Nombre de messages : 2 Age : 34 Date d'inscription : 10/09/2009
Sujet: Jun... Mar 6 Oct - 19:54
TC de Ryo/Temari (ouai ils poussent comme des champignons mais c'est le dernier ). Le BG sera un peu long et prendra du temps. Il sera aussi un peu bizarre vu que je commencerai par l'histoire sinon vous ne comprendrez rien.
RP:
Nom : / Prénom : Jun. Âge : 19 ans. Poids : 90kg pour la forme masculine et 72kg pour la forme féminine. Taille : 185cm pour la forme masculine et 176cm pour la forme féminine. Village : Kiri. Chanson thème : As The Sleeper Awakes - Soilwork.
Histoire :
Rapports d’expériences du docteur W. Mahana
Projet Chimeira : Projet scientifique visant à modifier l’ADN d’un ninja pour le transformer en soldat parfait. Dans les faits, nous essayerons de mélanger l’ADN de base à celle de créatures artificielles possédant des affinités élémentaires importantes et innées.
Rapport n°1, J0 Je tenais à vous témoigner ma joie en ce J0. Le projet Chimeira a finalement été accepté par le Tsuchikage. Cela faisait plusieurs années que j’essayais d’avoir son approbation et je l’ai finalement obtenue avec des fonts et une équipe scientifique en plus. Je ne pouvais pas être plus heureux. Mon équipe sera composée de 4 personnes toutes expertes dans un domaine différents. Parmi eux se trouve ma fille, Joy.
Le messager du Kage est arrivé ce matin à ma demeure. Sans attendre, je suis allé chercher tous les participants à l’expérience pour démarrer au plus vite le projet. Ma fille fut bien évidemment la première de la liste, elle-même réveillée par l’arrivée du messager aujourd’hui. Joy était tout aussi excitée que moi à l’idée de pouvoir enfin servir le pays de cette façon. Le temps de nous apprêter, nous sommes sortit à la recherche des 3 derniers membres. Dans les documents que le messager nous a confiés, il y avait plusieurs informations utiles.
Citation :
Nom : Mahana Wong. Age : 46 ans. Spécialité : Généticien. Ancien directeur des recherches scientifiques d’Iwa. Il a travaillé sur de nombreux projets dont certains ont aboutis. Il est reconnu par le milieu scientifique comme l’un des plus brillants généticiens qui existe. Lieu le plus souvent fréquenté : Son domicile.
Citation :
Nom : Mahana Joy. Age : 18 ans. Spécialité : Généticienne. Le séquençage de l’ADN n’a aucun secret pour elle. Ses connaissances sont surtout théoriques mais son appétit d’apprentissage est insatiable. Elle est également un excellent ninja de terrain. Lieu le plus souvent fréquenté : Bibliothèque municipale d’Iwa.
Citation :
Nom : Shibata Ren. Age : 24 ans. Spécialité : Assistant en morgue, responsable de la collecte d’informations sur les ninjas décédés. Connaissance parfaite du corps humain, connaissance en génétique satisfaisante. Lieu le plus souvent fréquenté : La taverne « Au bois sans soif ».
Citation :
Nom : Honshô Nozomi. Age : 27 ans. Spécialité : Ninja médical et diagnosticienne de renom. Elle travaille à l’hôpital d’Iwa. Lieux le plus souvent fréquenté : Hôpital d’Iwa.
Citation :
Nom : Kunieda Guizhang. Age : 39 ans. Spécialité : Génie scientifique et zoologue. Il a passé sa vie à parcourir le monde pour étudier tous les êtres vivants. Lieux le plus souvent fréquenté : Le salon de thé « Le Dragon de Jasmin ».
En premier lieu, nous nous sommes rendus à l’hôpital de Karakura. J’avais bon espoir de trouver Honshô et Shibata, même si ce dernier fréquente plus les bars et les tavernes, l’hôpital était son lieu de travail après tout. Après avoir franchit le seuil de la porte, nous nous sommes directement dirigés vers l’accueil où ils confirmèrent mon intuition. Shibata travaillait à ce moment là à la morgue. Quant à Honshô, elle était à son bureau. Préférant d’abord m’occuper de l’homme, certainement plus difficile à attraper que la jeune femme, qui d’après les commérages, ne quittait même pas son bureau pour ses petits besoins...
