infiltrer et infecter mes plaies. La douleur devenait vraiment insupportable. En arrivant à destination, mon coéquipier se réveilla.
« Tu veux aller manger où, finalement ? » « Pour être franche, j’aimerai qu’on rentre à Suna… »
Il se faisait une telle joie de fêter notre victoire et moi j’arrivais avec mes gros sabots... J’arborais une mine désolée. Je m’en voulais de jouer les rabat-joies mais je n’avais vraiment pas le cœur à ça pour le moment. J’ai tout de même réfléchit à une solution. Je me suis redressé convenablement et j’ai levé les yeux vers lui en espérant ne pas entamer sa bonne humeur.
« J’ai une idée… On rentre à Suna et pendant que je prends une douche et que je change de vêtements. Tu nous prépare un festin digne de notre victoire. Quelque chose qu’ils ne pourront pas nous offrir dans les auberges miteuses de ce village. Tu en penses quoi ? Tu m’as dit que tu aimais cuisiner non ? Avec ce que ce que tu m’as fait gouté, je suis certaine qu’il n’y a pas un seul cuisinier de Kiseki qui t’arrive à la cheville ! »
Après avoir lancé un vague regard dans la direction de Kiseki, j’ai planté mes yeux dans ceux de Shigeru. J’ai ensuite sortit mon visage de bébé chien implorant son maitre pour l’occasion. J’avais envie qu’il accepte mon idée. Après tout, je ne la trouvais pas si mauvaise que ça. On n’allait pas devoir supporter ces bouseux trop bavards dans une vieille auberge qui tombe en ruine.
« En plus, je pourrais m’occuper de tes blessures pendant le voyage avec le chakra qu’il me reste… Alors on va chez toi ou chez moi ? »
Ma dernière question aurait pu paraitre tendancieuse lorsqu’on n’a pas écouté la conversation jusqu’au bout mais nous étions juste ami, Shigeru devrait arriver à faire la part des choses normalement. J’espérais sincèrement l’avoir convaincu car il était tout simplement hors de question de retourner dans ce village de civils comme je l’étais. En commençant à malaxer mon chakra, je lui ai fait signe d’approcher s’il voulait que je le soigne. S’il voulait vraiment aller manger dans ce village, je ne le retiendrai pas. Après tout, la mission est terminée. Peu importe la personne qui fera le rapport aux autorités. Surtout que d’après ce que j’ai comprit, mon ami n’était pas vraiment du genre fidèle au poste. Ils pourront certainement comprendre le fait qu’il ne m’accompagne pas pour quelque chose comme ça.
Minomura Shigeru Anbu - Modo Pervers
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Dim 13 Sep - 11:32
Spoiler:
Désolé du retard de la réponse ^^. Et aussi, veuillez pardonner les inexactitudes dans le temps de préparation du repas, mais c'est un manga après tout.
Alors qu’il lui demandait où elle voulait aller manger, Temari lui répondit rapidement qu’elle préférait franchement rentrer à Suna. Son sourire s’entacha un peu, mais elle eut rapidement une idée.
« J’ai une idée… On rentre à Suna et pendant que je prends une douche et que je change de vêtements. Tu nous prépare un festin digne de notre victoire. Quelque chose qu’ils ne pourront pas nous offrir dans les auberges miteuses de ce village. Tu en penses quoi ? Tu m’as dit que tu aimais cuisiner non ? Avec ce que ce que tu m’as fait gouté, je suis certaine qu’il n’y a pas un seul cuisinier de Kiseki qui t’arrive à la cheville ! » « En plus, je pourrais m’occuper de tes blessures pendant le voyage avec le chakra qu’il me reste… Alors on va chez toi ou chez moi ? »
Son visage s’éclaira de nouveau. On aurait dit un gamin pour qui Noël avait été avancé de plusieurs mois. Il serra Temari dans ses bras avant de lui répondre d’une voix joyeuse :
« Temari, je ne t’ai jamais autant aimé qu’en cet instant. Va pour le repas par bibi. Je vais te préparer un repas à te rouler par terre. Quant au lieu… Écoutes, rentres chez toi, prends ta douche, et ne viens pas avant deux heures, que j’ai le temps de tout préparer. Et aussi, tu viendras ici (il écrivit sur un morceau de papier). C’est à l’opposé de la propriété de mon clan. C’est là que je viens pour être seul et méditer. »
Il lui sourit à nouveau et, dans le même temps, il donnait de son chakra à Tanak pour que ce dernier aille plus vite sans trop se fatiguer.
