Dreams Of Shinobis
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 Un soir de taverne [Pv Temari]

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Ishimaru Shenlong
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MessageSujet: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeJeu 30 Juil - 13:59

Les journées calme était rare quand on faisait partie de l’Anbu...Trop rare à son goût à vrai dire. Plus rare encore étaient celles où il pouvait se ménager un peu de temps pour lui. Appuyé sur le balcon de sa chambre, il regardait le ciel bleu, vide de tout nuage et qui étalait son manteau d’azure à perte de vue. C’était étrange, de s’arrêter ainsi du jour au lendemain, reposer son corps et son esprit, faire le vide, tourner les trop nombreuse page laissé ouverte, par manque de temps pour les refermer. Après avoir passer plus de deux mois loin de chez lui et pourtant si proche, sans jamais s’arrêter, écumant le village en tout sens, parcourant le désert seul ou en bande, par ordre de leur Kage. S’arrêter…jouir d’un petit moment de paix dans une existence chahutée. Prendre le temps de respirer, enfin. Sentir son corps se délasser, presque un soupir de soulagement pour manifester combien il à bout. Tu es si jeune et déjà si vieux, disait son père quand il racontait le vie de Shinobis. Il avait tellement raison. Depuis combien de temps s’entrainait-il ? Suivait-il cette voix de l’ombre et su sang, si éprouvante qui lui avait enlevé toute jeunesse. Combien de sourire de femme avait-il connu ? Combien d’ami avait-il eu ? Peu…si peu. Et il était si jeune…

Et si jeune et pourtant pour la première de puis une éternité. Lui semblait-il, il avait le droit de ne plus courir, de ne plus sauter, de ne plus lancer, de ne plus tailler la chaire, faire couler le sang, ne plus tuer. Il avait le droit de s’arrêter la ou le commun des mortelles avait le devoir et l’interdiction de ne surtout pas apposer ce genre d’actes, qu’on jugeait écœurant. Un homme simple armé d’une fourche en tuait un autre, c’était un meurtrier, un Shinobis de Suna exécutait un village sur l’ordre d’un Kage c’était un héro…Quel ironie. Quel douce ironie…Mais qu’importe au fond, à quoi bon ressassé tout ça ? Il était parfaitement conscient de cela depuis bien longtemps, tout avait toujours deux faces, le système Shinobis aussi. Il l’avait accepté au moment même ou il avait revêtit ce masque de tigre pour la première fois, occultant son visage au yeux du monde ninjas de son propre visage, pour l’honneur de servir son Kage, sous le couvert de l’anonymat. Lui n’avait accepté que la face sombre des choses, il serait éternellement dans l’ombre. Un Anbu ne pouvait prétendre à aucune gloire, aucune récompense, juste la satisfaction de servir du mieux qu’il le pouvait son Kage. Il devait s’en contenter…C’était injuste oui, mais c’était nécessaire.

Une bien morne vie dirait certain, au fond lui, il adorait ça. La gloire, il la fuyait, jugeant que l’on était guère glorieux quand on brandissait des mains tachées de sang, quand ces mains qui servait d’ordinaire à labourer la terre, à faire cuire le pain, était avant des armes de guerre d’une efficacité sidérante, responsable de la mort de tant de personne. Qu’elles l’ait mérité ou pas, on en était pas moins un tueur, même si on se cachait derrière les pâle sobriquet de guerrier ou ninja. En fin de compte, l’histoire ne reflétait que ça, les morts, qu’elle transformait en autant de victoire…Aucune bataille ne devrait être célébrer, aucun souvenir de guerre ne devrait Être évoquer, on devrait plutôt les oublier, honteux, car la mort et la souffrance son le seul véritable lot des champs de bataille. Et il adorait ça…Ça vie ne se limitait qu’à ça…Pas son métier, sa vie toute entière.

D’un geste de la main il chassa ces sombres pensées et ces réflexions morbide, c’était peut-être pour ça qu’on ne les laissait pas souffler, penser était mauvais pour un ninja finalement. Toujours est-il qu’il était libre aujourd’hui et pourquoi pas en profiter. Allez boire un verre par exemple ne lui ferait pas de mal, sortir du monde des Shinobis pour descendre se mêler au peuple de Suna aussi. Écouter les ragots, les commérages et les rumeurs. Quelques chose de naturel et d’apaisant en soi. On était déjà en soirée, il avait passé la journée avec ses parents, mais ce soir, il avait envie d’être seul face au monde, de ne voir que des inconnus, qui lui poserait aucune question sur sa vie, ses exploits, sur ses doutes et ses épreuves. La taverne principale du village, serait pour ça l’endroit idéal. Ce n’était pas très loin, il habitait les quartiers riches, c’était à, à peine une demi heur de marche, le temps de prendre un peu l’air en même temps, de profiter de l’air plus frais de la nuit. Et il serait attabler une coupe de saké en main avec une bande quelconque de villageois. Désireux de raconter leur histoire et lui faire découvrir leur dernier ragots. C’est tout ce qu’il lui fallait honnêtement.

Empoignant une cape brune, que beaucoup de Sunajin portait, pour se couvrir les épaules le soir et se protéger de sable lorsque le vent se levait légèrement, il l’enfila par dessus ses vêtements. Cachant par la même l’épaulière de cuire qui recouvrait son bras de bois. Même cette tenue criait à la fasse du monde qu’il était un Shinobis, mais ça ne le dérangerait pas outre mesure. Au moins il était sûre que personne ne viendrait lui chercher misère se dont il n’avait vraiment pas envie ce soir. Et puis, des Shinobis le village en comptait des centaine et beaucoup se réfugiait dans les tavernes il le savait, ça n’avait rien d’un spectacle surprenant. De toute façon même sa façon de marcher, témoignant d’une grande maîtrise de soit comme chacun de ses mouvements le révèlerait à l’observateur attentif aussi stupide et saoul soit-il, alors inutile de le cacher.

Sortant de sa chambre il passa prendre une miche de pain dans la cuisine avant de sortir pour se caler l’estomac et puis s’il devait boire un peu autant avoir l’estomac bien rempli. Il embrassa sa mère qui lisait tranquillement à la table et sorti sans un mot. Il y avait bien longtemps que ses parents ne demandait plus de justificatifs…Descendant les marches de l’appartement (il habitait un gigantesque appartement dans le quartier riche, il occupait la moitié d’un étage, à défaut d’avoir une vraie maison), puis de la cage d’escalier quatre à quatre. Shenlong sorti enfin à l’aire libre. Il faisait doux, chaud mais doux et la caresse d’une petite brise d’été sur le visage lui tira un sourire de bonne humeur. Sans plus attendre il se mit en route vers la taverne, scrutant les ruelles encore pleine d’animation, des jeunes enfant des familles bourgeoise du quartier discutait tranquillement de ci de la, parfois assis dans l’herbe d’un coin de verdure aménagé on ne sait trop comment, avec un budget faramineux et une dépense en eau sidérante que seul les familles de ces quartiers pouvaient se permettre. Il avait d’ailleurs trouvé au même titre que son père, ce genre d’étalage de richesse et d’opulence aussi malsain qu’inutile et se sentait quelques peu révolté en voyant cette eau, une réserve si précieuse, gaspillé inutilement pour un petit coin d’herbe. Il sourit en constatant néanmoins que ce qu’il avait pris pour des « jeunes » était enfaite des garçon de son âge. Mais il semblait tellement plus jeunes que lui justement…Pourtant c’était plutôt lui qui paraissait plus vieux, c’était normal au fond au regard des épreuves qu’il avait traversé.

Déambulant ainsi, observant avec amusement ou attention l’univers de Suna qu’il avait si peu l’occasion de voir, duquel les soucis de Shinobis et de Kage semblait si loin, il ne s’aperçut pas qu’il arrivait déjà à la taverne. Lorsqu’il se retrouva face à la porte, ‘où lui parvenait le bourdonnement sourd des conversation enjoué de l’intérieur, il eût un temps d’arrêt, surpris d’y être déjà. Avant que la musique ne l’incite à se reprendre et à entrer. L’ambiance était semblait il au beau fixe, retirant sa cape, découvrant son accoutrement caractéristique de Shinobis avec son épaulière en cuir, quelques Kunai accrochés à sa ceinture (il avait oublié de les enlever). La manche en maille d’acier qui recouvrait son bras gauche dans le prolongement de l’épaulière, son t-shirt à longue manche noir, moulant ses abdominaux travaillé et donnant à qui voulait le voir les détailles d’un buste parfaitement sculpté et entretenu. Les chaussures de kung-fu…Il attira quelques regard sur lui, qui le jaugèrent un instant, puis se détournèrent aussi vite. Beaucoup d’habitant avait appris à se méfier des réaction à chaud de leur Shinobis, surtout quand ceux-ci était un peu éméché. Ce qui n’était visiblement pas son cas…Il n’était pas rare pourtant que certain arrogant, jette au curieux quelques réflexion désobligeante. Mais son intention ‘était surement pas de jouer les gros bras, seul les Shinobis de bas étage se livrait à se genre de démonstration de supériorité.

Lui, avait appris avant tout à protéger ses hommes et ses femmes et à leur montrer le plus grand respect…Même si au sein de l’Anbu il avait pu constater que ces beau enseignement n’était que trop rarement retenu. Combien de ses collègues ne montrait pas méprisant envers ceux qu’il jugeait plus simple. Pourtant Shenlong était persuadé que beaucoup d’entre eux, était non seulement de véritable mine de savoir, mais surtout possédait un sagesse plus franche, plus naturel, une forme de sagesse sans embarras et qui découlait de la simplicité et de la modestie que pouvait parfois revêtir leur vie. Une sagesse qu’aucun Shinobis ne possédait et pour laquelle aucun livre, aucun entraînement, aucune école ne pourrait les aider à l’acquérir. Seul l’expérience des choses permettait de posséder une tel sagesse, l’expérience d’une vie de labeur, loin du sang et de l’ombre, à transpirer sous le soleil et à côtoyer le monde qui leur était à eux quelques peu fermé. Du moins en était-il fermement convaincu et ainsi pensait-il que mépriser ceux qui ne faisait pas partie du cercle Shinobis, sous un quelconque prétexte était non seulement une bêtise, mais plus encore la preuve d’une stupidité et d’un aveuglement profond…

Reprenant pied avec le monde des vivants et laissant là ces quelques réflexions, il descendit les deux marches, posant pied sans l’espace plutôt large ou se situait de nombreuse table et se dirigea vers le bar, s’asseyant à côté de deux personnes qui discutait tranquillement. D’un signe de tête il appela le barman et commanda une coupe de saké. Déposant le prix demandé sur le comptoir en attendant qu’on le serve. Les deux type à côté de lui semblait plus ruminé que parler et lui jetait de temps en temps un regard pour le moins suspect. Il espérait qu’il n’aurait pas le bêtise de s’en prendre à lui aujourd’hui, ce n’était pas le moment de le contrarier, pour une fois qu’il avait l’occasion de penser à autre chose qu’à ses basses besognes habituels. Mais voilà, c’est toujours dans ce genre de cas que deux guignol un peu trop saoul veulent s’attirer des ennuis. Quoi que le pire était que ces deux types ne semblaient pas être particulièrement ivre. Comme des grands il était entrain sans le savoir de fourrer leur gros nez dans la merde. De toute la taverne il avait qu’il le choisisse lui, qui aurait pu les tués en deux gestes, sans le moindre coup de Kunai et si vite qu’il ne s’en serait même pas rendu compte. L’un d’eux posa sa grande main dégoutante sur l’épaule de Shenlong qui ne réagit pas, prit la coupe de saké qu’on déposait devant lui et en sirota une gorgée.

Voyant que le jeune gringalet (du moins devait il l’estimer ainsi) ne leur prêtait pas plus d’attention, les deux résolurent de se pencher l’un et l’autre vers lui, avec un coup d’œil aussi peu subtil que malsain vers sa bourse. Depuis quand de tel truands se permettaient-ils de mettre les pieds ici…Celui à sa gauche qui se penchait vers son oreille, avait de long cheveux blond un peu crasseux et puait l’alcool frelaté. Sans pour autant paraître éméché. Des contrebandiers ? Possible…Probable même. Le mec de gauche se décida à parler.

« Dis moi pti gars, on dirait que t’as la une bourse bien remplie…Qu’est ce que tu dirais de nous payer une petite coupe de saké…Sinon on pourrait ptêtre bien s’énerver. »

L’autre à droite émit une espèce de grognement sensé l’intimidé, mais qui le fît plus sourire qu’autre chose. Soupirant Shenlong leva les yeux de sa coupe et vrilla son regard dans celui du blond, tout en détendant son bras droit, plaquant la paume de sa main sur le thorax de l’autre, puis plaçant rapidement sa main dans son cou, exerça un pression entre deux vertèbres. Les gestes avaient été si rapide, qu’ils ne les avaient pas vu, ce qu’il voyait c’était que soudainement sans trop savoir comment la main du gars qu’il tentait de raquetter se retrouvait sur le cou de l’un d’eux, exerçant une pression qui diffusait en l'un d'eux une terrible douleur, sans lui laisser l’occasion de crier. D’autant qu’il avait le souffle coupé, ce qu’aucun ne comprenait, et qu’il ne parvenait pas à le reprendre. Aucune parole ne fût nécessaire, d’une geste de la tête, il invita son copain a reprendre sa conversation, avec celui qu’il immobilisait, autre part, indiquant le sortie du menton. D’un pitoyable hochement de tête, pétrifié tant il nageait en plein mystère, il se retourna lentement et quitta son siège, tout en dirigeant lentement vers la porte en reculant. C’est là qu’il choisi de lâcher son ami, jugeant que la punition était assez grande. L’homme reprise son souffle, haletant et tomba genoux à terre. Semblant patauger dans une boue glissante imaginaire, il se releva, et détala vers la sortie.




Dernière édition par Ishimaru Shenlong le Ven 7 Aoû - 23:03, édité 5 fois
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Ishimaru Shenlong
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeJeu 30 Juil - 13:59


D’un regard il balaya la salle, où le temps et les mots semblaient s’être arrêté et qui l’observait, avec un certain étonnement mêlé d’effroi. Puis qui, comme si on lui en donnait la permission repris ses conversations comme si de rien n’était, ne jetant que par moment des regards méfiants à cette énergumène qui venait de faire détaler deux « dangereux bandits » en deux coups de cuillères à pot. Ça illustrait à leur yeux surement combien les Shinobis était puissant et…Dangereux. Rater du coup s’il voulait s’introduire dans une quelconque conversation ce soir…Maudissant ces deux abrutis, il recommanda une coupe de saké, rassurant le barman d’un regard, lui faisant comprendre qu’il n’était pas là pour chercher la bagarre, qu’elle idée ridicule, il la trouvait tout les jours en exerçant son métier et sous ses formes bien plus dangereuse, pourquoi viendrait-il la chercher dans une taverne de seconde zone avec de petit truand. Et s’apprêta à déposer une fois encore le compte juste sur le bar, quand le serveur l’arrêta et déposa e silence la coupe devant lui, avec un sourire de remerciement…Apparemment les deux hommes qu’il venait de chasser, n’étaient pas les bienvenu ici. Avec un sourire il leva la coupe dans la direction de son généreux donateur et en bu une gorgée. Finalement, la soirée ne serait peut-être pas aussi morne que ça.