L’assistant de morgue était en pleine autopsie quand nous sommes arrivés. J’ai pu m’en assurer grâce à la petite fenêtre grillagée encastrée dans la porte. Nous avons donc attendu un long moment qu’il termine. Je commençais à perdre les notions du temps mais je pense que nous sommes restés là environ une heure. Shibata Ren est sortit de la salle couvert de sang avec un visage apathique. Sur le moment, j’ai cru qu’il avait passé une mauvaise journée mais en lui parlant, je me suis rendu compte que c’était juste son air naturel. Il ne fut pas plus emballé que ça par sa nomination au projet Chimeira. Il haussa juste les épaules en lâchant un petit « cool » qui me laissa pour le moins perplexe. Bref, je n’allais pas faire la fine bouche. Je lui ai donné rendez-vous le jour suivant au labo qui se trouve sous mon domicile et j’ai prit congé avec ma fille.
Il régnait à l’étage du bureau d’Honshô Nozomi un calme morbide. Des gens qui toussent, deux infirmières qui parlent à voix basse, le bruit d’un chariot dont les roues grincent. J’en ai eu froid dans le dos. Par certaines portes entrouvertes, j’arrivais à apercevoir de temps en temps l’un ou l’autre patient. Tous ceux que j’ai pu voir avaient vraiment l’air mal en point. Le bureau était au fond du couloir. La porte était, elle aussi, entrouverte. J’ai frappé deux coups du revers de la main et je suis entré sans même attendre la permission d’entrer. Elle n’en sembla pas choquée outre mesure et leva les yeux de ses dossiers avant de me saluer. Je lui ai bien entendu expliqué ce qui m’amenait et elle en sembla assez heureuse. Elle me pria par contre de bien vouloir attendre quelques jours en invoquant plusieurs dossiers de patients qu’elle traitait. Pour éviter toute ambiguïté, je lui ai dit que nous ne comptions pas reporter le projet mais qu’elle pourrait venir nous aider dès qu’elle aura terminé. Ce qu’elle accepta. Je dois avouer qu’elle m’a fait très bonne impression.
En quittant l’établissement hospitalier, nous avons errés un moment avant de trouver notre dernier membre. Le nom « Dragon de Jasmin » ne me disait rien et à Joy non plus. Dans la rue marchande, nous avons tout de même trouvé quelqu’un qui savait ce que s’était. En fait, le Dragon de Jasmin est l’arrière salle d’un vendeur de thé. A l’intérieur, ils peuvent discuter, jouer au Go, au Shôgi et d’autres jeux, tout en dégustant les produits de la maison. Le fait est que cette pièce ne porte pas le même nom que le magasin. D’après ce que j’ai compris, il y a eut un changement de propriétaire et celui-ci a préféré garder deux noms différents pour ne pas les confondre. Le magasin porte le nom de son propriétaire, « Le thé de Manmo ». Grâce aux indications d’un passant, nous avons finalement trouvé assez facilement. En entrant, nous sommes directement allés dans l’arrière salle. Là-bas, une partie acharnée de Go avait lieu. Le gagnant ne faisait plus aucun doute mais le perdant se battait jusqu’au bout. Kunieda posa sa dernière pièce sur le goban et se déclara victorieux. Son adversaire était livide et j’ai eut l’impression qu’il se décomposait lorsque que le vainqueur lui annonça que la prochaine fois, il démarrerait avec un handicap encore plus gros que celui qu’il avait prit à cette partie. Moi-même grand amateur de ce jeu, je n’ai pu m’empêcher de sourire. Ne lui laissant que peu de temps pour savourer sa victoire, je l’ai interpellé pour me présenter et lui annoncer qu’il avait été choisi pour travailler sur le projet Chimeira. Il sembla enchanté lui aussi. Si bien que j’ai du freiner ses ardeurs. Il voulait en effet commencer tout de suite.
Rapport n°2, J+1
Le premier jour de travail s’est très bien passé même si nous n’avons pas beaucoup avancé. Tout le monde avait répondu présent sauf Honshô qui m’avait prévenue bien sûr. J’ai expliqué en détail l’objectif que je visais. Je me suis peut-être un peu trop laissé aller sur les mots théoriques et compliqués. Je voyais bien qu’il n’y avait que Joy qui comprenait chaque mot sortant de ma bouche mais je savais que le reste de l’équipe voyait où je voulais en venir. Un long silence s’installa après mon exposé. Chacun essayait d’assimiler ce que je venais de dire tout en réfléchissant à la manière d’apporter sa pierre à l’édifice.