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Le crépuscule pointait son nez lorsqu’ils arrivèrent. Tanak fut renvoyé dans son parchemin, ou là où il devait aller (Shigeru n’avait jamais compris le système des Kuchyoses, où vivait l’invoqué et tout…). Il mit sa main sur l’épaule de la jeune femme et lui dit un « A tout-à-l’heure » avant de s’éclipser vers les magasins. Il ne savait pas totalement quoi faire, mais il trouva rapidement un repas qui serait, probablement, délicieux.
Il acheta ses ingrédients et se retrouva confronté devant le choix de la boisson. Le saké serait trop standard, mais il ne voyait pas quoi prendre. Il y avait peut-être ce jus de raisin alcoolisé, qui venait des plaines de Konoha, à l’extrême sud de leur territoire, qui s’appelait le van, ou le vin, il ne se rappelait plus du nom. Il décida d’en prendre deux bouteilles, tout en espérant qu’il serait bon, car il n’y avait jamais goûté. Ceci dit, vu le prix… Il avait intérêt à être délicieux. Chargé de ses paquets, il prit la direction de sa « base secrète ». Il vérifia qu’il n’était pas suivi et tourna dans une ruelle. Son chien le suivait d’une allure joyeuse, et son faucon tournait au-dessus de lui. Il fit plusieurs détours, car il ne voulait pas que quelqu’un sache où il allait parfois dormir ou méditer pendant ses heures de service. Son supérieur donnerait cher pour savoir cela. Très cher même. Et Shigeru n’aurait plus jamais la paix. Il prit ses clés et les fit rentrer dans la serrure. La porte s’ouvrit sans un bruit et il rentra dans le bâtiment. L’extérieur pouvait paraître vétuste, mais l’intérieur était magnifique. Tout droit se trouvait un jardin intérieur, avec plusieurs arbres, une petite mare, qui faisait aussi le tour du jardin en imitant une rivière, de l’herbe et diverses plantes. Sur la droite on avait une salle d’entraînement, sur la gauche, celle de méditation. Derrière le jardin se trouvait un escalier, qui amenait au lieu de vie de la maison. L’escalier amenait directement dans un grand salon-salle à manger. Une porte le séparait de la cuisine, dont il prit la direction. Il prit une courte mais efficace douche dans la salle de bain qui se trouvait après la cuisine, revêtit des vêtements propres et frais et s’attela à la préparation du repas.
C’était des spécialités étrangères dont il avait appris la recette et qu’il avait perfectionnées pendant ses multiples missions dans les autres pays. Il allait commencer par une salade de Kiri (salade norvégienne), composée d’un avocat coupé en dés, assaisonné de citron, mélangé à du maïs, avec de la salade verte. Il découpa également du saumon qu’il disposa en étoile, le tout arrosé d’une sauce. Le deuxième plat était un filet de dinde aux tagliatelles paysannes, plat originaire d’Etsuraku no kuni, pays situé au nord de Tsuchi no kuni, derrière une chaîne de montagnes. Il était composé de blanc de poireaux fondus couvert avec un peu de beurre et mélangé à des champignons. Il fit cuire en même temps son filet de dinde. Il versa un peu d’alcool dessus, de la crème fraîche et s’attela à la cuisson des pâtes. Il disposa le tout de manière esthétique et prépara une salade de fruits pour le dessert. Il s’arrangea pour maintenir le plat principal au chaud et alla s’asseoir un instant dans le canapé. Il en profita pour retirer son tablier rose à fleurs avec des canards dessus et ferma les yeux quelques minutes.