« Parlez moi des derniers ragots du moment… »

Le barman sourit, ravi de pouvoir entamer une conversation toute simple semblait-il avec celui qui venait de le débarrasser de deux gêneurs. Comme si de rien n’était, l’homme commença à lui faire part des dernières rumeurs qui courait par ici et de la peur d’une nouvelle guerre qui se rapprochait. Certain de ses clients, haut placé et bien informé ne manquait pas de lui rapporter des nouvelles inquiétante. Shenlong sourit et l’écouta non sans une certaine délectation déblatérer ce qu’il savait. Il avait ce qu’il voulait en fin de compte…comme toujours.


Dernière édition par Ishimaru Shenlong le Lun 3 Aoû - 23:08, édité 1 fois
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Temari
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeVen 31 Juil - 3:02

Aujourd’hui, j’ai pu faire la grâce matinée car le Kazekage m’avait libérée de mes obligations. C’est vrai que tout était fort calme pour le moment. Les missions difficiles se font rares et sauf pour quelques zélés, tout le monde s’en portait mieux. J’ai donc profité de mes draps jusqu’en début d’après-midi. D’autres personnes auraient certainement profité de cette aubaine pour s’entrainer mais personnellement, ça ne me disait rien. J’ignore encore ce qui m’a poussé à me lever, peut-être la lassitude de restée couchée lorsque l’on est pleine d’énergie. On a l’impression de ne plus pouvoir trouver une seule position confortable.

Résignée, j’ai bondit hors de mon lit direction le miroir bien sur. Certaines filles ont les cheveux raides et lisses mais moi c’est tout à fait le contraire. Coiffer ma crinière est une mission de rang S ! Cela dit, je commence avoir à une cette habitude et mes coups de brosse se font de plus en plus efficace. Il est vrai que rien ne m’oblige à garder mes cheveux aussi longs. Le fait est que je les ai toujours eut comme ça et que j’ai commencé à m’y faire. D’ailleurs, j’ai beau avoir cherché comme une dingue, pas moyen de trouver une seule coiffure que me convienne vraiment, à part celle là. Vous me demanderez peut-être comment je fais en mission mais c’est très simple ! Pour dormir, je ne retire pas mon bandeau ni les petites queues que je prépare précautionneusement.

Dès que la glace me renvoya une image correcte de moi, j’ai été enfilé ma robe de shinobi en prenant soin de ne pas toucher ma tête. Pour être franche, ça me posait rarement des problèmes car elle s’attachait comme un kimono. Le vêtement étant ouvert sur toute sa longueur, je l’enfile comme une simple veste et je fais revenir un pan sur l’autre avant de nouer une ceinture en tissu à ma taille. La tenue est à la fois légère et confortable, elle me donne également une liberté de mouvement totale, avec bien entendu une classe inimitable. Depuis que je l’ai essayée, je ne peux plus m’en passer !

L’appel de l’estomac se faisant ressentir, c’est tout naturellement que je me suis dirigée vers le frigo. Malheureusement pour moi, je ne pense jamais à le remplir et à part quelques yaourts, le potentiel nutritif qu’il renferme est plutôt nul. Refermant la porte de cet objet devenu obsolète dans ma vie, je me suis dit que je devrais encore aller manger à l’extérieur ce soir. En attendant, j’ai attaché mon éventail géant à mon dos, j’ai chaussé mes sandales et je suis sortie de chez moi. La question qui valait un million était évidemment de savoir quoi faire. J’ai donc erré à moitié motivée dans la rue. J’espérais avoir la réponse naturellement par un petit signe du destin mais non, le destin aussi était en congé aujourd’hui.

Mes yeux se perdirent dans le ciel et ses nuages immaculés pendant que je réfléchissais. Suite à de longues recherches infructueuses, qu’on pouvait difficilement qualifiées de recherches d’ailleurs, mes yeux croisèrent un oiseau dans le ciel. Il m’a donné envie de voler et n’étant pas femme à aimer les grands débats intérieur sur un sujet aussi trivial, j’ai étendu mon éventail géant avant de le rattacher à mon dos. J’ai alors utilisé ma maitrise du vent pour rejoindre le volatile dans les airs. Me laissant aller au gré des courants, j’observais le village s’activer. Une position privilégiée qui me fait oublier que je fais moi aussi partie de ces gens.

J’ai finit par me poser sur les remparts à coté d’un ninja que j’avais connu dans le passé. Un Chuunin qui avait équipe avec moi. Un gars plutôt discret mais avec qui j’avais pas mal de goûts en commun. Le temps où je restais toujours avec mon équipe me manque. Actuellement, je passe d’équipe en équipe. Assurant la formation de nouvelles têtes, aidant des novices à réaliser des missions qui auraient pu être trop dures pour eux. L’avantage c’est que je rencontre de nouvelles personnes sans cesse mais je n’ai jamais le temps de me poser, apprendre à connaître à mes coéquipiers et savoir ce qui les motives.

Nous avons parlé des heures durant. Principalement de nos missions les plus amusantes, de la botanique et de nos techniques de combat. Il m’a même fait promettre de m’entrainer un jour avec lui lorsque nous serions tout les deux libre une journée. Voyant que le soleil commençait à décliner et que son service touchait à sa fin, j’ai jugé le moment propice pour un au revoir. J’ai rejoint la rue grâce à moyen plus conventionnel que mon éventail : Les escaliers. C’était long et ennuyant, je me rappelle maintenant pourquoi je préfère voler ou sauter.

Mon ventre commençait vraiment à crier famine. Il me fallait trouver assez rapidement un endroit qui pourrait le sustenter au risque d’être de très mauvaise humeur. Je ne savais pas vraiment où aller. Bien sur que je connaissais tous les restaurants de village, c’était bien ça le problème. J’ai tellement de choix que je ne sais plus où donner de la tête. Une chance que j’ai croisé ces types… Je passais devant une taverne quand deux hommes en sortirent en trombe. Je ne savais pas si c’était volontaire ou involontaire mais le dernier à sortir manqua de me renverser. Voyant qu’il ne changerait pas d’itinéraire même si j’étais au milieu du chemin, j’ai fait un petit pas en arrière avant de lui faire un croche-pied. L’homme fit alors un vol plané et s’écrasa au sol comme une masse. Il n’y avait pas à dire, sa tête ne me revenait pas. Après s’être relevé péniblement, il voulu protester.
    « Qu’est-ce qui te prends ma poulette? Tu cherches la bag… »

Empoignant mon éventail à deux mains, je ne lui ai pas laissé le temps de terminer sa phrase. Mon arme rencontra sa mâchoire de laquelle tombèrent quelques dents sous la puissance de l’impact. Il s’étala une nouvelle fois sur le sol et ne sembla pas vouloir se relever. Il avait l'air avoir son compte alors j’ai pénétré à l’intérieur de la taverne. Après un rapide tour des yeux de la salle, j’ai opté pour une place au bar à coté d’un jeune homme brun. Il y avait pas mal de place libre autour de lui. J’ai déposé mon éventail contre le comptoir et je suis montée sur un tabouret en appelant le barman, semblant faire la conversation à mon voisin.
    « Hey Barman, si tu as encore du monde en cuisine j’aimerai un truc assez copieux. Tu me rajouteras aussi un truc bien fort de quoi me désinfecter la bouche ! »

J’ai du couper l’homme dans ses élans de commérage mais je ne venais pas pour écouter ses conneries…
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Ishimaru Shenlong
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeLun 3 Aoû - 23:06

Le regard de Shenlong se posa lentement sur le visage de la jeune femme, de profil, qui venait d’interrompre le barman en pleine exposé et qui avait abruptement commandé un repas. Le fait n’était pas que ça le dérangeait outre mesure de voir la conversation interrompue si soudainement, le sujet même n’était pas de nature à regretter de tel discussion. Mais ce n’était guère très délicat. Il laissa cependant passer, détournant la tête et ses yeux sombre du visage de la jeune femme et buvant une gorgée de saké, faisant passer le liquide brûlant sous sa langue pour en apprécier les multiples saveur. Il n’était pas expert, bien qu’il appréciait énormément cette boisson, mais il savait reconnaître un bon saké quand s’en était un. Et celui là, c’était clairement un bon saké, son goût fruité faisait frémir de bonheur ses papilles gustative pourtant quelques peu engourdie par l’alcool (et oui ce genre liquide agissait aussi sur le goût), altérant leurs capacités de perception.
Tout en dégustant son saké, samémoire lui souffla, sans détour, comme si agacé par son manque d’intérêt elle lui avait balancé l’information avec colère et mépris, l’identité de la jeune fille. Il l’avait déjà vue bien sûre, croisé même et de nombreuse fois. C’était ni plus ni moins que la célèbre Temari, sœur de l’ex-Jinchurikii Gaara et Jounin redoutable de Sunaqui maniait avec force et dextérité le même éléments que lui, ou l’un d’eux, à savoir le Fuuton.

Fille du désert, de Suna et du vent, sa réputation n’était bien sûre plus à faire et il connaissait son histoire presque par cœur. Comme il connaissait celle de pratiquement tout les personnages emblématique et plus ou moins important et influent du village. Parfois s’était un avantage, c’était intéressant…Parfois c’était une insupportable corvée et un fardeau aussi immense qu’insoupçonné. Enfin pour la plupart de ses collègues en tout cas, lui étant de nature plutôt curieuse sous ses aires détaché apprenait par cœur et parfois avidement les détails de la vie parfois personnel de ces grands personnages de Suna. Cette aspect de sa personnalité lui semblait presque génétique, un clan qui a vécu dans l’ombre pendant des siècles et qui était destiné à servir son village replié dans les ténèbres était obligé de connaître la majeur partie des acteurs de son village.
C’était devenu un réflexe et une tradition chez eux que de savoir qui était qui et quels étaient ses réseaux d’influences. Ainsi il connaissait pratiquement tout les Jounin du village par exemple, comme les jeune Genin prometteur et les Chuunin en devenir. La personnalité même des personnes influentes n’avait aucun secret, si l’on exceptait quelques rusé qui arrivait à se dissimuler derrière une façade de circonstance et à protéger leur intimité. La Kage était de ceux-là, lui aussi, Temari dans une certaine mesure. Étant presque un personnage public elle divulguait bien malgré elle certaine information naturellement. Mais rien de bien ennuyeux d’autant qu’elle était dans l’ensemble un Jounin exemplaire.

Il se demanda comment il n’avait pas pu l’identifier plus rapidement, il n’y en avait pourtant pas d’eux comme elle dans le village…Soit ce n’était pas bien grave, l’odeur qui s’échappait désormais des cuisines fît rugir son estomac, appelant au travers d’un simple regard coulé entre deux commande, le barman, il décida qu’il était donc temps pour lui de se restaurer aussi. La cuisine devait être bonne après tout, n’était-il pas dans les quartiers riches du village.

« Mettez moi la même chose que Temari-san, quoi que ce soit, de toute façon je n’ai pas d’idée et je ne suis pas difficile. »

Il l’avait appelé par son prénom sans aucune volonté de vraiment attiré l’attention, il était naturel chez lui d’appeler les choses par leur nom quand il avait la chance de le connaître, les hommes et femmes y compris sauf si il dérogeait à la plus élémentaire des politesse. Ce qui ne serait ici pas le cas puisqu’il enchaîna en se retournant doucement vers elle et en la saluant d’une légère inclinaison de la tête et d’un sourire, lui tendant une main amicale. On ne rencontrait pas ce genre de personne tout les jours, surtout quand on passait sa vie sur les chemins poussiéreux du continent à traquer et à chasser ou à accomplir les divers besognes que la Kage avait la bonne idée de lui confier.

« Je m’appelle Ishimaru Shenlong, ravi de faire votre connaissance…Ce n’est pas tout les jours qu’on a la chance de rencontrer la célèbre Temari…Mais j’espère que je ne me montre pas présomptueux ou trop téméraire ? »

La politesse, bien malgré lui elle lui collait à la peau et faisait partie de chacun de ses gestes et mettait en relief chacune de ses paroles. Fruit d’une éducation clanique qu’il trouvait parfois exagérer bien que son clan ait eu au moins le bon goût de lui enseigner qu’elle était valable pour tous et toute et pas seulement les nobles. Et le sens d’une fierté bien affiché et bien placé dans la haute société, ou se faire marcher sur les pieds ou se laisser engluer dans les codes verbeux de cette classe pouvait vite être interprété comme une aveu de faiblesse. Pour autant son ton n’avait jamais rien mielleux, fier certes, mais pas méprisant, sincèrement amical avec une note de curiosité et peut-être une pointe d’éternel amusement. Et puis il n’avait pas vraiment l’habitude de tourner autour du pot en dehors de ces banalités parfois épuisante. Il fallait parfois savoir écourter ce genre de chose, ce qui dans le cercle fermer des clans était parfois un art véritable. Pas de problème pour lui jusque là cependant, il avait toujours été douer pour écouter les gens parler de tout et n’importe quoi, douer pour apprécier cela aussi d’une certaine façon, quand ça restait naturel et pas trop pompeux. Sinon il faisait simplement semblant d’écouter, pour ça aussi il était doué. Mais ce ne serait pas nécessaire ce soir, ce soir il était une personne comme autre, au fond d’un bar, qui s’apprêtait à dîner et à déguster encore quelques coupes de saké.

« J’espère que ça ne vous déranges pas si je vous accompagne, vous avez peut-être remarqué…Mais je crois que j’ai aussi faim que vous. Et ça doit faire des siècles que je n’ai pas eu un vrai repas. »

Il ponctua sa tirade d’un bref sourire avant de reporter l’attention sur sa coupe, presque vide. Il respira calmement le parfum de la dernière gorgée avant de la boire d’un coup, la laissant filtré doucement de sa bouche à sa gorge, que le liquide brûlant tapissait langoureusement. Reposant la coupe doucement, il soupira aussi légèrement que discrètement avant de reporter l’attention sur les cuisines dont sortait le plat chaud de Temari. L’assiette lui mis l’eau à la bouche et son ventre laissa échapper une autre plainte, plus discrète cette fois, mais qui n’avait sûrement pas échapper au oreilles aguerries de sa voisine. Ce qui lui tira un nouveau sourire en coin, qui s’effaça très vite comme toujours pour laisser place à cette expression étrange, sérieuse en apparence, mais trahie par le petite lueur curieuse et peut-être un peu espiègle au fond de ses yeux. Il était toujours ainsi, ce n’était pas sa faute. De même que ses gestes et sa façon bien à lui de marcher, de se tenue respirait le calme et semblait parfois si posé qu’il en devenait lent. Les sourires naissaient aussi vite et aussi souvent sur son visage, qu’ils ne partaient.