Guizhang fut le premier à ouvrir la bouche en parlant de certains animaux qui possédant des affinités élémentaires naturelles et instinctives. Comme je m’y attendais, il savait déjà quels animaux pourraient nous être utiles. Je n’en attendais pas d’une personne comme lui. Ren renchérit sur les dires du zoologiste. Il annonça de façon toujours très décontractée, que ça ne lui posera pas de problème de reconnaitre et de sélectionner les cellules directement responsable des affinités élémentaires. J’ai échangé un regard avec ma fille. Cela dépassait vraiment nos espérances car là où leurs compétences s’arrêtent, c’est là que les nôtres entrent en jeux !
Rapport n°3, J+11
Nous sommes revenus d’une expédition d’une dizaine de jours pour trouver des animaux aux affinités Katon. Elle était dirigée de main de maitre par Guizhang qui savait exactement où aller. Ajouter à cela les talents de ninja de Joy et vous obtenez une sortie en foret des plus réussies. La seule ombre au tableau était peut-être Ren, qui passait son temps à trainasser et à fumer à la fin du peloton. Il avait tendance à effrayer les animaux et à ralentir la cadence du groupe. Malgré cela, nous avons ramené avec nous plusieurs échantillons d’ADN de différentes espèces : Un crapaud de feu, un dragon de Komodo, un goupil incendiaire et par chance (car nous ne nous attendions pas à trouver une espèce aussi rare), une chauve-souris des volcans.
En rentrant à Iwa, nous nous sommes directement mit au travail. Nous avons bien entendu commencé par une culture de cellules pour pouvoir reproduire un nombre important d’expériences. Après quoi, Ren, Joy et moi avons commencé à nous occuper de ces fameuses gênes responsables des affinités élémentaires. Guizhang ne savait pas ce que nous faisions mais ça ne l’empêchait pas de suivre chaque étape avec un œil curieux. Il m’a l’air d’être quelqu’un de très intelligent et les informations sommaires que j’ai pu avoir sur lui, semblent ne pas l’infirmer. D’ailleurs, après seulement quelques heures d’observation, il fut d’ailleurs capable de nous aider dans nos démarches.
Rapport n°7, J+15
Le projet Chimeira est lancé depuis 15 jours déjà. Nozomi nous a finalement rejoints et nous avons décidés de séparer le groupe en deux. Je continuerai de travailler au labo avec Ren et Nozomi, pendant que Guizhang et Joy parcourent les terres à recherche d’autres échantillons d’ADN. Je dois avouer que pour le moment, la synthétisation d’un ADN dit « Katon », pose quelques problèmes. Les résultats que nous obtenons ne sont pas stables. Il doit y avoir quelque chose que nous oublions mais je ne sais pas encore quoi.
Rapport n°32, J+40
Ca y est ! Grâce à nos efforts combinés, nous avons réussi à créer l’ADN parfait d’un utilisateur de Katon. Les essais sur les rats sont concluants. S’ils survivent aux expériences, nous commencerons avec des ninjas volontaires. C’est un peu par hasard que nous avons réussis, au lieu de créer une double hélice (la forme de base de l’ADN), nous avons créé un seul brin que nous avons attaché à un brin de l’ADN de la cible. Grâce à l’excellent ninjutsu médical ne Nozomi, nous avons pu reformer la double hélice avant de la réimplanter dans la source.
En attendant, nous allons commencer à travailler sur le Suiton. Les deux explorateurs sont revenus et d’après leurs dires, ils ont du se mouiller ! Attraper les spécimens de cette affinité a du poser quelques soucis car ils ont passés pratiquement un mois en mer et à écumer les fleuves. Nous avons donc expliqués tous nos progrès aux nouveaux arrivants. Ils furent assez surprit d’ailleurs. Ils n’avaient pas pensé que nous serions arrivé si loin.
Rapport n°39, J+47
Cela fait une semaine depuis que nous avons modifié l’ADN des rats. Le lendemain, nous commencerons les tests sur les ninjas volontaires. L’ADN « Suiton » est lui aussi terminé et nous avons commencé les premiers tests qui s’annoncent eux aussi très bien. Je suis plus qu’impatient de voir nos résultats sur des êtres humains !