Quelqu’un sonna. Il se leva et descendit les escaliers. Il regarda par le judas, un katana à portée de mains, et reconnut la chevelure blonde et les yeux de Temari. Il ouvrit la porte et la fit entrer. Mirai, toujours prête à manifester de la joie, tourna autour de la nouvelle arrivante. Akahane, lui, était plus réservé et regarda la scène de l’épaule de Shigeru, où il s’était posé.
« Tu veux manger ou faire le tour du propriétaire avant ? »
Temari Jounin
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Jeu 17 Sep - 19:53
J’étais soulagée. Shigeru avait très bien prit le fait que je veuille rentrer plus tôt à Suna. Il faut dire que j’avais su user d’arguments. Quand bien même, je n’aurais jamais pu imaginer qu’il réagirait avec tant d’entrain. Il me prit dans ses bras pour me serrer contre lui. J’ai eut l’impression que mes côtes se cassaient en plus petits morceaux encore. Malgré tout, cette chaleur humain n’avait rien de désagréable, elle faisait même du bien après une mission comme celle qu’on venait d’accomplir. J’ai donc réprimé mes gémissements tant que j’ai pu et j’ai même été jusqu'à le gratifier d’un beau sourire.
« Temari, je ne t’ai jamais autant aimé qu’en cet instant. Va pour le repas par bibi. Je vais te préparer un repas à te rouler par terre. Quant au lieu… Écoutes, rentres chez toi, prends ta douche, et ne viens pas avant deux heures, que j’ai le temps de tout préparer. Et aussi, tu viendras ici. C’est à l’opposé de la propriété de mon clan. C’est là que je viens pour être seul et méditer. »
Il écrivit sur un bout de papier et me le tendit. Je l’ai étudié sur le temps qu’il m’expliquait sommairement ce que cela signifiait. Il n’aurait même pas eut besoin de terminer sa phrase. J’avais déjà comprit que c’était son petit coin à lui. J’étais à la fois surprise et touchée qu’il accepte de me laisser entrer dans son intimité. En deuxième lieu, j’ai pensé qu’il m’invitait là-bas tout simplement parce qu’il n’avait pas le choix. Le domaine des Minomura renferme peut-être des secrets qui ne doivent pas être connus d’une étrangère ? C’est souvent le cas avec les clans même si le mien relève plutôt de la notoriété publique. A force d’être resté si longtemps dans la lumière, ma famille s’est conformée pour montrer une image positive au peuple. Depuis que je suis née, c’est comme ça. Cependant, je ne doute pas qu’avant, le clan ait agit comme les autres.
« D’accords ! Je viendrai ! »
Levant le morceau de papier en l’air, j’ai concentré mon chakra à l’intérieur pour le transformer en confettis. J’avais un bonne mémoire et je n’en aurais plus besoin. De plus, s’il voulait que sa reste un endroit privé, il ne valait mieux pas que quelqu’un tombe dessus. Le vent éparpilla les petits fragments et je me suis rapprochée de Shigeru. J’avais dit que je le soignerais et je comptais bien respecter ma parole, surtout que ça me permettait d’améliorer mes capacités de soin. C’était une bête technique de Shousen, la paume divine, l’une des premières techniques que l’on apprend si on veut se tourner vers le ninjutsu médical. Plaçant ma main droite à quelques centimètres de chaque blessure, un chakra vert recouvra ma main et commença son œuvre. J’ai passé le pauvre ninja au crible pour ne rien oublier. Une fois le travail fait, il me resta encore pas mal de temps avant d’arriver à Suna. J’en ai profité pour dormir.