« Je vous offres à boire…J’ai de quoi tenir trois homme ou femme hydrater toute la soirée alors ne vous sentez surtout pas gêné. Pour une fois que j’ai le plaisir d’offrir un verre à quelqu’un. »

Sur le ton de la conversation simplement, elle ne devait surtout pas se méprendre et s’imaginer qu’elle était tomber sur un séducteur, bien qu’intérieurement ce genre de réflexion le firent sourire, il n’avait rien d’un séducteur et il le savait, c’était la simplement la manifestation d’un réflexe professionnel devenu naturel, celui de vouloir tout maîtriser et contrôler, du moindre mot en passant par le plus petit mouvement de doigt. Pour amener l’interlocuteur la où on le voulait. C’était parfois agaçant de constater qu’on fonctionnait comme ça par réflexe et pas par obligation passé un certain point…Mais il s’y était habitué. Et ici il y avait aussi peu de chance que ce soit perçu comme une tentative de séduction déplacé que comme une tentative de manipulation, il le savait et pourtant il se faisait quand même la réflexion. Toujours est-il qu’il appela à nouveau le serveur pour repasser une commande de boisson, si elle ne voulait pas se laisser offrir un verre, elle le ferait de toute façon savoir. Il doutait qu’elle soit le genre de personne à hésiter ou à se sentir gêner de refuser ou d’accepter quelques chose.
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Temari
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeMar 4 Aoû - 13:46

L’hôte de ces lieux ne sembla pas plus vexer que ça lorsque je lui intimai de me servir avec un langage plutôt familier. Après tout, il devait en avoir l’habitude. Il s’exécuta sans se faire attendre. Je m’attendais plutôt à avoir des réactions venant de mon voisin le plus proche mais il m’adressa à peine un regard. J’ai posé les coudes sur la table avant de plonger le visage dans mes paumes ouvertes. J’ai soupiré. Cela faisait du bien de s’assoir, j’étais pratiquement restée debout toute la journée et je commençais à le sentir dans mes jambes. J’émergeai lentement lorsque le barman posa une coupelle de saké. Le remerciant d’un signe de tête poli, mes yeux sont ensuite partit en direction des cuisines. Je ne pense pas que cela fait finir plus vite les plats, bien au contraire. Cependant, il y a parfois des choses obsédantes comme la boite aux lettres lorsqu’on attend un courrier important, ou encore de regarder l’heure qu’il est quand on a un rendez-vous. Je devais certainement associer cette porte qui s’ouvrait et se refermait sans cesse aux grés des passages, à la nourriture que les cuisiniers m’apporteraient bientôt. Je ne savais pas encore ce que ce serait mais j’aime les surprises en général.

Me disant que le temps passerait certainement plus vite en pensant à autre chose. J’ai essayé tant bien que mal de me vider l’esprit. J’y étais pratiquement parvenue lorsqu’un grondement sourd venant de l’estomac de mon voisin résonna. Je n’ai pu m’empêcher de sourire tout en le masquant d’une main. Il n’avait pas l’air plus gêné que ça. Peut-être pensait-il que je ne l’avais pas entendu ? Dans le brouhaha ambiant c’est fort probable. Le ninja attira discrètement l’attention du tavernier pour passer commande à son tour.
    « Mettez moi la même chose que Temari-san, quoi que ce soit, de toute façon je n’ai pas d’idée et je ne suis pas difficile. »

Alors il connaissait mon prénom ? Je me suis retournée vers lui avec un air intrigué, m’accoudant à un rebord du comptoir tout en le dévisageant. Je n’arrivais pas à déterminer si je ne le connaissais pas ou bien si c’était un oubli de ma part. J’ai prit le temps d’analyser les faits tranquillement. Il ne m’avait pas reconnue directement, ça voulait dire qu’il ne m’avait surement jamais rencontrée en personne et donc qu’il n’avait probablement jamais été dans la même équipe que moi. J’étais soulagée.
    « Je m’appelle Ishimaru Shenlong, ravi de faire votre connaissance…Ce n’est pas tout les jours qu’on a la chance de rencontrer la célèbre Temari… Mais j’espère que je ne me montre pas présomptueux ou trop téméraire ? »
    « Je vois que ma réputation me précède une nouvelle fois. Je suis enchantée Ishimaru et rassurez-vous, je n’ai encore jamais attaqué une personne qui affirme avoir la chance de me rencontrer… »

J’ai souri. Tout ce qui sortait de ma bouche était bien sûr sur le ton de la plaisanterie. Je répétais dans ma tête le nom qu’il m’avait donné mais rien ne me venait. Je ne me rappelle même pas avoir entendu quelqu’un ne serait-ce qu’évoquer son existence. Cela dit, le destin fait parfois bien les choses. Je suis sûre qu’il y a une panoplie de ninja dont je n’ai même pas encore entrevu le visage. Beau parleur ou simplement une personne gentille, je n’arrivais pas à savoir. La façon et l’aisance avec laquelle il s’exprimait me faisait dire qu’il n’a pas vraiment connu la misère. Je n’étais pas mécontente de rencontrer une personne charmante ici. Elles se font rares. Le jeune homme continua à me faire la conversation. J’arriverais à me tenir jusqu’à mon plat sans démolir quelqu’un au moins. Exception faite pour ceux qui me foncent délibérément dedans…
    « J’espère que ça ne vous déranges pas si je vous accompagne, vous avez peut-être remarqué… Mais je crois que j’ai aussi faim que vous. Et ça doit faire des siècles que je n’ai pas eu un vrai repas. »
    « Je serais ravie d’avoir de la compagnie. Je dois aussi vous avouer avoir entendu votre estomac se réveiller et je crains en être la cause malgré moi… »

Même en étant volontairement dos à la porte de la cuisine. Ishimaru m’indiqua sans dire un seul mot que me repas allait arriver. Un nouveau grondement fut émit de ses entrailles et m’arracha un petit rire cristallin. Le tavernier posa devant moi une assiette de fèves baignant dans une sauce beige et garnie de morceaux de viande. Mon premier réflexe a été de me tourner vers cette nourriture, dont les effluves me faisaient saliver. Plongeant ma fourchette dedans, j’ai soudain eut des remords pour Ishimaru à coté de moi. Lâchant mes couverts, je me suis retournée le jeune homme comme si la nourriture ne m’intéressait plus. Je pense pouvoir tenir quelques minutes de plus, juste le temps qu’il ait lui aussi quelque chose devant lui. Est-ce pour ça qu’il se sentit obligé de m’offrir un verre ?

    « Je vous offre à boire… J’ai de quoi tenir trois homme ou femme hydrater toute la soirée alors ne vous sentez surtout pas gêné. Pour une fois que j’ai le plaisir d’offrir un verre à quelqu’un. »
    « Gênée non. Vexée peut-être. Vous ne me pensez pas capable de pouvoir subvenir à mes besoins moi-même ?

    Je plaisante. J’accepte avec plaisir mais ne pensez pas que je suis redevable envers vous pour quoi que ce soit… »


Je ne vais jamais dire non à des choses gratuites. C’est son droit mais il ne devra rien attendre en retour de moi, si ce n’est mon attention le temps que cela durera. Je fais encore ce qui me plait et ce n’est pas avec un verre que l’on peut acheter mon amitié ou mon respect. Je pense avoir été plutôt claire de ce coté là. Ishimaru avait déjà appelé le serveur pour qu’il apporte quelque chose à boire. J’ai remercié le garçon d’un signe poli de la tête lorsqu’il eut terminé de remplir à nouveau ma coupelle de saké. Reportant mes yeux sur la personne qui me tenait compagnie, j’ai eut envie de le connaitre mieux. Comprendre ce qui l’animait en tout cas. Même si en général je préfère le tutoiement, j’avais prit l’habitude du vous, surtout avec mon père. Et puis ça créait parfois une certaine distance nécessaire dans certains cas. C’est d’ailleurs assez paradoxal. On peut utiliser le vous pour montrer du respect à une personne, mais aussi pour montrer que l’on a pas envie de devenir plus proche d’une personne. J’ai bu une gorgée de saké avant de me lancer.

    « J’avais deviné que vous aviez les moyens au moment même où vous avez ouvert la bouche. Il n’était pas nécessaire de le signaler. Ce qui m’intrigue c’est que nous ne nous sommes encore jamais rencontré. Vous pensez bien, que j’en aurais profité bien plus tôt pour boire à l’œil. Mais laissons là cette plaisanterie vaseuse. Vous êtes un beau parleur, inutile de le nier. Plutôt que d’essayer de me faire rougir, que diriez vous de me parlez de vous ? »
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Ishimaru Shenlong
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeVen 7 Aoû - 23:15

Il sourit lorsqu’elle accepta, d’une façon très personnel, son offre. C’était vrai, il avait les moyens et honnêtement ça devait se voir. Et il n’en était que plus content de partager ce genre de chose. Trop pour un seul disait souvent son père. Par contre il ne comprenait pas bien les raisons de cette étrange avertissement. Pourquoi attendrait-il d’elle quoi que ce soit d’elle pour un malheureux saké…Il ne comptait pas se faire rembourser en tout cas, si c’est ce qu’elle tentait d’insinuer, pas plus qu’il ne comptait la saouler et la ramener chez lui…On attrapait pas une Shinobis de Suna à ce jeux là et rien ne lui garantissait qu’il ne serait pas ivre mort avant elle en plus. De toute façon, il n’avait jamais rien pratiqué d’aussi scandaleux. Il devait admettre que la déclaration de la Juunin l’avait mis un peu mal à l’aise. Était il pétri du souci de bien faire et de bien paraître à ce point ? Où simplement troublé ? Il n’arrivait pas véritablement à le déterminer et ça le frustrait un peu. Chassant ses pensées trop sombre il se tourna vers elle lorsqu’elle lui demanda de lui parler de lui. Un sujet qu’il aurait justement préféré évité, mais qu’une conversation sommes toute normal abordait avec une cinglante évidence, très naturellement lorsque deux êtres ne se connaissait pas et se rencontrait. Il ne pu s’empêcher de soupirer et ses yeux se voilèrent un instant, ramenant vers lui le spectre de sa sœur. Sa vie…

« Il n’y a pas grand chose à dire…J’ai suivi une formation Shinobis comme vous, je suppose que si j’étais resté Shinobis, je serai Juunin comme vous. Et sans vouloir me vanter soit dit en passant. Ce n’est que supposition. Mais je possède de réel de talent. »

De réel talent, ce n’était rien de le dire, il était ni plus ni moins que l’un des plus jeunes membres de l’Anbu. Et ses « talents » étaient aussi multiple que varié et efficace. Certain lui venait en droite ligne de sa famille, ce qu’ils appelaient au sein du clan des pouvoir héréditaire. Ceux là même que son père avait cru pendant un temps ne jamais voir se manifester chez lui. Et qui était pourtant apparu avec force à ses douze ans. Sans oublier l’usage des diverse armes « conventionnel », des poisons et ses pouvoirs de guérisseur. Une machine de guerre…C’est ce qu’il était. Mais ça elle n’en saurait jamais rien, l’Anbu était une ombre qui se dérobait sous les doigts de chacun des villageois qu’il protégeait, pour leur plus grand bien. Il ne faisait pas exception…Et comme Temari était connue, n’était guère plus âgées que lui et qu’elle devait connaître bien des ninjas du village, il ne servait à rien de mentir en essayant de faire croire qu’il faisait partie des Shinobis régulier. Aussi avait-il opté pour une version plus réaliste, il n’était pas Shinobis, ne servait que son père et son clan. Dont il était un gardien. C’était réaliste, car chaque clan avait ses ninjas personnel et d’ailleurs, c’était un peu vrai en ce qui le concernait.

« Je suis Gardien du clan Ishimaru, une profession que j’exerce à plein temps, ce pourquoi je ne fais pas partie des Shinobis régulier de Suna. Tu ne connais sûrement pas mon clan et c’est bien normal. Il est petit au regard de l’échelle social de Suna, les clans majeurs te diront insignifiant, mais il ne faut sûrement pas nous sous-estimer. Je suis aussi l’héritier du clan. Ce n’est pas très original n’est-ce pas ? »


Et encore une fois c’était vrai, ça n’avait rien d’original à première vue, un petit clan parmis tant d’autre, plein de morgue et d’arrogance, riche, mais pas assez à leur goût, puissant mais pas assez pour être connu. Il valait mieux qu’on voit en eux ce genre de petite famille envieuse mais dévoué et prête à tout, à la moindre occasion, pour s’accroitre, qu’un dangereux clan de l’ombre, capable d’abattre les plus grandes maisons en quelques instant sans que personne ne puisse lever le petit doigt. Ce qu’il était en vérité, ou du moins en partie. Il l’avait été à Konoha, comme ici, dévoué à l’Anbu, dont autrefois il formait l’épine dorsale dans le village du feu et ici représentait certain de ses meilleurs membres.

Il ne savait pas trop quoi dire d’autre, de peur de l’ennuyer, ce qu’il disait n’avait rien d’exceptionnel, d’autant qu’elle, faisait partie d’une famille autrement plus importante et connu à Suna. Et que l’histoire d’un clan mineur comme le sien ne devait pas vraiment l’intéresser. Pourtant…Elle était loin d’être coutumière, pour ne pas dire qu’elle était aussi passionnante que celle des Uchiha, qui avait tous disparu ou presque aujourd’hui, pour le plus grand bonheur de sa famille qui voyait la main du destin, qui les vengeait de tout leur malheur. C’était un peu puéril, simpliste aussi, c’est vrai, mais comment pouvait-il en être autrement quand toute votre famille de son plus vieux dignitaire au plus lointain cousin avait été massacré par ses propres frère qu’elle avait protégés pendant tant d’année. Cela dis tout ça était bien loin, et si le passé laissait en lui les traces d’ancestral rancune, elle n’était rien comparé à la haine féroce que sa grand mère elle même avait voué au pays du feu. Mais comment expliquer tout ça sans risquer de dévoiler la nature même de son clan ? C’est justement pour ça qu’il ne dirait rien, ou presque.

« Notre famille est dispersé dans le monde Shinobis, où plutôt le clan lui-même, puisque ma famille est bien ici. Nous sommes partis de Konoha et nous sommes divisé il y trois générations, pour chercher fortune ailleurs. La chef de famille de l’époque était désireuse d’étendre l’influence du clan Ishimaru. C’est assez pathétique, mais d’une certaine façon je la comprend. Le monde Shinobis est cruel pour les clans mineur qui vivent dans l’ombre de leur ainés, qui ne laisse derrière eux que les miettes. Cela dis, j’ai bien conscience que nous sommes tout de même des privilégier, comme vous avez du vous en rendre compte au travers de mes manières et de mon offre, je n’ai jamais connu la misère. »


La misère, pour lui ça ne représentait que des images, des sensations, des sons, si on limitait le mot même à un simple fait relatif au condition de vie. Mais si on prenait la peine d’élargir la signification du terme à sa vie ne générale, il l’avait peut-être connue plus que quiconque. Il connaissait les champ de bataille, les cris étouffés d’un homme dans une sombre ruelles, qui sentait l’acier d’une lame percer sa chère et sa vie s’écouler sur le sol poussiéreux d’un monde qu’il quittait sans le vouloir. Les carnages des combats, leur furie, leur folie, cette abjecte abcès que l’humanité se refusait de crever, car il faisait partie intégrante de son corps putréfié. Il le connaissait mieux que quiconque. Il connaissait le souffrance, la peine, la tristesse les larmes, le bruit des os qui craque les interminables cauchemars ou le visage d’innombrable victime venait le hanter. Mais lui, il n’avait pas le droit d’abandonner. Lorsqu’il était rentré dans l’Anbu, la misère avait pris à ses yeux une signification bien plus amère, tout Shinobis qu’il était, il était prisonnier, soldat d’un roi de terreur mis en place il y a des centaines d’années. Leur Kage n’était que des chefs de guerre et ils n’étaient que des hommes de paille. Puissance et orgueil étaient les maîtres mot de leur monde et il les haïssait profondément. Il n’avait pas eu le choix, sa vie était un très défini d’avance par d’autre que lui, il serait Shinobis, il tremperait ses mains dans le sang, il tuerait, il serait voleur de vie et c’est tout. Il s’était juré de ne pas connaître le même destin tragique que son clan, de ne pas répéter les erreurs du passé, d’être son seul maître et juge. Mais un jour il s’était rendu compte que ce monde, il ne le changerai jamais par la simple force de sa volonté, il n’était pas de ceux là. Mais il ne resterait pas une ombre éternellement. Oui d’une certain façon, il connaissait mieux que quiconque la misère, il la répandait et la vivait au quotidien.