Rapport n°40, J+48
Je ne me serais jamais attendu à un tel engouement pour ce projet. Ils étaient plus d’une centaine à faire la file devant ma maison. On croyait avoir une dizaine de candidats et là on va devoir en refuser plus de 95% ! Nous avons donc fait passer un entretien à chacun d’entre eux pour connaitre leur motivation et savoir s’ils convenaient. Les critères de sélection étaient simples. Ils devaient être âgé de moins de 25 ans, d’avoir un rang inférieur à Juunin et aucun antécédent violent ou anarchiste. Avec ces critères, nous en avons éliminé une bonne moitié. Finalement, nous sommes tombés d’accord sur les cinq meilleures personnes potentielles. Après quoi nous avons travaillé sur l’ADN de chacun individuellement. La fierté que j’éprouve à ce moment n’a pas de limite ! Nous allons changer la face du monde !
Rapport n°42, J+50
C’est une catastrophe… Tous les rats ont subitement muté et se sont transformés en démon. Leurs gènes dominants se sont fait avoir pour les nouvelles séquences d’ADN ajoutée. Nous avons du tous les éliminer car ils devenaient dangereux même pour nous… Mon Dieu, que va-t-il se passer avec les sujets humains ? Le premier réflexe que j’ai eu fut d’en informer le Tsuchikage. Il me demanda de ne pas prendre de risque et de tous les éliminer. Je ne peux me résoudre à faire ça. Dans sa grande clémence, le Kage me donna un délai d’une semaine pour trouver comment réparer mes erreurs. Toute l’équipe est sur le pied de guerre.
Rapport n°49, J+57
Nous avons abattu cinq innocents aujourd’hui. Nous avons injecté un poison à chacun et nous les avons regardés mourir. Même Ren, d’habitude si inexpressif, ne put se retenir de verser quelques larmes. L’ambiance est morne, tuer 5 personnes froidement en leur racontant que c’est une médicament, c’est tout simplement abominable. Joy s’est littéralement décomposée après la première victime et n’arriva pas à s’arrêter de pleurer pour le deuxième, si bien que nous avons dû lui demander de sortir parce que le « patient » se posait des questions. Toute la journée, nous n’avons cessé de remettre en question ce projet. Nous ne pouvions pas imaginer que nous en arriverions là.
Rapport n°50, J+58
Projet Chimeira avorté. Nozomi fut la première à ma donner sa démission. En reprenant ses mots, elle m’a dit qu’elle avait étudié le ninjutsu médical pour sauver des vies et pas pour exécuter des gens. Sa voix était triste et son charisme naturel entaché. Ren fut le second : « C’est trop glauque, mec. J’aime pas ça, c’est trop grave ». Ca m’a un peut surprit de la part d’un assistant de morgue mais il faut dire que c’est sans doute la première fois qu’il met fin à la vie de personnes innocentes. Puis vint enfin le tour de Guizhang. Il n’était plus que l’ombre de lui-même et empestait l’alcool à plusieurs mètres à la ronde. Je n’ai pas comprit un traitre mot de ce qu’il avait bafouillé mais je n’en n’eus pas besoin. Pour lui aussi c’était finit ces petites expériences. Quant à Joy, elle n’est jamais venue me dire qu’elle abandonnait, peut-être pensait-elle me décevoir en faisant ça ? Qu’importe, moi aussi je mets un terme à ma participation au projet Chimeira…
Jun Villageois
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Sujet: Re: Jun... Ven 30 Oct - 16:43
L’histoire commence vraiment environs 17 ans avant le début du projet Chimeira…
C’était un jour de juillet très chaud comme souvent aux alentours du village d’Iwa. La famille Ogawa revenait d’un voyage d’une dizaine d’années autour de monde quand elle fut subitement obligée de s’arrêter. La raison de leur retour était très simple, madame Ogawa attendait un heureux évènement et souhaitait les meilleurs soins possibles pour son accouchement. Ce n’est pas que l’hôpital d’Iwa soit vraiment meilleur qu’un autre mais c’était le seul que la famille connaissait. Dès que la mère fut enceinte de 3 mois, elle n’a plus été capable de se mouvoir de la même façon et ralentissait grandement. De plus, cette mise en cloque est un peu arrivée comme un cheveu sur la soupe, aucun des deux parents n’avait réellement prévu cela. Les premières semaines du développement embryonnaire avait ressemblé à une maladie tropicale inconnue. C’est quand le ventre de la femme a commencé à gonfler après environs un mois et demi, qu’ils ont tous deux comprit ce qui les attendait. Ils se hâtèrent alors tant bien que mal pour rejoindre leur patrie.