Quand nous arrivâmes au village, je venais à peine de me réveiller. Le soleil terminait sa course derrière l’horizon. Le temps de débarquer, je me suis retrouvée subitement toute seule. Tanak disparu dans un écran de fumée, trop fatigué pour revenir d’où il venait par la voix usuel. Puis ce fut au tour de Shigeru de s’éclipser après m’avoir dit au revoir et touché l’épaule. Enfin, c’est Haru qui me lâcha et s’envola vers d’autres cieux, surement pour trouver un endroit où dormir. En quelques secondes, je n’avais plus que le silence pour unique compagnie. Ca m’a fait bizarre mais ce fut de courte durée. Dès que j’ai approché des portes, j’ai eut droit aux complaisances et à la pitié des gardes en faction. Je leur ai répondu sèchement à chaque, inventant l’excuse de la fatigue et d’un rapport à faire. Ils ont surement pensé que j’étais de mauvais poil car ils n’insistèrent pas trop…
Pour éviter de croiser un maximum de monde, j’ai emprunté toutes les petites ruelles peu fréquentées jusqu’à mon domicile. Je suis rentrée au domaine familial cette nuit là, j’avais envie d’être pouponnée et d’avoir une belle robe. Mis à part quelques domestiques, je n’ai croisé personne de la famille. Tant mieux, je n’étais pas d’humeur à répondre à leurs questions. J’ai été trouver les deux servantes qui avait l’habitude de s’occuper de moi pour qu’elles me réservent le traitement spécial. Elles semblèrent heureuses de me revoir et ne posèrent pas de questions sur mon état, tant mieux. Je me suis ensuite dirigée dans ce qui me servait de chambre de temps en temps pour commencer à soigner mes blessures. J’ai commencé par les désinfecter à l’alcool mais je n’ai guère pu faire plus, tant la crasse collait. Quand les préparatifs que j’avais demandés furent terminés, l’une des domestiques est entrée dans ma chambre avec un déshabillé. J’ai ôté mes haillons pour passer le peignoir qu’elle tenait ouvert devant moi. Je lui ai ensuite donné ces lambeaux de vêtements pour qu’elle s’en débarrasse et je me suis rendue à la salle de bain.
En poussant la porte, les vapeurs d’eau m’arrivèrent au visage ainsi qu’une douce senteur fleurie. La baignoire avait été préalablement remplie d’eau chaude et de savon par les servantes, créant par la même occasion ce parfum agréable et cette atmosphère chaude et humide. L’eau avait l’air vraiment bouillante, j’ai préféré attendre un peu avant d’y plonger. Je me suis alors tournée vers le miroir embué se trouvant au dessus du lavabo. Après avoir essuyé un bout de la glace avec le revers de la manche de ma tenue, j’ai inspecté les blessures imprimées sur mon visage et j’ai commencé à les soigner. C’était essentiellement des blessures superficielles, ça n’a pas mit beaucoup de temps à guérir. A mon avis, je ne pourrais certainement pas dire ça pour les autres. Là où un bleu est facile à faire disparaitre, quand il s’agit de régénérer des cellules qui ont été arrachées, c’est une autre histoire. Cela dit, je ne comptais pas les soigner maintenant, elles sont invisibles sont mes vêtements et c’est le plus important.
Après avoir dénoué mes cheveux, j’ai laissé glisser le peignoir le long de mes épaules. Le spectacle horrible que m’offrait le reflet de ce corps meurtrit me fit presque mal. Un peu comme quand on regarde quelqu’un tomber, on ne peut s’empêcher d’avoir mal pour lui. Et bien, c’était un peu comme ça, je n’arrivais pas à me dire que ce corps couvert de blessures m’appartenait. Je me dégoutais même. Me détournant de cette image sordide et moi, je suis entrée dans mon bain avec précaution. Commençant par un orteil, puis un pied, puis un deuxième pied, pour finir par m’accroupir lentement et m’asseoir dans le fond de la baignoire. J’avais le corps en feu, l’eau chaude attaquait littéralement mes blessures et les réveillait. Malgré tout, j’aimais beaucoup cette sensation et j’ai été déçue qu’elle s’atténue si vite. A l’aide d’un gant de toilette tirant sur le rose pâle, je me suis lancée dans une vaste opération de décrassage. Après un simple passage, ce dernier se retrouva tout brun, trahissant le manque d’hygiène et le caractère impitoyable du désert de ces derniers jours.