« Je suis essentiellement guérisseur mais je suis un fils du vent, mon habileté au Fuuton fait de moi le protecteur de mon propre père. Je ne crois pas avoir grand chose à envier au Shinobis de Suna. Si ce n’est que j’aimerais sortir de cette ombre dans laquelle je suis confiné. Me mêler à vous me démange souvent. Cependant, j’aime ma famille et je la protège avec honneur…Une idée bien futile quand on est en face de la mort, mais tellement rassurante, n’est-ce pas ? »

Pourquoi disait-il ça ? Il n’en savait rien…Le serveur apporta son plat, son estomac gronda de plaisir et prenant une pause, il piqua lentement dans la nourriture avec ses baguettes, savourant une bouchée de cette cuisine sommes très satisfaisante, laissant les arôme et les épices exploser et prononcer le goût des aliments dans sa bouche. Calmement il reposa ses baguettes, après avoir picoré encore l’un ou l’autre aliment dans le plat et se tourna à nouveau vers Temari, essuyant d’un geste poli, la sauce qui s’était invitée au coin de sa bouche.

« Ma vie et moi-même sommes beaucoup moins passionnant que les Juunins de suna qui ont eux l’occasion de scionner le monde et de représenter leur village. Bien sûr je ne me plaindrai pas, j’ai une vie aisée et peu d’ennui. Du temps pour moi aussi, ce qui me permet de satisfaire mon insatiable soif de savoir, qui m’a d’ailleurs conduit à m’intéresser à la médecine à l’âge de 14 ans…un peu précoce diront certain, pourtant je ne crois pas avoir quoi que ce soit à envier à la plupart des soigneur du village. »

Pour preuve, le bras de bois qu’il cachait sous sa manche en maille et son gants de cuir brun. Il espérait toujours que les gens n’en viendrait pas à poser des questions sur ce bras qu’il cachait jalousement, mais c’était souvent peine perdue. Les ninjas et le commun des mortel était attiré par le mystère comme la mort par la peste. Et il fallait admettre qu’un homme ayant d’aussi bonne manière ne pouvait que susciter l’interrogation lorsqu’il se permettait de garder un seul et unique gants pour manger, ce qui était précisément malpoli. Ses yeux se voilèrent à nouveau, même s’il avait pu raconter la vérité sur son compte, il aurait tu cette histoire. Ce bras de fortune, il en était pourtant très fier, il l’avait sculpté lui-même, pendant des heures et d’un seul main. C’était une œuvre d’art, une réplique parfaite de ce qu’avait été autrefois le membres de chaire qui était son essence et qui avait permis sa réalisation. Une preuve aussi de sa mémoire photographique d’une grande efficacité. C’était étonnant, en moins de quelques minutes il faisait sans aucune honte l’état des lieu de ses compétence, qu’il jugeait ouvertement à lui-même, supérieur à bien d’autre. C’était ça aussi l’Anbu, une confiance aveugle en se capacités qu’on pensait hors norme. Sauf que les siennes il le savait ne se limitait pas à tuer. Il dessinait, écrivait, composait, lisait…Le savoir et l’extériorisation artistique était sa passion à lui. Lui permettait de supporter son sombre passé et d’ignorer le sang qui entachait ses mains. Ce bras en était la preuve et le lui rappelait sans cesse. Comme il lui rappelait quel danger il courait malgré son potentiel…

Il recommanda un saké, la tête ne lui tournait pas encore, mais ça n’allait tarder si il continuait ainsi. Pour une fois qu’il en avait l’occasion, du coin de l’œil il vît que la coupe de Temari était vide.

« N’hésitez pas à recommander quelques choses…Je le fais avec plaisir, je n’ai pas l’occasion de converser très souvent. Alors si ça peut faire durer tout ça.»

Il sourit, son père l’approuverait sûrement, il était tellement riche que trois génération pouvait survivre sans qu’il ne leur soit nécessaire de gagner un sous. Alors autant payer au autre les verres qu’il ne se serait peut-être pas permis autrement. Ça n’était pas de la pitié, pas plus que ce n’était de la générosité, ni même une volonté d’étalage de tout ce qu’il possédait. C’était leur façon à eux de faire profiter autrui de ce qu’il possédait. Et peut-être de retenir l’attention du monde sur les personnes anonyme qu’ils étaient et serait toujours. Frustré ? Peut-être un peu, mais qui ne le serait pas après des générations de vie de servitude sans un merci. Pourtant il ne l’était pas tant que ça au fond. Il eût un petit rire bref…

« On dirait que malgré mes efforts se sont de bien sombre pensées que je remue ce soir. J’en suis désolé, mais dites moi. Pourquoi une personnalité comme vous vient se perdre dans un bar des quartier aisés de Suna ? Ne devriez-vous pas profiter des rares soirée de détente qui vous sont offerte en meilleur compagnie que la mienne ?»

Un sourire illumina son visage, c’était une formulation bien sûr, en apparence du moins, car il ne pensait vraiment pas être de bonne compagnie pour les inconnus. Trop souvent il était mélancolique, absent, fermé, fatigué. Ou son caractère d’un clame déroutant troublait, gênait, comme son assurance qu’on associait si vite à l’orgueil. Mais soit, elle était toujours là et il avait posé une question. D’autant que la réponse l’intéressait car ce n’était pas dénué de sens. Les quartiers bourgeois n’était pas réputé pour leur ambiance festive, ni leur ambiance particulière. Pas plus que leur cuisine ou leur saké, même si elle était bonne et si le saké l’était tout autant. Les Shinobis avait plutôt l’habitude de se retrouver entre eux, ou dans les quartier animé. Où encore dans les taverne à l’ambiance plus tamisé et propice à la conversation ou à la rencontre. Cherchait-elle la solitude ou les délices du hasard ?
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeSam 8 Aoû - 14:23

Quand il se tourna vers moi, je me rappelle avoir vu ce regard triste, que j’ai malheureusement déjà pu voir sur de nombreux ninjas. Des yeux remplis d’une mélancolie sans nom. Je n’ai pas la prétention de penser le comprendre, mais ces yeux là, ce sont ceux d’un homme dont le passé est lourd. Voire le présent également car ce n’est pas le regard d’un homme qui aime la vie que je vois là, plutôt celui de quelqu’un qui a comprit que l’on ne faisait pas ce que voulait, que chaque acte entraine inexorablement une conséquence. J’ai du mal à reconnaitre le jeune homme avenant et plein de vie qui me faisait la conversation quand je suis arrivée dans la taverne. Si j’avais su, j’aurai peut-être évité de lancer une question trop vague. Tout ce que je voulais au début c’est patienter jusqu’à l’arriver des plats. Cependant, pour la même raison évoquée plus haut, c’était trop tard.

Malgré tout, voulu me parler de lui. Il commença par un « je n’ai pas grand-chose à dire » pendant que ces yeux disaient « je ne sais pas par où commencer ». Il porta son choix sur ses capacités tout en restant très vague. Il se compara à moi, ce qui me fit légèrement sourire. Je n’étais pas une kunoïchi exceptionnelle, la première de mon année et même temps qu’un Hyuga de Konoha. Mais tout ça, c’était parce que j’étais travailleuse et que je sais saisir une opportunité quand elle se présente. D’ailleurs, je n’ai même pas réussit à devenir Chuunin du premier coup quand on y pense. Cela dit, on peut dire qu’avec Gaara et Orochimaru, j’avais des circonstances atténuantes. Pour en revenir à mon interlocuteur, il comparait sa force à un Juunin mais il avait quitté le monde si contraignant des shinobis. Mensonge ou vérité ? De toute façon, s’il me mentait, c’était probablement parce qu’il n’avait pas le choix.
    « Je suis Gardien du clan Ishimaru, une profession que j’exerce à plein temps, ce pourquoi je ne fais pas partie des Shinobis régulier de Suna. Tu ne connais sûrement pas mon clan et c’est bien normal. Il est petit au regard de l’échelle social de Suna, les clans majeurs te diront insignifiant, mais il ne faut sûrement pas nous sous-estimer. Je suis aussi l’héritier du clan. Ce n’est pas très original n’est-ce pas ? »
    « Mais tellement lourd à porter… »

Ces mots m’avaient échappés, sortant de ma bouche dans un soupire. Je n’ai pas osé le regarder quand j’ai dit ça. Je me suis toujours demandé ce que je ferrai si j’étais confrontée à ce genre de situation. Prise entre le marteau et l’enclume, il y a d’un coté les envies et de l’autre les obligations héréditaires. C’est stupide de vouloir essayer de le comprendre, je ne sais pratiquement rien de cette vie, je ne peux en faire que des suppositions. La réaction la plus logique, la plus primaire en tout cas, ce serait d’éprouver de la pitié. Chose dont il n’a pas besoin. J’ai relevé la tête avec fierté tout en la tournant vers mon voisin, j’avais récupéré le port altier que je manifestais en entrant dans la taverne. Après tout, j’avais moi aussi des obligations à cause de ma famille. Même si cela ne voulait plus vraiment dire quelque chose. Depuis l’arrivée de Yamamoto, ce n’est plus un membre de ma famille qui prend obligatoirement les fonctions de Kazekage. On peut dire que cette femme ne fait pas vraiment l’unanimité. Je ne saurais dire quoi mais il y a quelque chose chez cette femme que je n’aime pas. Je ne dis pas ça parce qu’elle m’aurait peut-être prit ma place, c’est plus profond. Ou alors c’est simplement le fait qu’une femme ait réussit à être plus connue que moi tout en arrivant au village il n’y a pas longtemps. Oui c’est exactement comme ça que je la considérais, une arriviste.

En tout cas, Shenlong avait raison sur une chose, je ne connaissais pas son clan. En général, je ne m’intéresse pas vraiment aux clans qui ne me touchent pas directement ou dont l’histoire ne traverse les frontières et les âges. Le fait que je le rencontre et que je commence à l’apprécier est pour moi une raison suffisante pour que je me tourne vers autre chose que ma petite personne. Il continua d’ailleurs à parlé de lui. Il m’expliqua que son clan était en fait originaire de Konoha et qu’il s’était dispersé à travers le monde pour connaitre richesse et renommée. Deux choses qui, même prisent séparément, sont bien souvent la source de bêtises égoïstes voire de guerre. C’est un véritable moteur pour la folie des hommes. Shenlong avait l’air assez lucide de ce coté là, il ne semblait partager l’envie de ses aînés. Peut-être était-il attaché à Konoha ? Etant donné que j’ai de bons rapports avec le village, il m’arrive souvent d’y aller et c’est une région que j’aime beaucoup. La fraicheur de leurs bois me change du vent sec et sableux du désert. Sans parler de certains ninjas qui valent le détour. Le shinobi évoqua ensuite le fait qu’il n’avait jamais connu la misère avant de faire une pause. Il reprit un peu plus tard en repartant sur ses habilités combatives.
    « Je suis essentiellement guérisseur mais je suis un fils du vent, mon habileté au Fuuton fait de moi le protecteur de mon propre père. Je ne crois pas avoir grand chose à envier au Shinobis de Suna. Si ce n’est que j’aimerais sortir de cette ombre dans laquelle je suis confiné. Me mêler à vous me démange souvent. Cependant, j’aime ma famille et je la protège avec honneur…Une idée bien futile quand on est en face de la mort, mais tellement rassurante, n’est-ce pas ? »
    « On a tous besoin de choses auxquelles se raccrocher. La famille est importante, elle aussi. Je ne sais pas si je serais là aujourd’hui sans mes frères… Et puis, on ne sait jamais de quoi sera fait demain.»

Je me voulais rassurante, même si le sourire n’était pas vraiment de circonstance, je n’ai pu m’en empêcher. L’arrivée du plat d’Ishimaru me fit presque oublier ce que je voulais dire. Je l’ai regardé savourer un peu de son mets avec retenue. J’en ai profité moi aussi pour avaler quelque chose. Il poursuivit ensuite en se dévalorisant. Il se trouvait sans intérêt comparé Juunins de Suna parcourant le monde. Il parla également de ce qui le mena à devenir un guérisseur. Le temps libre que sa fonction lui permettait et son désir de savoir l’avait amené à 14 ans à s’intéresser à la médecine. Il trouvait ça précoce mais dans la filière normale, en étant un ninja sous les ordres du Kazekage j’entends, si on était doué et que l’on trouvait un maitre assez rapidement, on pouvait commencer à apprendre directement en sortant de l’examen de Genin.
    « Ne vous dévalorisez pas comme ça. Si je vous trouvais inintéressant, je ne serais plus ici. De plus, nous avons quelques points communs. Vous le savez peut-être mais j’ai aussi l’affinité Futon. En fait vous le savez surement parce que s’il y a bien quelque chose pour laquelle je suis connue, c’est celle là. Sinon, j’apprends également le ninjutsu médical, je n’ai pas de sensei mais je suis plutôt motivée donc ce n’est qu’une question de temps pour que je développe mes capacités. ».

Maintenant qu’il avait lui aussi à manger, je n’avais plus de raison d’attendre. J’avais envie de m’empiffrer mais étant donné que je ne mangeais pas toute seule, je faisais quand même preuve des plus élémentaires politesses. Il me proposa également de remplir mon verre. Chose à quoi je ne pouvais toujours pas dire non. Levant l’index à l’adresse du barman, je lui ai fait comprendre qu’il pouvait m’apporter encore un peu de saké. Ishimaru avait ajouté que ça ne le dérangeait pas si cela pouvait faire durer un peu plus les moments qu’ils passaient avec moi.
    « Vous allez me vexer. Je pourrais comprendre qu’il suffit d’un peu d’alcool pour me faire rester à vos cotés. »

C’était une blague bien sur, je n’en pensais pas un moindre mot. Cependant, il fallait bien un peu de ma bêtise pour faire redescendre un peu la tension que la conversation avait prise. On ne dit pas que des choses intelligentes lorsqu’on parle à quelqu’un sinon cela deviendrait vite très ennuyeux. J’entends souvent dire qu’il y a un temps pour chaque chose. J’ai trouvé le moment parfait pour cette petite provocation gratuite. Quoi qu’il en dise, j’ai bien vu que ça n’avait pas été facile de s’ouvrir à une inconnue. J’inclinais à penser qu’il en avait un peu marre de parler de lui.
    « On dirait que malgré mes efforts se sont de bien sombre pensées que je remue ce soir. J’en suis désolé, mais dites moi. Pourquoi une personnalité comme vous vient se perdre dans un bar des quartiers aisés de Suna ? Ne devriez-vous pas profiter des rares soirée de détente qui vous sont offerte en meilleur compagnie que la mienne ?»

