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 La vie et la mort... Le début et la fin de tout... Pein... [Libre Akatsuki]

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Pein
Meneur Officiel d'Akatuki - PNJ
Pein


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MessageSujet: La vie et la mort... Le début et la fin de tout... Pein... [Libre Akatsuki]   La vie et la mort... Le début et la fin de tout... Pein... [Libre Akatsuki] Icon_minitimeLun 1 Juin - 11:31

    J’ai compris que le monde shinobi évoluait dans un esprit de haine. Et pourtant je pensais pouvoir faire quelque chose contre cette haine, mais je n’ai pas encore trouvé la solution…

    Un vent sur l’herbe fraîche. Resplendissant dans sa couleur émeraude et dans son éclat, accordé par le Soleil qui jouait aux reflets et aux miroirs de la Nature, se reflétant lui-même dans chaque gouttelette afin de constater sa propre beauté, cette texture qui filait parfois entre les doigts de personnes calmement allongée et détendue. Et qui la caressait, qui la parcourait, qui s’officialisait comme frontière entre son corps et la terre même, la séparant de la mollesse granuleuse par ce tapis vert et pur, sans la moindre bizarrerie. Une étendue si claire et paisible, semblant presque sourire à toute personne marchant dessus, et accueillant sans la moindre opposition cette force humaine qui s’imposait, ou plutôt s’invitait, progressivement sur elle. Oui, viens à nous et allonges-toi. Oublies tes soucis et éjectes tes problèmes. Laisses moi donc te bercer et te caresser de ces brindilles d’herbes qui dansent à tes côtés. Les entends-tu ? Chacune ne souhaite que te réconforter ; te permettre de rester avec elle et que tu te libères de cette prison qui s’est forgée autours de ton cœur. Dis nous tout, et n’oublies rien. Car nous ne serons pas du genre à raconter des ragots. Nous ne sommes après tout que des touffes dansantes dans le vent calme de ce monde, à regarder le Village évoluer, à ne jamais bouger. Nous sommes ce qui compose la terre et ce sur quoi vous marchez. Nous sommes vos conseillers les plus proches et pourtant les plus discrets. Nous sommes une tombe et seule la Mort peut nous arracher à cette planète sur laquelle nous sommes nés. Mais nos racines tiennent bon ; et nous restons sur place, notre chevelure verte et éblouissante se laissant emportée dorloté par les avances du Dieu Eole.

    On nous voit tous les jours, et sous différents visages. Lorsque vient l’été, nous laissons à la vue de tous nos corps nus et splendides, d’un éclat de diamant teinture menthe, alors que le Soleil nous accorde sa grâce et sa Bonté par un chaud rayon qui nous rend presque divin. En hiver, nous nous cachons sous nos manteaux noit bordée de nuage rouge, alors qu’en automne, nous en appelons aux arbres pour qu’ils nous offrent une sublime parure de feuilles, nous protégeant de la pluie et du vent qui se fait plus fort, car nous n’avons pas cédé à ses caprices de l’été précédent. Et tout cela se produit, chaque année, inlassablement. C’est la vie. C’est une vie éternelle qui nous attend, à nous, chose que vous foulez et part intégrante de ce que certains d’entre vous qualifient de Mère Nature. Oui, certes. De simples herbes et feuilles qui foulons le sol et vous admirons, vous, grands hommes, personnages imposants et maîtres de cette planète. Cependant, quoi que vous y fassiez, vous ne parvenez pas à dépasser notre démographie. Oui. Car nous sommes tout ! Nous sommes partout ! Notre étendue herbeuse et gracieuse s’étend plus loin que vos yeux ne pourraient jamais voir. Nous poursuivons le Soleil couchant et revenons avec la Lune Chanteuse d’Opéra. Nous nous égarons, mais nous multiplions pour démontrer notre beauté sans fin à ces terres parfois si dépourvues. Et lorsqu’il ne s’agit pas de nous personnellement, il s’agit de cousins et de membres de la famille : herbes sauvages, blés des champs, roseaux des rivières, ou même sables des désert. Oui, nous sommes partout. Et alors que nous pourrions passer pour l’être le plus faible qui soit, nous sommes bien plus, car nous sommes à nous seuls l’essence même de la vie. Nous sommes la maison d’animaux et d’insectes, qui se réfugient des tempêtes et des aléas dangereux de la vie. Nous les abritons en notre sein, et protégeons leurs existences. Nous servons à l’élaboration de leur tanière, nous cachons l’entrée de leurs trous, nous sommes les ingrédients de leurs fourmilières. Nous sommes également le garde manger de l’humanité. Nous sommes la nourriture de la biche sauvage et de la vache mise en élevage. Nous sommes ce qui sert d’aliments à ces petits êtres que nous protégeons, et qui nous consomme jour après jour. Mais pourquoi leur en vouloir, puisque nous leur permettons de survivre ? Et un sentiment de joie nous envahit avec douceur et tendresse, alors que les fourmis, les larves et autres insectes en tout genre repartent en nous promettant de nous offrir la vue enivrante d’une libellule ou d’un papillon aux couleurs chatoyantes et resplendissantes. Nous sommes même l’élément indispensable à l’homme, qui a su nous connaître et gagner nos faveurs. Nous accueillons ses enfants et les gardons au chaud pendant l’hiver, les élevant et les éduquant dans une terre chaude et forte. Et lorsque les arbres revêtent leurs nouveaux manteaux de joyaux, ce plateau herbeux chargé en gentillesse et en amabilité rendait à l’Homme ce que ce dernier lui avait confié, le gratifiant de fruits et de légumes d’une qualité excellente, chose que l’Être Humain rendait par du bon engrais et de nouvelles graines à choyer. Un retour éternel entre deux civilisations, entre deux espèces complètement différentes, qui savaient se respecter et s’aborder sans agression ou destruction.

    Mais ce n’était pas que cela. Non, nous étions également puissant et pleins de ressources. Car alors que notre race a recouvert toute la surface de la planète, elle a alors développé une nouvelle nature. Une nouvelle évolution de son espèce. Et conservant avec toute sa chaleur et sa tendresse une graine pour elle seule et personne d’autre, nous avons alors créé les Grands et les Puissants, laissant certaines herbes se consolider ; se solidifier. Se renforcer ! Et prendre de plus en plus de hauteur, afin d’atteindre le Dieu Feu du Ciel et de lui transmettre de la part de toutes ses sœurs restées à ras le sol leurs remerciements et leurs amours pour lui. Et quand bien même, ces plantes appelées Arbre n’étaient pas parvenues à toucher cette Boule de Cendre dans sa Hauteur Céleste, elles avaient au moins atteint le Ciel, touchant les Nuages et leurs adressant de tendres paroles, les remerciant, eux, ces enfants du Dieu Vent Eole qui leur accordaient tant de douceur et de bonté. Ces Arbres, nos grandes Sœurs, ont continués la chaîne que nous avions formée, accordant à la Nature et aux Hommes de quoi se nourrir et de quoi vivre, quitte à se sacrifier pour une cause si noble. Et en même temps, nous protégeant de leurs corps imposants et sacrés, nous accorde repos et survie contre les aléas de cette Nature qui peut parfois souhaiter se rebeller contre un triste destin.

    Quoi qu’il en soit, nous sommes l’herbe. Nous sommes le Sol. Nous sommes la Vie. Nous somme Pein.
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