J’ai barboté comme ça pendant longtemps, jusqu’à ce que l’eau devienne tiède. Mais ce n’est pas à cause de ça que je suis sortie. Mes yeux accrochèrent une horloge qui m’indiqua que le rendez-vous que m’avait donné Shigeru approchait à grands pas. Sans vouloir aller trop vite pour autant, j’ai émergé et je me suis séchée. J’ai ensuite ramassé mon déshabillé, je l’ai enfilé négligemment avant de sortir. Le changement de température me fit frissonner. La nuit devait déjà être avancée et le froid commençait à reprendre ses droits. C’était peut-être aussi à cause du fait que la salle de bain devait ressembler à un vrai sauna. Tout en reprenant les bords du peignoir, j’ai serré mes bras contre ma poitrine pour avoir un peu de chaleur sur le trajet de ma chambre. J’ai accéléré pour m’y rendre le plus rapidement.
A l’intérieur de celle-ci, un kimono d’été lilas, aux motifs floraux variés et m’arrivant aux genoux, était pendu à un cintre sur la poignée de la garde-robe. Il venait d’être repassé car je pouvais voir de l’entrée qu’il fumait encore un peu. Voyant cela, je me suis empressée de l’enfiler tout en respirant à pleins poumons cette odeur de linge propre et chaud. C’est un avant-gout du paradis comparé aux épreuves que je venais de subir. J’ai ensuite ouvert la penderie pour choisir ma paire de chaussures. J’ai opté pour une sorte de sandalettes très simple. La semelle était en bois vernis brun foncé avec un talon légèrement surélevé. Une lanière de cuir partant entre le gros orteil et le second, se séparant en deux et s’arrimant de part et d’autre de la semelle au niveau du milieu de la plante du pied, permet de ne pas trop les perdre (mais bon, il ne faut pas essayer de courir avec non plus). Elles font aussi un clapotis spécifique que je trouve apaisant lorsque je marche sur du carrelage ou une surface en bois. Cependant, il arrive que les gens trouvent ça énervant… A l’aide d’élastiques dont la couleur permet de les assortir à ma tenue, je me suis recoiffée assez rapidement. J’ai ensuite aspergé mon cou de parfum et je suis partie.
Les rues étaient presque désertes. La lune était la maitresse des cieux et à part quelques habitations et quelques bistrots qui donnaient dans la rue, elle constituait aussi la seule source de lumière. De temps en temps, je croisais aussi des hommes portaient des lanternes mais ça s’arrêtait là. Quant aux bruits, je trouvais justement Suna fort calme pendant la nuit. Parfois, on peut entendre un rire gras sortant d’une maison environnante, témoignant de la bonne humeur qui règne pendant les repas de cette famille. La simple évocation du mot repas réveilla mon estomac qui réclamait sa part. J’étais déjà en retard alors ça ne ferait rien si j’augmentais l’allure…
Le jardin secret de mon ami fut plus facile à trouver que je ne le pensais et j’avais bien fait attention à ce qu’on ne me suive pas. Dans la pénombre, j’arrivais à distinguer trois bâtiments. Je me suis dirigée vers celui qui laissait échapper un peu de lumière. Autour de moi se trouvait un vaste lieu de verdure avec des arbres, des fleurs et d’autres plantes que le manque de luminosité m’empêchait de reconnaitre. Autre détail notable, il y avait cette mare qui semblait faire le tour du jardin. Ca me faisait penser que les Minomura étaient loin d’être pauvres. Laissant pour plus tard les observations botaniques, j’ai poursuivit mon avancée et je me suis planté devant une porte en espérant que ce soit la bonne. J’ai sonné et j’ai attendu. Des bruits de pas descendant un escalier me fit dire que j’étais à la bonne adresse. Une poignée de seconde plus tard, Shigeru m’ouvrit la porte. J’ai pénétré à l’intérieur de la maison en essayant de ne pas me trébucher dans les pattes de Mirai qui tournait autour de moi. J’ai caressé la tête du chien et je me suis relevée avec un sourire pour l’ôte de ces lieux.