Il me regarda avec un sourire que je lui rendis bien volontiers. J’ai finit d’avaler ce que j’avais en bouche pendant que je réfléchissais à la raison. Il n’allait peut-être pas me croire, c’était un peu spécial… J’ai reposé mes couverts et j’ai pivoté sur mon tabouret pour le regarder.
    « Vous ne devez ma présence en ces lieux qu’à la chance. En fait, je cherchais un endroit où manger lorsque deux personnes manquèrent de me renverser. J’y ai vu un signe... Pour être franche, j’attendais n’importe quel prétexte pour m’éviter de faire un choix. Ca aurait pu être un ballon qui casse une vitre, un faucon tournant autour d’une bâtisse ou une personne que j’aurais reconnue. Pareil pour le lieu de restauration que j’allais choisir. Même si je ne serais probablement pas allée dans les quartiers pauvres, ça aurait pu être un établissement comme celui-ci comme cela aurait pu être un vendeur de ramens qui tient un stand dans la rue. »

Retournant à ma pitance, je n’ai pas avalé grand-chose. Je me contentais de jouer un peu avec la nourriture tout en repensant à ce qu’il venait de dire. Ce n’était pas pour me déplaire qu’il me considère comme une personnalité mais je n’arrivais pas à m’imaginer la « meilleure compagnie » que je pouvais avoir. Surtout que j’ai préféré prendre mon indépendance en quittant le domaine familial. Je dois encore avoir une chambre et des domestiques à mon service là-bas mais je voulais montrer à tout le monde que je n’avais besoin de personne pour vivre. Peut-être qu’on arrête aussi de le comparer à mon père et mon frère Gaara ? J’étais partie sur un coup de tête. Cependant, j’y pensais déjà depuis un moment. De toute manière, même quand je vivais toujours là-bas, on ne pouvait pas dire que j’avais souvent de la visite. Tout en restant songeuse, j’ai observé Ishimaru un moment avant d’ouvrir la bouche.

    « Merci de vous être ouvert à moi. Vous êtes d’une meilleure compagnie que vous ne le pensez. Bon c’est vrai qu’il ne faut pas être déprimé en venant vous parler et rassurez vous ce n’est pas mon cas. J’ai passé une très bonne journée et je pense qu’elle se terminera en beauté. »
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeMer 12 Aoû - 0:33

HRP: Post pas très long, mais étant en exam désormais, je risque de ne pas être le rôliste le plus prolifique. Je sais que j'ai habitué à mieux, tant quantitativement que qualitativement.

Un peu de douceur dans ce monde de brute...Loin de le désavouer, de rejeter sa compagnie et sa présence face au sombre pensée qui le taraudait. Elle le comprenait, il le lisait dans son regard, comme il distinguait derrière la fierté évidente qui illuminait ses yeux, un peu de cette compassion, que finalement sans le vouloir il cherchait et qui accompagnait la compréhension. Au delà des mensonge, des carapaces et de l’indifférence, existait le sentiment pure, témoins lorsqu’il était saisi au travers des mots, de la véritable sincérité. Un souffle léger franchit ses lèvres, il exprimait le bonheur simple d’une conversation, qui bien plus qu’un échange de simple mot semblait prendre la tournure d’un partage. Il cherchait si souvent ces choses autour de lui, sans jamais les trouver, qu’il goûtait avec un bonheur égal à celui d’une découverte ce type de moment, d’une pureté sans égal. Peut-être s’emportait-il, sans doute, mais ce qu’il ressentait lui importait avant tout et il protégeait se sentiment et cette sensation. Elle était bien trop rare que pour être refusée ou gâchée.

« Je suis ravi que ma compagnie vous plaise. Et ce verre, je le vide à la chance, qui vous amenez vers moi. Au moment ou il semble que j’en ai eu le plus besoin. C’est à moi de vous remercier d’accepter mes lamentations. »

Il vida sa coupe, lentement, prenant le temps. Portant d’abord la coupe à ses lèvres d’un geste ample, empreint de sérénité. Avant de laisser le liquide les humecter, et franchir leur barrière pour s’échapper tel une rivière de montagne naissante, qui se mue en parcourant la côte en un torrent. Puis d’un nouveau mouvement presque rituel, il posa doucement, sans un bruit, la coupe sur le bois du bar. Un sourire au lèvre, s’était sa façon à lui de rendre hommage à l’esprit ouvert qui avait accueilli ses propos et qui d’une certain façon, avait pour un temps apaisé son esprit. Jusqu’à demain et une nouvelle mort. Qui viendrait une fois de plus troubler son sommeil. Mais tout ça était pour demain, un autre jour, une autre vie qui ne devait en aucun cas venir le troubler à nouveau ce soir. Ce soir c’était la conversation et la compagnie d’une charmante personne qui importait.

Ses yeux sombre accrochèrent un instant l’azur qui colorait les siens, il souriait toujours, quelques chose avait cédé en lui, le libérant des chaîne qu’il trainait derrière lui depuis que son corps fatigué avait rompu le rythme martial des jours de traque qui se suivent et se ressemble. Et qui lui interdise toute pensée. Finalement il avait lui aussi passé une agréable journée. Mais ce qui venait semblait de plus belle augure encore.


« Vous avez parlé de deux personnes qui avait failli vous renverser à la sortie, je sais de qu’il y s’agit, ces deux malheureux bonhomme me fuyait comme la peste, ils ont un le malheur de vouloir vider ma bourse. Comme je ne l’entendais pas de cette oreille, j’ai résisté à leur lamentable comédie et ça c’est mal terminé pour eux. Étonnant de voir de tel personnage ici, enfin la correction que je leur ai administré devrait les éloigner de ce comptoir pour un moment. »

Quand il y repensait, ils avaient vraiment mal choisi leur cible, mais il fallait Être idiot oou fou pour s’en prendre à un Shinobis, même s’il était ivre mort, le plus aguerris des bandits n’avait que peu de chance de s’en tirer intact. Preuve s’il le fallait encore de l’étendue stupéfiante de leur stupidité. La vision d’eux fuyant à tire d’aile suite à leur défaite cuisante lui arracha un rire bref et spontané. Léger et profond à la fois, comme l’était le ton de sa voix d’ordinaire. Reportant à nouveau toute son ascension sur sa voisine, il s’apprêta à lui poser de nouvelle question. Ce n’était pas n’importe qui, elle devait son statut et sa réputation à son travaille et l’incroyable constance avec laquelle elle avait défendue corps et âme le village, son frère lorsqu’il était Kazkage et le village à nouveau à présent qu’Ayame-sama était arrivée. Cette dernière avait d’ailleurs fait une bien brusque apparition, l’idée qu’elle ait presque poussée Gaara dehors n’avait pas dû enchanter cette famille central du village qui avait fourni tout les Kazekage de l’histoire. Aussi la question le tarauda-t-elle naturellement à l’idée d’aborder ce sujet. Cependant il lui apparaissait comme très délicats. Peut-être même indiscret…Mais malgré tout il se lança.

« Pardonner moi, j’espère que je ne vais pas me montrer trop indiscret et m’aventurer sur un terrain ou je ne devrais pas être. Si c’est le cas, arrêtez moi sans hésitation. Comment votre famille a-t-elle vécu la passion de pouvoir au nouveau Kazekage ? Après tout elle était la seul à avoir occupé ce post pendant de longue année avant qu’Ayame-sama arrive. Je me demande d’ailleurs d’où elle vient vraiment…Je dois dire qu’elle m’intrigue. »

C’était la plus pure vérité, il n’arrivait pas à lui faire totalement confiance, elle dégageait quelques chose d’étrange et Shenlong ne savait pas si cela lui plaisait ou l’effrayait. Il n’arrivait pas à le déterminer et puis quelques chose en lui, lui soufflait que malgré ses évidentes qualité, cette femme n’était pas destinée à être Kazekage. Ça nomination l’avait surpris et s’il avait été membre du conseille, il ne l’aurait probablement pas approuvée. Trop d’inconnue subsistait et il savait par expérience que ce n’était pas une bonne chose, le Kazekage était personnage public et de ce faite, promouvoir une icône mystérieuse à ce post n’était peut-être pas la meilleur des choses à faire. Pourtant il n’avait rien à lui reprocher et ses brefs contacts avec elle (il se remémora non sans un sourire intérieur leur première rencontre) arrivait systématiquement à endormir sa méfiance.

Au fond peut-être s’inquiétait-il pour rien, après tout, jusqu’ici elle s’était montré excellente dans l’exercice de ses fonctions et en t’en qu’Anbu il n’avait rien remarqué de suspect dans ce qu’elle leur demandait de faire jusqu’à présent. Elle n’avait pas non plus essayé de nettoyer cette phalange dont la loyauté était le ciment et le garant de son efficacité. Mais tout de même, sans qu’il se l’explique le doute planait en lui, il finissait toujours par mettre ça sur le plan de sa méfiance naturel et le fait qu’elle ait été nommée il y a peu. Ce qui était d’une certaine façon sans doute vrai. Il était curieux d’entendre Temari s’exprimer sur un tel sujet, elle devait avoir une conscience aigue de ce qu’était exactement la fonction de Kazekage et de ce qu’on attendait précisément de lui et donc savoir juger mieux que lui de quoi il retournait. Et puis il n’avait pas eu les détails de sa nomination, elle…Devait les avoirs, pourvu seulement qu’elle veuille les livrer.


Dernière édition par Ishimaru Shenlong le Mer 12 Aoû - 18:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeMer 12 Aoû - 17:09

Personnellement, je trouvais que Shenlong avait du mal à cacher qu’il était content d’être tombé sur quelqu’un comme moi. Un soupire d’aise par ci, un sourire par là, j’avais même l’impression que ses yeux exprimaient son enchantement. Maintenant, je n’étais pas sûre qu’il veuille vraiment le cacher, au contraire. Lorsqu’il leva sa coupe à la chance qui m’avait mit sur sa route, j’aurais presque rougit si je n’étais pas si prétentieuse. Je ne dis pas que j’ai l’habitude de recevoir des compliments mais presque… Je suis assez sociable et pas vraiment difficile à vivre quand on me connait bien. Mais j’accorde rarement ma confiance aux inconnus cela dit, et il suffit que l’on me fasse une seule crasse pour que cela soit finit pendant très longtemps. Certains disent que j’ai un sale caractère, d’autres que je suis parfois un peu rancunière. Je préfère cette appellation à l’autre en fait, c’est moins péjoratif je trouve.

J’ai bu ma coupe en même temps que lui, savourant au maximum les arômes de l’alcool qui traversaient ma bouche en effleurant mon palais et en me chatouillant la langue. Au moment où j’ai reposé le verre, j’ai senti les vertiges directement liés à la boisson me secouer. J’ai fait comme si de rien n’était, surtout qu’il était en train de me regarder. Un sourire illuminait son visage pendant qu’il cherchait à attraper mon regard. Quelques instants de silence où nous essayions de lire dans les yeux l’un de l’autre et qui m’arrachèrent malgré moi, un sourire discret.

Le ninja rompit le silence en premier en évoquant sa petite incartade avec les deux bandits et fit directement le lien avec ma présence ici. Ils avaient essayé de lui voler de son argent, je ne devais donc pas avoir de remords pour la raclée que j’avais mit à l’un d’entre eux. Lorsqu’il annonça que nous n’étions pas près de les revoir et en le voyant rire, je n’ai pas réussit à me retenir non plus. Ils avaient deux bonnes raisons de ne pas revenir dans ces lieux. Cependant, j’ai passé son silence l’agressivité dont j’ai fait preuve quand j’ai eut l’impression que le trainard de la bande cherchait le contact. Le loup a parfois besoin de se déguiser en mouton pour rentrer dans la bergerie. Je n’avais pas de mauvaises intentions envers mon voisin mais je préférais qu’il continue de me voir comme une fille douce, gentille, une personne qui aime les fleurs et voudrait perfectionner son ninjutsu médical. Il apprendra ma facette de brute impulsive le plus tard possible…

Après cet échange de rire où j’étais pratiquement certaine que chacun ne savait pas vraiment pourquoi l’autre riait, j’ai reporté mon attention sur Shenlong. Il avait quelque chose à l’esprit, je le voyais bien. J’ai commencé à m’imaginer tout ce qu’il aurait pu me dire ou me demander. Mon imagination fertile était en marche, m’envoyant des images toutes plus farfelues les une que les autres. J’en venais à espérer quand même que cela ne serait pas trop gênant. Il se lança finalement, non sans avoir prit le temps de réfléchir.
    « Pardonner-moi, j’espère que je ne vais pas me montrer trop indiscret et m’aventurer sur un terrain ou je ne devrais pas être. Si c’est le cas, arrêtez-moi sans hésitation. Comment votre famille a-t-elle vécu la passion de pouvoir au nouveau Kazekage ? Après tout elle était la seule à avoir occupé ce post pendant de longue année avant qu’Ayame-sama arrive. Je me de bande d’ailleurs d’où elle vient vraiment… Je dois dire qu’elle m’intrigue. »

Avais-je laissé filtré un peu de mon antipathie envers cette personne qu’il avait réussit à capté. Je l’ai regardé un instant, le visage mi-figue mi raisin. Je ne savais pas vraiment comment interpréter cette question. J’ai d’abord pensé à piège mais c’était tellement grotesque que j’ai bien vite abandonné cette idée. De toute manière, même si c’était le cas, ça aurait été sa parole contre la mienne et à qui aurions nous donné raison entre la petite jounin exemplaire venant d’une famille noble, et d’un homme dont on connait à peine le clan. Non, ce n’était pas logique, j’avais envie de lui faire confiance. J’ai posé un regard songeur sur mon verre sur lequel je passais l’index le long du bord.
    « Yamamoto est arrivée il y a un peu plus d’un an aujourd’hui. C’est son apparence douce et gentille qui lui a d’abord ouvert les portes mais elle s’est révélée être une kunoïchi exceptionnelle. Elle utilise d’ailleurs des techniques très particulières, surement un des vestiges de son ancien clan, qui fait dire que son style de combat est à la fois un des plus beau du monde mais aussi l’un des plus destructeurs. Les secrets qui entourent ses techniques sont par contre jalousement gardés. Finalement, le conseil du village a trouvé Gaara trop jeune et inapte pour son rôle de Kazekage mais je doute que cela soit la vraie raison. Tout ce qui entoure son arrivée au pouvoir est très nébuleux, trop même. Je partage votre avis, je ne lui fais pas confiance. Je ne comprends même pas pourquoi on a permit à quelqu’un qui n’a vécu à Suna pendant une année de devenir Kazekage. Pour être franche, ma famille l’a plutôt bien prit, je suis la seule que ça révolte vraiment. Mais que cela reste entre nous, mes sentiments ne m’empêcheront jamais de faire mon devoir pour le village. Pour lui, je serais même prête à mourir pour cette femme… »

J’espérais que je n’allais me mordre les doigts d’avoir été aussi franche mais dans ce cas là, c’était plus fort que moi. Je n’ai personne à qui parler de ça alors quand j'ai entendu Shenlong qui n’est ni très proche de moi, ni quelqu’un que je déteste, dire qu’il avait quelques réserves sur le Kazekage actuel, j’ai lâché mon sac. J’ai ensuite relevé mes yeux vers lui pour essayé d’y voir un quelconque sentiment qui m’indiquerait ou non si cela serait vu comme une trahison ou de la franchise. Ne sachant pas vraiment quoi faire, j’ai préféré poursuivre mon idée.
    « Si vous vous posez vraiment des questions sur la fiabilité du Kazekage, ce n’est peut-être pas à moi de les poser. Ma famille a été évincée et il est normal qu’on lui cache des choses depuis. Gaara a été très déçu quand il a apprit ça mais il s’en est remit, pareil pour Kankuro. Quand au reste de ma famille, c’est comme si ça n’avait pas vraiment d’importance… Pourquoi m’avoir demandé ça ? »

Prenant bien le soin d’avoir l’air le plus détaché possible, je faisais comme si cela ne m’atteignais plus maintenant, même si mes paroles disaient clairement le contraire. Est-ce que lui aussi, il nourrissait de la méfiance envers Yamamoto ? Certains préfèrent se bander les yeux pour éviter les questions qui dérangent, de parfaits petits moutons de Panurge !
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeSam 15 Aoû - 22:27

HRP: Désolé, c'est peut-être un peu plus confus et brouillon que d'habitude, c'est pas mon meilleur post. Ma qualité de post baisse un peu, mais exam oblige, je fais surtout pour me détendre et je ne me pose pas trop de question. Du coup c'est moins travaillé.