« Tu veux manger ou faire le tour du propriétaire avant ? » « Si le tour ne prend pas trop de temps, va pour la visite. Je meurs de faim ! »
Minomura Shigeru Anbu - Modo Pervers
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Dim 18 Oct - 11:20
« Si le tour ne prend pas trop de temps, va pour la visite. Je meurs de faim ! »
Shigeru laissa son regard promener sur Temari. Son kimono avait une belle teinte lilas et était décoré de fleurs. Les hématomes et les coupures de son visage avaient tous disparus. Avec le sourire, il la fit entrer et referma la porte derrière lui.
« Dans ce cas-là, mademoiselle, veuillez me suivre. »
Le jardin continuait dans une cour intérieure. Sur la droite de ce jardin se trouvait une salle d’entraînement. Malgré les bâtons, et le matériel plus tout neuf, la pièce et tout le reste étaient très bien entretenus. En ressortant dans le jardin, on avait devant soi une porte, qui conduisait à la salle de méditation. Il fit entrer la jeune femme et la suivit. De l’encens brûlait dans un coin. Au centre de la pièce, il y avait un coussin de méditation et un présentoir portant trois katanas de tailles différentes. Sur les murs se trouvaient des prières à ses dieux claniques ou des phrases ayant des rapports avec la méditation. Il y avait une petite musique, méditatrice elle aussi, qui s’élevait.
En continuant tout droit, on arrivait dans une bibliothèque. Les murs et les rayonnages étaient couverts de livres en tout genres. Il y avait, près d’une lampe, deux sièges ainsi qu’une table entre les deux. Encore après se trouvait la dernière pièce de l’étage. C’était la copie exacte, bien qu’en taille réduite, d’une partie de la salle des souvenirs de son clan. Il y avait, affiché, une quarantaine de photos représentant les différents chefs de clan, depuis le Frère Aîné, tous étaient de la lignée principale et étaient les aînés de leur fratrie, conformément aux règles de transmission de la direction clanique. En dessous des cadres se trouvait un court récit sur ce qu’ils avaient faits. La dernière photo représentait son père.
« Ce n’est pas à proprement parler un secret d’Etat. Alors voici mes aïeuls. Ce sont mes parents, grands-parents, arrière-arrière… Et ainsi de suite. Nous tirons notre force de nos antécédents. Nous leur devons honneur, et ainsi de suite… »
Ils ressortirent en direction de la cour intérieure, et ils prirent la direction des escaliers. Là, ils arrivèrent à la salle à manger, où un délicieux fumet se répandait. Il la dirigea vers la table et la fit s’asseoir sur une chaise.
« Donne-moi trois minutes, et je reviens. »
Il s’aperçut qu’il avait laissé son tablier rose à fleur avec des canards sur le canapé et alla le récupérer pour l’amener dans la cuisine. Là, il sortit les deux assiettes de l’entrée, contenant la salade de Kiri et les mit sur la table de la cuisine, avant de se baisser et de sortir une des bouteilles de vin. Il amena les deux assiettes dans la salle à manger et en posa une devant Temari, avant de poser la sienne. Il déboucha (ou essaya dans un premier temps), la bouteille et en servit un verre à Temari. Il se servit à son tour et s’assit.
« En espérant que le repas te plaise… »
Temari Jounin
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Lun 19 Oct - 15:19
Très courtoisement, il m’invita à le suivre pour qu’il me fasse découvrir les recoins de son petit endroit secret. Nous d’abord continué un moment dans un jardin intérieur, passant non loin d’une vieille salle d’entrainement. Je l’ai trouvée assez modeste mais irréprochable au niveau entretien et propreté. Les Minomura ont surement des domestiques comme dans ma famille. Nous n’avons fait que passer devant car Shigeru voulait certainement me montrer autre chose. Nous pénétrâmes ensuite dans une petite salle qui sentait bon l’encens. Une musique très calme berçait gentiment nos oreilles. Une salle de méditation sans doute, on s’y sentait bien en tout. Les murs étaient décorés d’écritures en tout genre. Je ne m’y suis pas attardée. Enfin, au centre de la pièce se trouvait un coussin étendu devant un râtelier qui supportait trois katanas. L’étape suivante nous amena dans une bibliothèque qui, je vous le donne en mille, était remplie de livres. J’ai levé la tête en l’air pour essayer d’en estimer le nombre.
« Il y a de quoi passer son temps... »
Une plaisanterie qui m’avait échappée. Elle n’avait forcement le but de rompre le silence car le calme qui régnait en ces lieux était assez apaisant. Nous la traversâmes et nous arrivâmes dans la dernière pièce de l’étage, certainement celle qu’il souhaitait le plus me montrer. Je dois avouer avoir été très surprise. Une quantité phénoménale de photos était accrochée aux murs de la salle avec chaque fois un petit commentaire en dessous. Je me suis arrêtée près de l’une d’elle jusqu’à ce que Shigeru m’explique ce que s’était. J’ai tourné la tête dans sa direction avec curiosité.
« Ce n’est pas à proprement parler un secret d’Etat. Alors voici mes aïeuls. Ce sont mes parents, grands-parents, arrière-arrière… Et ainsi de suite. Nous tirons notre force de nos antécédents. Nous leur devons honneur, et ainsi de suite… »
Je n’ai rien ajouté sur le moment et nous nous sommes dirigés à l’étage supérieur. Pendant que nous gravissions les marches de l’escalier, les effluves du repas nous enveloppèrent littéralement. J’ai fermé les yeux l’espace d’un instant pour me laisser enivrer par ces senteurs que l’on pourrait qualifiées de divines. Je salivais tellement que mon esprit était complètement ailleurs, si bien que j’ai faillit mes trébucher sur la dernière marche. Nous sommes finalement arrivés à l’endroit où nous allions livrer une terrible bataille, la salle à manger ! Le maitre de maison agissait en parfait gentleman et m’aida à m’asseoir à table. Il s’éclipsa ensuite vers ses cuisines. Je l’ai suivit du regard en attendant son retour avec une certaine impatience. Je me suis alors aperçue qu’il essaye de cacher un tablier de cuisine rose. Ca doit être pour ça que lorsqu’il est revenu avec les plats, j’avais un sourire jusqu’aux oreilles. Il sortit également une bouteille de vin, n’ayant que de rares occasions d’en boire, je me devais de saluer cet excellent choix.
« J’adore le vin mais le désert ne se prête pas trop à la culture de la vigne. Elle doit venir de loin. Merci beaucoup, je suis touchée. »
Pendant qu’il essayait de me servir un verre, j’ai remarqué qu’il n’avait lui aussi pas l’habitude de boire ça. Peut-être était-ce même se première fois ? Dans ce cas c’est un miracle qu’il n’y ait pas eut de mort. Je me suis ensuite intéressée au met qui avait été disposé devant moi. Une salade agrémenté de poisson, d’avocats et de mais. Le tout dégoulinant dans une sauce ou une vinaigrette. L’odeur du citron et celle d’autres épices étaient bien présentes elles aussi. Même si je ne suis pas grand amateur de salade, elle avait l’air succulente et j’inclinais à penser que ce n’était qu’une entrée.
« En espérant que le repas te plaise… » « Ne joues pas au modeste, je suis certaine que tu es un vrai cordon bleu et que je vais adorer. … Je lève mon verre à notre rencontre. Je ne le dis pas souvent alors je ne le répèterai pas mais si jamais tu as un jour un problème, je t’aiderai sans poser de question. »
Arborant un sourire radieux, j’ai trempé mes lèvres dans le verre avant de le reposer devant moi et d’entamer cette nourriture qui m’avait été offerte. Littéralement affamée, j’ai dévoré mon assiette avec hargne. Cela dit, je restais quand même assez polie pour ne pas enfourner trop de choses dans ma bouche. J’utilisais également ma serviette plus que nécessaire mais ça c’est parce que j’avais été habituée à le faire. Une fois terminé, j’ai reposé les couverts dans l’assiette avant de la repousser quelques centimètres vers le centre de la table. Délicatement, j’ai posé mes coudes sur la table en joignant les mains pour finir par reposer mon menton sur les dos de celles-ci.