Pourquoi? Il sentit une pointe de méfiance se manifester en elle lorsqu’elle posa cette question et honnêtement quoi de plus normal. C’était un sujet si pas délicat, sensible et il était impressionné de voir que la famille de Temari, au moins en ce qui concernait Kankuro, Gaara et elle, si elle n’avait pas accepté avec plaisir cet écartement. L’avait pris avec plus ou moins de philosophie, faisant passer le village avant tout autre chose. C’était une attitude plus qu’intelligente, qu’il qualifierait de noble. Si toute les plus importantes familles du village étaient capable de réagir de la même façon, tout n’en serait que plus paisible et certain travaux de…défrichage (ses yeux s’assombrirent imperceptiblement à cette pensée) ne serait jamais nécessaire. Ce n’était pas un secret…L’Anbu était aussi là pour éviter émeutes, rébellions et révoltes en tout genre qui risquerait de diviser le village et ne pas le concentrer autour de son Kage. Heureusement ce genre de boulot restait rare. Et il était heureux de constater qu’il n’aurait pas à se rendre un soir chez l’un des membres moins important de la famille de Temari, pou leur laisser un dangereux avertissement. Il n’aimait pas ça, cette perspective lui donnait même envie de vomir, mais c’était son travaille, sa raison d’être et ses sentiments ne pouvait intervenir. Même s’il s’y opposerait sans aucun doute, avant de plier comme toujours. Il savait qu’il y avait aussi une forme de nécessité la dedans…Mais il restait persuadé que d’autre voix existait, bien qu’il les ignorent encore. De toute façon il n’aurait pas à le faire.

Malgré cette « méfiance » légitime et soudaine qu’elle sembla manifester, ou tout du moins les questions qui naquirent au moment même ou il aborda le sujet dans son esprit. Elle s’ouvrit à lui avec ce qui lui semblait être une grande sincérité, ce qui le toucha plus que toute autre chose. Il ne fût pas surpris d’apprendre que comme lui et plus encore, elle ne faisait pas totalement confiance au Kazekage et que les circonstances mystérieuses dans lesquels elle était arrivée jusque là insinuait en elle le doute. Cependant elle était animé d’un amour sans frontière pour son village et d’un sens du devoir à toute épreuve. Prête à mourir même, pour le Kazekage pour qui elle avait si peu d’estime, simplement parce que s’était là son rôle, parce c’est de cette façon qu’un Shinobis pensait, quand il envisageait la protection de son village. Dans ces moments là, peu importait c’est vrai, celui qui était à la tête de la nation, ce qui importait, c’est que le village en lui-même soit sauvé.

Quand elle avait évoqué les raisons qui avaient poussées le conseil à écarter Gaara, prétextant sa trop grande jeunesse et émis des doutes quand au fondement de ces raisons, elle avait sans le vouloir rejoins un point particulier sur lequel il était tout à fais d’accord. Il y avait la dessous quelques chose d’autre que ni lui, ni elle ne saisissait. Gaara avait fais de l’excellent travaille jusque là, plus même, il avait mené le village aussi bien que son père avant lui et avait prouvé tout son talent durant l’exercice du pouvoir. Son éviction avait été à ses yeux le symbole d’une erreur, le simple fais qu’il ne se soit pas accroché au pouvoir, démontrait à lui seul qu’il était plus que prédestiné à ce post…Il ne comprenait toujours pas comment une étrangère au village (sachant que les villages était loin de laisser des étranger pénétrer si facilement les sphère du pouvoir d’ordinaire) avait pu arriver si facilement et en si peu de temps au post de Kazekage. Et il n’arrivait pas à savoir quels moyens détournés ou quels stratégie elle avait utilisé pour réaliser ses ambitions. À moins que le conseille ne soit simplement devenu sénile, mais il doutait fortement que ces vieux renards soit tout à coup devenu des vieillards radotants. Une autre possibilité était par contre, que ce soit eux qui aient décidé que la famille de Gaara occupant le pouvoir depuis trop longtemps, était devenue gênante. Mais il voyait très mal comment il pouvait imaginer ne fusse qu’un instant manipuler Ayame, dont le caractère était aussi fort et redoutable que ses talents. Cela dis de ce point de vue, Gaara n’avait pas été lui non plus un client pour le conseille…

Soit, pour l’instant, rien ne prouvait ou ne justifiait de tel doute, mais on ne contrait pas si facilement la nature d’un ninja et sa méfiance, trait de caractère élémentaire de leur profession. Il était normale que beaucoup d’entre eux se pose des questions. Au fond il était content de voir que d’autre que lui avait des à priori sur les événement, un peu trop rapide, qui avaient amené Ayame au plus au grade du village. Il espérait par contre ne pas avoir éveiller de véritable soupçon inutile dans l’esprit de Temari avec cette question sommes toutes étranges. Il était d’ailleurs nécessaire qu’il s’en justifie et qu’il s’explique :


« Je ne sais pas vraiment, je me dis que votre famille aurait pu très mal le prendre et honnêtement, ça aurait été tout à fais compréhensible. Moi même je trouve tout ça étrange et bien que cette femme m’inspire un certain respect et peut-être c’est vrai un peu de crainte. Je la trouve trop mystérieuse et surtout c’est trop inhabituel de la part de ces vieillards accrochés à tant de rites et de tradition, de nommé un Kage qui n’habite que depuis quelques temps parmi nous. Quelques chose me taraude, mon instinct me dis que ce n’est pas normal. Cependant pour l’instant je n’ai rien qui justifie de tel soupçon…Je voulais juste savoir ce qu’une famille comme la vôtre qui a vécu au premier plan l’arrivée d’Ayame pouvait bien en penser de tout ça. Et surtout savoir si j’étais le seul Shinobis à ressentir un mal aise quand à cette obscure histoire de passation. Honnêtement je suis heureux de voir que non, même si comme vous, je suis prêt à mourir à ses ordres pour mon village…Comme je suis prêt à ne pas laisser passer le jour ou j’apprend qu’on manipule le peuple de Suna. Ce qui n’est pas d’actualité pour l’instant et ne le sera peut-être jamais d’ailleurs.»

Il avait parlé franchement sans hésité et en la regardant dans les yeux, il partageait les même craintes, ou presque car il était évident qu’elle n’éprouvait pas cette pointe de fascination qui le tiraillait lui pour la Kage. Ce qu’il ne pouvait dire et qui éveillait de surcroît plus encore ses soupçon et chatouillait sa curiosité, c’était que ces derniers temps l’Anbu était plus actifs qu’il ne l’avait jamais été. À l’intérieur comme à l’extérieur des frontières et il ne fallait pas être particulièrement doué pour sentir que quelques choses et probablement rien de bon se préparait…Plus les jours défilait plus quelques choses dont il ignorait la nature même le mettait mal à l’aise.

« Mon instinct me souffle que quelques chose ne va pas droit et il me trompe rarement, moi et les miens possédons cette capacité étonnante à sentir le vent tourner et à repéré ce qui ne tourne pas rond, c’est inhérent à ce que nous sommes…Je ne vous l’ai pas dis, parce que je ne voulais pas vous ennuyez avec l’histoire d’un clan quelconque, mais savez-vous quel rôle jouait le clan Ishimaru à Konoha ? »

Il n’était pas prêt à lui dire lui-même que ce qu’il s’apprêtait à lui révéler était encore valable aujourd’hui, mais comme c’était une femme intelligente, il prenait le risque de lui raconter en sachant qu’elle déduirait peut-être d’elle même que leur activité ne s’était probablement pas arrêtée après Konoha…Le monde Shinobis ne laissait pas pourrir de tel talent…

« Par contre je vois que mon verre est vide et avant de vous expliquez tout ça, je vais reprendre une coupe vous en voulez une ? N’allez pas croire que je suis un ivrogne…je vous vois venir…Bon…c’est peut-être un peu vrai, mais jamais au boulot ! »

Il avait dis ça du tac au tac avec un grand sourire, soucieux de détendre un peu l’atmosphère avant de se lancer dans un sujet qui allait peut-être modifier radicalement l’ambiance et l’opinion qu’elle portait sur lui.


Dernière édition par Ishimaru Shenlong le Jeu 20 Aoû - 16:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeLun 17 Aoû - 13:16

Spoiler:


C’était un drôle de sentiment qui m’emplissait la poitrine. On ne pouvait pas dire que j’étais heureuse de savoir que nous fondions tous les deux des doutes sur la présence de Yamamoto à son poste, mais un peu quand même. Avant, je me sentais coupable de penser ça et maintenant, même si ce sont des doutes irraisonnés, je me sens mieux. C’est bête parfois comme une chose peut vous obséder un jour et disparaitre le lendemain. C’était exactement ça qui se passait. Le simple fait de lui parler, de dire ce que j’avais sur le cœur et d’écouter Shenlong partager des sentiments semblables aux miens, ça m’a soulagé d’un coup.

Les raisons qu’il avait évoquées pour expliquer cette question me parurent normales et il en était de même pour les arguments qui étayaient sa thèse. Il commença par parler de ma famille qui aurait pu très mal le prendre mais dont il n’était rien. Il parla aussi des membres du conseil attachés à leurs traditions qui décidaient subitement de changer de fusil d’épaule. Ce fut ensuite au tour de son instinct de montrer une certaine réticence à notre Kazekage, surement influencé par les précédents éléments. Il termina pas dire qu’il ne se sentait pas au clair avec cette histoire, tout comme moi. Il ajouta aussi que pour lui non plus ses sentiments n’entreraient pas dans la balance si la sécurité du village était en jeu, mais qu’il refusait cela dit de se laisser manipuler. Bien sur, moi non plus ça ne me disait rien de n’être qu’un pion à jouer par les puissants. Mais comment pourrions-nous le savoir sans devenir un traitre aux yeux de Suna ?
    « Mon instinct me souffle que quelques chose ne va pas droit et il me trompe rarement, moi et les miens possédons cette capacité étonnante à sentir le vent tourner et à repérer ce qui ne tourne pas rond, c’est inhérent à ce que nous sommes… Je ne vous l’ai pas dis, parce que je ne voulais pas vous ennuyez avec l’histoire d’un clan quelconque, mais savez-vous quel rôle jouait le clan Ishimaru à Konoha ? »
    « Je ne sais pas, mais avec ce que vous laissez sous-entendre, je dirais que votre clan contrôlait les agissements de l’Hokage. Ou alors, peut-être votre clan était-il dans sa garde rapprochée ou faisait-il partie de l’élite qui l’appuie dans l’ombre ? Pour être franche, je n’en ai aucune idée. »

J’avais du mal à imaginer Shenlong en assassin, lui qui est si attentionné… Mais ce n’est pas vraiment des choses que l’on choisit de faire. Peut-être que moi aussi, si je n’étais pas née dans l’une des familles les plus connues de Suna et que j’avais été un peu plus douée, je serais un assassin. En tout cas, cela prouve bien que l’on n’est pas toujours le reflet de ce qu’on fait. La vie de shinobi est impitoyable. Bourrée de règles et d’obligations, les rares droits qu’elle nous accorde sont bien souvent destinés à remplir aux mieux ces fameuses obligations. Mon voisin me tira de mes pensées pour me proposer à nouveau une boisson. Si ça continue, je vais me retrouver sous la table !
    « Par contre je vois que mon verre est vide et avant de vous expliquez tout ça, je vais reprendre une coupe vous en voulez une ? N’allez pas croire que je suis un ivrogne…je vous vois venir…Bon…c’est peut-être un peu vrai, mais jamais au boulot ! »

Peut-être était-ce l’ambiance du moment, l’envie de dire merde à tout ce qui m'entoure mais malgré le fait que je ne sois déjà plus très fraiche. J’avais réellement envie de reprendre une coupe de saké en sa compagnie. Pour attirer l’attention du barman, j’ai frappé la table du plat de la main. Manquant de renverser les bouteilles vides qui trônaient sur le comptoir, j’avais quand même réussit mon coup.

    « Garçon ! La même chose ! »


J’avais du mal à en revenir d’avoir dit ça mais c’était sortit tout seul sans que je puisse faire quoi que ce soit. Je devrais peut-être me décoincer et arrêter de penser à ce que les autres pensent de moi après tout. J’étais ici pour m’amuser et passer une bonne soirée. C’est un peu immature de ma part et certainement du au taux d’alcool que j’avais dans le sang, mais je n’avais plus envie de me soucier des conséquences de mes actes. Le responsable du bar est venu nous apporter de quoi nous désaltérer et j’ai siroté tranquillement la coupelle de saké.