« C’est vraiment un joli petit coin tu as là. Calme et agréable avec tout ce qu’il faut… Je viens de repenser à la salle de clan que tu m’avais montrée. C’était très impressionnant, nous n’avons pas autant de choses dans le notre. Ca doit faire quelque chose de se dire qu’un jour te fera toi aussi partie de ces visages accroché sur le mur. Non ? »
Minomura Shigeru Anbu - Modo Pervers
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV] Sam 7 Nov - 19:57
Spoiler:
Désolé de la basse qualité, mais je dois avouer avoir une baisse d'inspiration.
« Ne joues pas au modeste, je suis certaine que tu es un vrai cordon bleu et que je vais adorer. … Je lève mon verre à notre rencontre. Je ne le dis pas souvent alors je ne le répèterai pas mais si jamais tu as un jour un problème, je t’aiderai sans poser de question. »
« Je lève mon verre à mon tour. Et merci de la proposition, mais j’espère ne pas avoir de problèmes un jour haha. En tout cas, si toi aussi un jour tu as besoin d’aide… »
Ils attaquèrent leur entrée dans le silence qui s’ensuivit. La jeune femme semblait beaucoup apprécier cette salade étrangère. Il faut dire aussi que le saumon était vraiment délicieux. Le vin aussi avait très bon goût, il en était rassuré, car il avait choisi la bouteille sur les conseils du commerçant et il avait plutôt l’habitude de choisir par lui-même. Mais comme il avait une invitée ce soir, il ne voulait pas prendre de risque en ayant acheté quelque chose d’infect. Son chien était endormi à côté de lui, comme s’il voulait être prêt de son maître sans déranger. On entendait simplement le bruit des couverts qui raclaient les assiettes, hormis cela, aucun bruit. Les deux convives finirent à peu près en même temps, et la jeune femme s’accouda poliment sur la table avant de lui dire :
« C’est vraiment un joli petit coin tu as là. Calme et agréable avec tout ce qu’il faut… Je viens de repenser à la salle de clan que tu m’avais montrée. C’était très impressionnant, nous n’avons pas autant de choses dans le notre. Ca doit faire quelque chose de se dire qu’un jour te fera toi aussi partie de ces visages accrochés sur le mur. Non ? »
Shigeru prit le temps de réfléchir à sa réponse. Il appréciait le compliment sur son coin, comme elle disait, mais il ne savait que répondre à la suite. Il n’y avait jamais vraiment pensé. Il savait que son nom serait inscrit dans la longue liste des Seigneurs du clan, mais il n’avait jamais songé à ce que cela lui ferait. Pour ce genre de choses, il préférait les vivre au jour le jour, cela évitait pas mal d’ennuis et/ou de déceptions.
« Oh tu sais, qu’ils m’accrochent ou pas, peu m’importe. Je veux juste qu’ils ne parlent pas en mal de moi. … Et quant au coin, la véritable beauté qui s’y trouve n’est pas inanimée… Bon, on va passer à la suite. Une spécialité d’Etsuraku no kuni. »
Il se leva, ramassa les assiettes et partit vers la cuisine. Il les déposa sur un plan de travail au centre et regarda vers le four, qui était toujours chaud, mais juste ce qu’il fallait pour garder au chaud sans continuer la cuisson. Son faucon avait décidé de se poser sur un meuble et le regardait. Il s’en approcha et le regarda dans ses yeux bleus et lui gratta un instant la tête. Il le remercia télépathiquement et Shigeru s’en éloigna. Il sortit son filet de dinde aux tagliatelles paysannes (voir posts précédents pour description complète), vérifia la température et repartit vers la salle à manger. Il déposa une assiette devant Temari, devant sa place, et versa deux nouveaux verres de vin avant d’aller s’installer à sa place.
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Sujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [PV]
Tel est pris qui croyait prendre [PV]
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