Je n’avais pas prêté attention au courant d’air qui s’engouffra dans la taverne. Et pour cause, il n’y avait pas vraiment de chance que cela nous concerne et pourtant… J’ai jeté un vague coup d’œil vers la porte de sortie avant de revenir tout naturellement à ma boisson, comme le ferait tout un chacun à l’entrée d’un nouveau. Trois hommes avaient fait leur apparition et stationnaient maintenant devant l'unique porte de l’établissement. De part et d’autre du plus petit de la bande, deux armoires à glace avec un visage commode semblait chercher quelqu’un ou quelque chose. C’est le plus petit qui ouvrit la bouche en premier.
    « Che shont eux ! »

L’homme avait le visage tuméfié et visiblement, il lui manquait quelques dents pour s’exprimer de la sorte. C’est à ce moment précis que j’ai comprit qu’il nous pointait du doigt Shenlong et moi. Mes souvenirs s’emboitèrent dans ma tête comme les pièces d'un puzzle. Le petit au milieu, c’était celui dont j’avais fracassé la mâchoire à la sortie de ce bar ! Apparemment, il était revenu avec des renforts avec la ferme intention de nous faire passer une mauvaise soirée. Pensant que c’était le moment propice pour faire des aveux, je me suis penchée vers l’oreille de mon voisin.
    « Shenlong, je crois qu’il faut que je vous avoue quelque chose… Quand j’ai faim, j’ai parfois du mal à me contrôler et disons que j’ai très mal prit le fait qu’une petite frappe ait l’intention me bousculer et que euh… Je ne lui en aie pas vraiment laissé l’occasion… »

D’un signe du pouce par-dessus mon épaule, j’ai pointé les nouveaux venus. Il les avait surement repérés depuis un moment mais il devait certainement se poser des questions concernant les blessures que l’un d’entre eux présentait. Peut-être qu’il n’avait pas été capable de le reconnaitre non plus. On pouvait dire que je n’avais pas raté mon coup…
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 18:07

Shenlong ne retint pas son rire lorsque Temari frappa avec force le bar, faisant vibrer le bois sous l’impulsion de sa main et appelant bruyamment le garçon pour se faire resservir. Les effets de l’alcool commençait-il à se faire ressentir ou l’ambiance était-elle suffisamment détendue que pour permettre ce genre de laissé allez ? Honnêtement, il avait besoin de décompresser et ce n’est donc pas toute cette bonne humeur et cette spontanéité qui allait le déranger ce soir. Cette instant légèreté ne l’empêcha pourtant pas d’oublier la réponse faite à sa question par Temari. Elle n’était si loin de la vérité, sauf en ce qui concernait le contrôle des mouvements du Kage aux antipodes de ce que le clan était en réalité. Mais le reste de ces hypothèses formaient la base de la raison d’être du clan Ishimaru, autrefois comme maintenant. Même si aujourd’hui ce tout s’intégrait dans l’organisation militaire au ordre du Kage qu’était l’Anbu. Et il fallait bien reconnaître qu’à Suna, les Ishimaru avait une existence officiel en tant que clan, même si il était pratiquement inconnu du grand public. Ce qui n’était pas le cas autrefois ou le clan tout entier et alors beaucoup plus important était confiné dans l’ombre du village et des autres et ne possédait pratiquement aucune indépendance.

Avant qu’il ait pu préciser tout ça, s’apprêtant à divulguer à ce qui restait tout de même une relative inconnue, dont il ne s’expliquait pas la confiance instinctive qu’il lui accordait, il fût interrompu par un chuintement qui se voulait être des paroles.


"She shont eux !"

Il avait entendu la porte s’ouvrir et trois individu fouler le plancher de la taverne sans même avoir besoin de regarder et malgré le bruit ambiant. Mais il ne s’attendait pas à retrouver le visage familier, quoi que tuméfier du petit être stupide à qui il avait donné une leçon par l’intermédiaire de son camarade tout à l’heure. Étrangement, il semblait aussi désigner au deux monstre qui l’entourait Temari, ce qu’il ne comprenait pas bien car il ne voyait pas ce qu’elle avait avoir avec lui dans cette affaire…Elle ne tarda cependant pas à éclairé sa lanterne, se penchant doucement vers lui elle lui murmura à l’oreille, alors qu’il tournait tout deux le dos au trois idiots qui se mettait en marche dans leur direction.

« Shenlong, je crois qu’il faut que je vous avoue quelque chose… Quand j’ai faim, j’ai parfois du mal à me contrôler et disons que j’ai très mal prit le fait qu’une petite frappe ait l’intention me bousculer et que euh… Je ne lui en aie pas vraiment laissé l’occasion… »

La déclaration de la jeune femme le fît sourire et même rire, ou plutôt ricaner. Ça ne l’étonnait pas vraiment, Temari n’avait pas la réputation d’un agneau sans défense qui se laisse pousser et marcher sur les pieds. Même si il était persuadé maintenant qu’elle était bien plus douce que ce qu’on voulait bien imaginer. Mais c’est vrai que la douceur avait peu d’espace d’expression dans l’horizon et la vie d’un Shinobis quel que soit son village…Avec bonne humeur et même amusement il répliqua :

« Et bien je crois qu’il n’a pas compris, vous devriez lui expliquer plus calmement cette fois et prendre votre temps, j’ai l’impression qu’il est un peu dure d’oreille. Mais je pense pouvoir vous aider, avec moi aussi il s’est montré plus qu’indélicat. Allons lui apprendre la politesse…Quoi que je crois qu’ils viennent d’eux même prendre quelques cours… »

La main d’un des deux grand singe s’abattit sur son épaule musclé tentant de la presser sous sa simple force barbare. D’un geste vif de la main il s’empara de la main gauche du primate, ses doigts semblait taillés dans du cristal, véritable œuvre d’art, d’une fragilité troublante par rapport au poignet et à la main de l’importun. Pourtant, ces même doigts d’apparence si fragiles enserrèrent le poignet de l’homme et trouvant les deux nerfs les plus exposé, les pressèrent, diffusant par la même un douleur insupportable pour qui n’y était pas habitué. Un Shinobis digne de ce nom aurait encaissé et su réagir de la meilleur des façons. Mais cette grosse brute n’avait rien d’un Shinobis et ne comprenait probablement même pas ce qui se passait. La main de son adversaire, dont le visage se tordait de douleur, relâcha sa pression sur son épaule, un peu meurtrie tout de même par l’étreinte, mais sans plus. Shenlong en profita pour pivoter souplement sur son tabouret, sans pour autant se lever. Dans le même temps il obligea le poignet de l’homme à dangereusement tourner sur lui-même, il sentait la tensions des muscles sur le point de se déchirer et les os à la limites du point de rupture. Le gorille émis un long cris de souffrance et mis un genoux à terre. De loin on aurait pu croire qu’il serrait simplement la main d’un vassal…L’image le fît sourire.

« Je crois qu’il n’a toujours pas compris, un peu plus de fermeté et de discipline ne ferait pas de mal. »


Le nain en restait en retrait pétrifié…Il glissa un regard à Temari qui visiblement s’était lancé elle aussi dans une opération de répression. Pour être sûre que l’armoire à glace aie compris (quand on était aussi stupide que ces deux mastodonte devait l’être, leur regard parlait pour eux, il fallait toujours bien insisté), il frappa un coup sec du poing sur le nés de celui qui était toujours prisonnier de sa prise. Le coup était plus vif et rapide que puissant mais portait pile sur la jonction des deux os du nez, qui se séparèrent sans difficulté dans un craquement presque écœurant qui le fît grimacé. On aurait dit que le nez dans son ensemble s’était déplacé vers la gauche. Un rictus de satisfaction ou se mêlait également un certain mépris et une véritable fascination pour la scène, se peint sur son visage. Le sang commença à couler abondamment sur le plancher, se déversant tel une rivière sur la partie inférieur du visage, les lèvres et le menton une seconde à peine après que le coup soit parti et ait porté. Se levant il appuya sur l’épaule de son désormais défiguré adversaire et d’une violente pression de la main et d’un coup de pied dans les côtes (il du littéralement tordre sa cheville et son pied pour l’atteindre sous le bras qu’il maintenait), l’obligea à s’allonger. Tout en maintenant le malheureux à terre, il pivota souplement (accompagnant le poignet dans son mouvement, qui failli bien se brisé) sur son pied gauche et lança dans le vide sa jambe droite, la plante de son pied cueillant en plein milieu du front le petit homme au visage déjà bosselé. Sous le coup il recula de plusieurs pas, dans la direction de Temari. Profitant du répit ménagé par cette action, il replia la bras dans le dos de sa victime et sais l’autre, qu’il tordit de la même façon.

Il avait cassé d’écouter les cris de douleur des protagonistes au moment même ou il avait frappé son adversaire au nez, rentrant complètement dans un état de transe qu’il trouvait instinctivement en situation de combat, bien qu’on ne puisse pas appeler ça un combat. Dans ce genre de cas, il n’y avait que lui, ces ennemis et ceux qui était ses allié. Chaque mouvement visait à s’approprier et user de l’espace qui était le siens et celui de ses frère de bataille avec fluidité, efficacité et rapidité. De même il ne pensait plus à sa personne, son esprit se plaçait dans l’optique d’un ensemble se mouvant au même rythme, dans le même temps et s’agençant sur un échiquier pour résoudre au mieux le problème qui se posait à eux et réduire avec rapidité l’opposition à néant. Dans cette optique, son coup de pied au visage du nains, avait pour but de le repousser vers Temari, qui se trouverait en présence d’une cible en déséquilibre et facile à terminer. C’était instinctif, son père aimait rapproché ça à l’instinct de meute qu’éprouvaient les loups, ou celui de la chasse que manifestait certain félin en bande ou un couple. Et c’était à peu près ça, la raison n’avait plus sa place, dans un combat à plusieurs, discipline et conscience d’autrui faisait avec la capacité d’évoluer en fonction de l’espace et de la disposition instinctive du groupe par rapport à l’adversaire, loi et différence entre mort et victoire.

Dans ce cas-ci cependant, il était évident que cette façon de procéder n’était pas nécessaire, ces trois hommes n’était pas des combattant, il était lourd, emprunté et maladroit et leur registre technique en combat frôlait le zéro absolu. Même en restant assis et en sirotant leurs saké il aurait pu les écraser…Mais l’habitude de réagir au quart de tour et de prendre chaque situation d’opposition avec sérieux, rentrant instinctivement dans ce qu’il appelait sa carapace de ninja, l’amenait à les traiter durement, comme n’importe quel adversaire. En temps normal il ne se serait pas laissé allez à un tel sérieux et se serait comme tout à l’heure contenté de leur donner une petite leçon, mais ce type avait déjà eu droit à une sommation et il n’avait pas l’habitude d’en donner deux. S’il avait été assez stupide pour ne pas comprendre le premier avertissement, c’était son problème. Il le payait cash maintenant !

Une fois les deux bras rabattu dans le dos, il plaça son pied sur le point où se croisait les deux poignet, les écrasant sous le poids de son corps, tendis que le bonhomme s’étouffait presque dans son sang, la tête plaquée à terre. D’un geste fluide et rapide, il sorti une aiguille de sa ceinture en cuir, qui était doublé et qui sur son revers en portait une vingtaine, caché au yeux indiscret. Et la planta dans le dos du malheureux, pile au point ou je joignait les muscles et les articulation des deux épaules et donc des bras entier et qui formait un nœud musculaire, qui avec la pression minime, mais précise et approprier pouvait être bloqué. Immobilisant alors instantanément, avant bras et coude ainsi qu’épaule. C’était toujours surprenant de voir ce qu’on pouvait faire avec le savoir approprier et une petite aiguille…Et la vision de ce corps meurtri au épaule paralysé et au visage ravagé, plein d’impuissance et dans les yeux desquels se lisait, incrédulité, douleur et un soupçon de peur ou d’effarement, lui tira un sourire malsain. Son regard fût voilé un instant par une noirceur surprenante, qui aurait probablement interpellé Temari. Depuis le début du combat, qui ne durait que depuis quelques dizaine de seconde en vérité, son visage s’était fermé, devenant froid et impassible, malgré l’alcool qui rendait ses mouvement un peu moins gracieux et sûre (il fallait être ninja pour le voir…).

Se retournant calmement vers Temari pour observer ou il ajouta non sans humour, alors que son visage s’illuminait de nouveau et retrouvait un peu de douceur et l’aspect joyeux que lui donnait l’alcool (ses yeux étaient légèrement rougi).


« On dirait que le mien a capté maintenant, en voilà un qui nous remerciera. Je suppose que tu n’as pas besoin d’assistance dans ton exposé propre ? »


Il connaissait d’avance la réponse bien sûre, lui somme elle aurait pus s’occuper des trois sans aucun problème, mais ici c’était plus un divertissement qu’autre chose…Un bien drôle de divertissement d’ailleurs. Se tournant vers le bar il demanda au serveur de lui donner un poêle…Devant son aire ahuri il plissa légèrement les yeux et émit un grognement pour le presser de s’exécuter, ce qu’il fît, courant jusqu’au cuisine toute proche et en sortant avec une belle poêle bien large. Ajustant sa prise en main il acheva cette scène burlesque d’un grand coup de l’arme improvisé dans le visage du nain, plusieurs craquement retentirent lorsqu’elle s’écrase en plein milieu de la face du pauvre homme qui n’était décidément pas bien tomber. Il rendit la poêle au barman qui les regardait, allant de l’un à l’autre les yeux écarquillé.

« Ouai…vous avez raison, ce n’est pas bien d’abuser de sa force sur plus faible et plus stupide que soit…Mais bon, il faut admettre que parfois. Ça fais vraiment du bien… »

D’un coup il éclata de rire sans vraiment savoir pourquoi, probablement l’alcool, mais aussi la situation, son ironie, son aspect irréel et peut-être aussi le bonheur simple de se trouver en bonne compagnie pour une fois et de partager avec quelqu’un l’espace d’un instant, crainte, joie, irréel et joie. Son rire s’amplifia lorsqu’il porta le regard autour de lui sur les trois assaillant…À quoi avait-il donc pensé, même des Genins les aurait tué sans sourciller s’ils avaient voulu. Son rire se tari, jusqu’à devenir quelques hoquets encore mal maîtrisé, puis s’éteindre. Plongeant son regard sombre dans les yeux de Temari, une lueur d’amusement non feint y dansant, il sourit et dis :

« Ce n’est pas ce que j’avais espérer vous montrer aujourd’hui…Cela dis je ne suis pas mécontent j’ai toujours voulu faire ça… »

En disant cela il indiqua la poêle que le barman toujours abasourdi tenait en main.

« Par contre je crois que ça n’arrangera pas son élocution… »




Dernière édition par Ishimaru Shenlong le Sam 3 Oct - 18:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 0:58

En voyant arriver les deux malabars, en écoutant l’excuse que j’avais donnée pour expliquer la difformité du visage de la petite frappe qui restait en retrait, Shenlong ne put s’empêcher de lâcher un rire qui tendait plus vers le ricanement. C’est vrai que c’était marrant, enfin ça dépend pour qui. En prenant un peu de recul sur moi-même, j’aurais certainement put en rire aussi. Malgré tout, je me sentais coupable. Si j’avais su que j’aurais du revoir une tronche aussi laide, j’aurais peut-être frappé moins fort ou plus bas… Se calmant doucement, il finit par me regarder et me lancer une réplique avec toute sa bonne humeur.
    « Et bien je crois qu’il n’a pas compris, vous devriez lui expliquer plus calmement cette fois et prendre votre temps, j’ai l’impression qu’il est un peu dure d’oreille. Mais je pense pouvoir vous aider, avec moi aussi il s’est montré plus qu’indélicat. Allons lui apprendre la politesse…Quoi que je crois qu’ils viennent d’eux même prendre quelques cours… »
    « Je ne sais pas s’ils sont vraiment du genre à apprendre de leurs erreurs… »

J’ai pivoté sur mon tabouret pour faire face à nos opposants, m’accoudant au comptoir par la même occasion. Un a un, j’ai passé en revue ces trois abrutis qui osaient revenir à la charge en leur offrant mon plus beau regard provocateur. Malgré tout, le plus téméraire décida de s’attaquer en premier (et pour la dernière fois) à mon voisin. Il commença par poser son grosse main sur l’épaule de Shenlong certainement pas le but de la broyer sous la pression. Ca ne devait pas être du gout de l’intéressé d’ailleurs. D’un habile geste de sa main, mon nouvel ami s’est saisit du poignet de la brute pour lui faire lâcher prise. Ce qu’il fit. Malheureusement pour lui, le ninja n’en avait pas encore finit. Les fins doigts de Shenlong appuyèrent simplement sur des nerfs bien précis du poignet de l’homme de main. Je suis désolée pour cette blague douteuse. Cela dit, le gorille était à la merci de mon voisin. Le regarder courbant l’échine et hurlant sa douleur, m’arracha un sourire sadique. C’est peut-être ce qui a du décider le comparse de m’attaquer. Me comparait-il à une faible femme ?

La paume ouverte, je crois qu’il voulait se saisir de ma gorge. C’est du moins la trajectoire que prenait sa main. Pas de chance pour lui, je le trouvais plutôt lent. Avant même qu’il n’arrive à destination, je me suis saisie de son poignet d’un geste vif. Peu enclin à le laisser partir, il se débattait pour échapper à la même torture que subissait son allié. Il avait de la chance que je ne sache pas le faire. En fait, je voulais juste montrer l’écart qui sépare les simples mortels des ninjas de Suna. Il avait surement une force physique bien supérieure à la mienne, la largeur de ses bras dépassait presque celle de ma taille. Par contre, j’avais une maitrise du Ninjutsu que je qualifierais prétentieusement de parfaite et qui me permettait de gagner aux bras de fers face à des types beaucoup plus gros que moi. Poussant la provocation à l’extrême, j’ai tourné la tête vers Shenlong pour regarder comment il s’en sortait. Nos regards se croisèrent à nouveau et il me lança une nouvelle réplique humoristique, que quelqu’un de normal et peu impliqué de dans le conflit aurait trouvé déplacée. De mon coté, j’ai affiché un sourire en coin narquois pour lui signifier que je comprenais exactement ce qu’il voulait dire.
    « Je crois qu’il n’a toujours pas compris, un peu plus de fermeté et de discipline ne ferait pas de mal. »
    « Tu sais ce qui me chagrine le plus Shenlong ? En fait, il y a deux choses. La première c’est de penser que je risque ma vie tous les jours pour des abrutis pareils. La deuxième, c’est qu’on les laisse encore se reproduire… »

Lorsque j’ai reposé les yeux sur mon assaillant, qui essayait toujours de récupérer son bras quitte à l’arracher, ils se muèrent instantanément pour exprimer une haine féroce et un profond dégout. Sans bouger de mon tabouret, je l’ai légèrement tiré vers moi avant d’abattre la pointe de mon pied à pleine vitesse dans la direction de son entrejambe. On aurait dit par les cris étouffés qu’il a poussés et la position qu’il prenait, qu’il allait vomir. Il se plia en deux à cause de la douleur. Chose que j’attendais bien sur. Lorsqu’il approcha sa tête de la mienne, c’est mon poing qui est venu l’accueillir. Une dizaine de coups très rapides sur le visage. Je l’ai relâché, il était complètement sonné. Il tituba à reculons mais ne sembla pas vouloir s’enfuir. Il fit un petit pas en arrière et s’immobilisa la gueule ouverte et les yeux en l’air comme un attardé. Il faisait surement une commotion cérébrale et ça me faisait penser qu’on aurait plus rien à attendre de lui, c’était déjà un miracle qui tienne debout. Il était surement bien proportionné !

J’ai alors redonné plus d’attention à Shenlong. Il donnait l’impression d’avoir presque terminé. Son ennemi était soumit et il venait de lui pulvériser le nez d’un coup plus que violent. C’était assez effrayant de voir à quel point il semblait prendre du plaisir à voir souffrir cet homme mais je suppose que dans un cas pareil, je ne pourrais moi non plus m’empêcher d’afficher un sourire de satisfaction. Il enchaina par un tas de d’attaques digne d’un contorsionniste. A force de coups de poing, de coups de pied et de clés de bras, le visage hideux de cet individu simiesque se rapprocha dangereusement de moi. Je n’ai eut d’autre choix que de frapper avec la base de mon éventail en plein milieu de son front pour le renvoyer vers Shenlong pour qu’il le termine. S’en est alors suivit une nouvelle série de prises malgré le fait que l’homme ne donnait même plus vraiment l’impression de vivre. Il subissait tout sans réagir. De temps en temps on le voyait réagir par réflexe mais ça s’arrêtait là. Mon voisin finit quand même par se calmer, n’obtenant que toujours plus rarement des réactions belliqueuses de son adversaire. Il abandonna son habit de ninja et me regarda avec un air jovial retrouvé pour me demander si j’avais besoin d’aide.
    « On dirait que le mien a capté maintenant, en voilà un qui nous remerciera. Je suppose que tu n’as pas besoin d’assistance dans ton exposé propre ? »

Toujours accoudée au comptoir, j’ai néanmoins fait semblant de réfléchir à la question en jetant un œil à ma victime, elle n’avait pas bougée ni changé d’attitude depuis les dernières secondes où je l’avais lâchée. Chancelant au milieu de la taverne et le visage en sang emprunt d’une d’absence d’esprit soulignant sa bêtise. J’ai aussi remarqué que Shenlong me tutoya, surement du à l’alcool car il ne renouvela plus « l’exploit » pour ses prochaines interventions. Me retournant vers lui, j’ai souri.
    « C’est un bon élève, très calme. J’allais justement arriver à la conclusion… »

Cependant, avant de le terminer mon homme, mon ami fit une chose assez surprenante qui attira, bien entendu, mon œil curieux. Il demanda une poêle au tenancier. La première question qui m’a traversé l’esprit concernait l’utilisation qu’il comptait en faire, mais j’ai très vite comprit où il voulait en venir lorsqu’il s’approcha du dernier larron. On avait assuré le spectacle et Shenlong comptait bien finir en beauté ! Il asséna un comique coup de poêle sur le visage déjà amoché du briguant. La frappe de la consécration pour tout notre publique. C’est tout naturellement qu’il est revenu vers le barman pour lui rendre sa poêle en lâchant un petit laïus adressé à je ne sais qui et qui ne nécessitait pas vraiment de réponse. Dans son discours, il disait que ce n’était pas très bien d’utiliser sa force contre les faibles mais que dans certains cas, c’est obligatoire et ça soulage. Après ça, il se mit à rire bruyamment jusqu’à lentement s’arrêter. Il me regarda ensuite avec des yeux rieurs et un sourire jusqu’aux oreilles.
    « Ce n’est pas ce que j’avais espérer vous montrer aujourd’hui…Cela dis je ne suis pas mécontent j’ai toujours voulu faire ça… Par contre je crois que ça n’arrangera pas son élocution… »
    « Je me suis bien amusée aussi ! »

Ce fut à mon tour m’esclaffer bêtement, un petit rire cristallin plus grave que les autres qui me donne un air de gourde et que je ne supporte pas. Me reprenant assez rapidement, j’ai décidé de faire un peu le ménage. Déployant mon éventail géant, j’ai envoyé deux puissantes bourrasques qui emportèrent deux des hommes dans la rue. Suite à quoi j’ai déplacé l’homme qui avait eut le malheur d’attaquer Shenlong pour pouvoir lui faire subir le même sort que les autres. J’ai replié mon éventail, épousseté ma robe et je suis retournée m’assoir aux cotés de ce mystérieux ninja avec un sourire prononcé. Plus par politesse que pour montrer que ces gugusses m’avaient faits perdre le fil de la conversation, j’ai posé la question en utilisant toute l’innocence dont j’étais capable.

    « Où en étions-nous ? »
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MessageSujet: Re: Un soir de taverne [Pv Temari]   Un soir de taverne [Pv Temari] Icon_minitimeSam 3 Oct - 19:24

« Où en étions-nous ? »

Shenlong perdit son sourire au moment ou la question retenti entre eux, comme si sa simple énonciation creusait un gouffre entre eux et soufflait d’un brise glacée toute flamme de joie. Pourquoi en était-il venu à parler de son passé ? Pourquoi éprouvait-il ce besoin constant d’en parler, besoin qui habituellement était réprimé avec sévérité et discipline. Probablement parce que son passé et celui de sa famille était des plus lourd à porter, l’ombre est un fardeau, tout autant que peut l’être la reconnaissance qu’apporte la lumière si ce n’est plus. Le sang tâche les mains de chaque membre encore vivant de son clan et chacun d’entre eux à connu la mort d’un proche et garde en mémoire les trahison subie. Personne n’en parlait jamais, mais c’était palpable, tout comme l’était la tristesse de ses parents dès que leur esprit effleurait le souvenir de sa sœur. Peut-être avait il simplement besoin de se libérer d’une partie de ce fardeau, celui qui n’était pas seulement le sien mais celui de son clan, à défaut de pouvoir partager la tristesse quoi gangrénait son cœur depuis la mort de sa sœur ainé. Peut-être voyait-il en Temari une personne de confiance, une personne simple malgré son rang de Shinobis qui savait écouté et à défaut de rassurer ou de consoler, comprendre. Il en avait l’intuition du moins et l’alcool aidant c’était sans doute ça qui l’y avait poussé, à ressortir des tiroirs innombrable et poussiéreux de son esprit une frange de ce passé qui le pesait tant.

« Je m’apprêtait à vous révéler un bout de l’histoire des Ishimaru… »

Il s’arrêta et sirota un gorgée de l’excellent saké que contenait son verre. Regarda pensivement autour de lui, par réflexe plus que par réel besoin, puis baissa le ton.

« Habituellement je n’en parle pas, personne n’en parle, sauf entre nous et encore. C’est un des secrets les mieux protéger du clan car il implique bien des choses qui ne doivent pas sortir de chez nous. Pourtant, ce secret me pèse, chaque bribe de mon passé me pèse et je conçois qu’il faut peut-être aujourd’hui lâcher du lest. Je ne sais pas pourquoi mais mon instinct me souffle que je peux vous faire confiance. Alors je vais vous donnez un peu de moi, de ce qui me défini en tant que ninja, en tant que membre d’un clan et en tant qu’homme. »

**Palabres inutile, pensa-t-il.**

Pourtant les mots s’assemblait dans sa bouche avec une troublante facilité, malgré le saké, malgré la fatigue et la colère, la douleur, l’indignation que générait en lui ce voile d’ombre levé sur son existence et le fait de le raconter. Les phrases s’écoulait en un flot ininterrompu, tel un torrent de montagne que nul pierre, nul créature et nul obstacle ne pouvait arrêter. Ses yeux s’étrécir et son regard devint plus lointain tandis que sa nature et ses tendance lunatique semblait balayer toute maîtrise et toute autodiscipline. Il venait de passé de l’allégresse au tourment et le savait fort bien, mais n’y pouvait rien, au fond il était aussi spectateur que Temari.

« Le clan Ishimaru était en effet attaché à la protection du Kage, comme à l’espionnage des autres clan et était directement sous les ordres de l’Hokage. Nous étions l’ombre du chef de village, une flèche mortel et rapide qui portait jusqu’au cœur des village ennemi ou anéantissait ceux qui nous menaçait de l’intérieur. Personne ne connaissait le clan Ishimaru sous un tel jour, aucun des clans majeur ne savait qui nous étions, le secret entourait notre famille, pour les Uchiha et autre…Nous n’étions qu’une petite famille mineur qui produisait de temps à autre de bon Shinobis. Il y avait une raison à ça…Une raison que nous avons tous compris plus tard. Nous avons été trahi, les Uchih et les autres clans majeurs, comprenant la menace que nous étions et le fait que nous restreignons leur champ d’action et leur influence on voulu nous exterminé. Face au grand réuni nous ne pouvions rien…Les jeunesse sont enfoui, les plus vieux sont resté pour combattre et bien des Shinobis puissant sont mort ce soir là en tentant d’abattre les miens. Nous étions les meilleurs assassins, les meilleurs espions, l’âme damné de l’Hokage, condamné à vivre reclus dans l’obscurité et sacrifié pour le bien du village. Nous étions peut-être autrefois le clan le plus dangereux…De notre passé nous avons gardé bien des choses y compris la rancœur. Mais l’un d’elle est cette faculté à adopter deux visage différent, celui qui se révèle à la lumière, et celui dont les yeux de sang luise dans l’ombre. Ce n’est pas vraiment deux partie, mais un tout qui s’impose en fonction des circonstance selon l’une ou l’autre facette…Mais ce passé nous façonne. Nous sommes au service du Kazekage aujourd’hui, avec la même dévotion…Pourtant, je pense différemment, je suis au service du village, pas de son Kazekage et je crois que doucement, les leçon du passé nous attire de ce côté, c’est pour ça qu’enfin nous n’avons pas peur de nous poser des questions…Et que l’avenir nous paraît aussi plus incertain que jamais. »

Une conclusion bien sombre mais que bien des membres éminents du clan ruminait depuis l’arrivée de la nouvelle Kazekage et certaines étrangeté. Le fait de se lancer dans une réflexion qu’autrefois aucun des membres n’aurait eu en effrayait plus d’un c’était vrai, mais ce qui les avait tué autrefois, c’était leur potentiel et leur immense a capacité. Aujourd’hui sans savoir pourquoi, il ne pouvait s’empêcher de penser que l’histoire allait vers une répétition générale pour un acte finale qui se dessinerait pour eux en tragédie. Il était toujours l’ombre du Kage à travers l’Anbu, mais plus libre qu’autrefois il représentait un danger bien plus grand encore, son père ne s’était pas laissé brider…Et leur indépendance les mettait peut-être tous en danger. Ce point de vue la, il lui semblait que la Kazekage l’avait bien compris. Et c’était bien le problème, cette angoisse grandissante avait pour préoccupation autant le village que le clan lui-même, qui ne survivrait pas à une autre « purge ».

« Je suis désolé, l’alcool me rend parfois bien sombre, ou le contraire…Je crois que j’ai assez bu pour ce soir d’ailleurs et je suis épuisé en vérité. Je vais vous laissez, pardonnez moi d’être aussi brusque. J’espère vous revoir très vite, si jamais…Vous devriez trouver mon adresse dans les registres des clans, ce n’est pas très loin, c’est un grand appartement dans le quartier résidentiel à côté d’ici. Passez quand vous voulez…Peut-être un jour pourrais-je également vous contez toute l’histoire…Si le saké ne me rend pas à nouveau sombre et pessimiste. »

Il ponctua sa dernière tirade d’un sourire, il se sentait soudain vraiment fatigué, tout les muscles de son corps émettaient des plainte sourde et des protestations évidente, c’est un lit qu’il lui fallait, à nouveau. Et il ne pouvait pas imaginer un instant repousser cette perspective à plus tard. Avant de partir, il prît la main de Temari non sans espièglerie, comme la petite lueur qui brillait au fond de ses yeux permettait de le constater et y déposa un baiser, on plutôt frôla le dos de sa main avec les lèvres. C’était plus pour s’amuser qu’autre chose et pourtant un étrange satisfaction l’envahi quand, lui disant une dernière fois aurevoire, puis la saluant de la main en se dirigeant vers la porte, se retrouva seul au dehors. Malgré ça avait été une bien agréable soirée, plus même une excellente soirée. Il admira un instant les étoiles, avant de se remettre en route, puis dans un soupir las, sentant le sommeil l’attiré de plus en plus à lui et dans son monde des songes, pris la directions de son lit douillet qui le réclamait à corps et à cris.


HRP: Voilà tu m'avais dis de clôturer pour Shenlong c'est fais! Libre toi dès quie tu as le temps de poster une dernière fois, même si ça faisait un bout de temps que c'était en friche, je me suis bien amusé, un chouette RP!!Et désolé au passage, la qualité de mes RP baisse depuis un petit moi, question de cycle je suppose, ça va revenir.
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