Les portes d’Iwa étaient en vue mais les contractions de la mère étaient beaucoup trop fortes et beaucoup trop rapprochées pour lui permettre de parcourir le dernier kilomètre. L’homme était confronté à un dilemme. Laisser sa femme pour aller chercher du secours et risquer sa mort pendant son absence ou attendre avec elle en espérant que les contractions disparaissent. Dans un premier temps, il n’arriva pas à se décider et essayer de la porter à bout de bras. Malheureusement pour lui, elle était loin d’être un poids léger, surtout avec un bébé dans le ventre. Au bout d’une centaine de mètre, il se résigna à reposer sa femme sur le bord du chemin. S’il courait vite et qu’il trouvait rapidement quelqu’un, il lui aurait peut-être fallu une dizaine de minutes mis c’était encore trop. Il prit les mains de la mère et commença à prier que les contractions cessent. Après tout, l’enfant n’avait même pas encore neuf mois. Ce qu’ils n’avaient aucun des deux remarqués, c’était qu’elle avait déjà perdu les eaux… Evidemment, plus le temps passait, plus l’état de la mère empirait. S’il avait su, il serait parti chercher du secours mais le stress empêche d’être totalement lucide. Il n’y avait plus trente-six solutions, le père allait devoir mener à terme l’accouchement. La panique s’est vraiment emparée de lui lorsqu’il constata que c’était un siège…
C’était un jour de juillet très chaud comme souvent aux alentours du village d’Iwa. Ogawa Shun est né au prix de la vie de sa mère. Elle s’est en effet sacrifiée pour permettre au petit bout de voir le jour. En fait, c’est elle qui a été la plus rapide à prendre cette décision. Le plus dur a été de convaincre le père de tuer sa femme mais quand il réalisa qu’il ne pouvait pas la sauver, quoi qu’il fasse, il se résigna. Depuis, l’anniversaire de Shun est une date très douloureuse pour lui. Cependant, son fils n’en saura jamais rien. Un secret jalousement garder jusqu’à son dernier souffle… Après la naissance de Shun, les Ogawa s’installèrent définitivement à Iwa. Malgré toute la tristesse qui emplissait son cœur, le mari de la défunte ne se laissa pas abattre. Il trouva un refuge et commença une série de petits boulots. Il arrivait même à concilier vie de père et vie professionnelle mais tous les soirs, il était harassé par l’effort. Personne ne savait où il trouvait cette énergie et cette volonté mais il arriva à tenir comme ça pendant douze ans. Lorsque qu’il jugea avoir amassé assez d’argent et que son fils entra à l’académie de ninja d’Iwa. La maladie l’emporta à une vitesse vertigineuse. Peut-être ne trouvait-t-il plus la motivation nécessaire pour continuer à ce rythme là ?
De son côté, Shun redoubla d’effort lors de ses apprentissages. Il voulait remercier son père pour tout ce qu’il avait fait pour lui. C’est dans ce travail acharné qu’il développa un étrange Kekkai Genkai. C’était le deuxième secret qui entourait la naissance du garçon. En temps normal, un Kekkai Genkai se développe grâce au sang or, ni sa mère ni son père ne possédait d’aptitudes particulières. Dans de très rares cas, ces jutsus apparaissaient comme ça, comme une bénédiction ou encore, il arrivait qu’ils sautent plusieurs générations. Ce n’était pas le cas de Shun, il devait cela aux infidélités de sa mère pendant le voyage des Ogawa. Pour en revenir à l’étrange capacité de Shun, elle se manifesta d’abord sous la forme d’une énorme main griffue. Au début, il n’arrivait qu’à influer sur sa main droite, puis vint le tour de la main gauche, puis d’un bras, puis de l’autre. Au final, succombant à une intense colère, la transformation se compléta. Une créature mi-homme mi-loup qui ferait réfléchir les plus difficiles à convaincre. Puissance, vitesse et ruse. Cette chose ne semblait avoir de limite et très vite la réputation de Shun Ogawa crût au près d’un village. Enfin, c’était plutôt la créature qui commençait à être connue car personne ne pouvait soupçonner le petit Shun d’en être la cause. A 17 ans, il entra dans l’ANBU d’Iwa.
Le projet Chimeira était terminé depuis environs trois mois lorsque Shun et Joy se rencontrèrent. C’était pendant une mission secrète du ninja, il avait revêtu son masque et son identité d’assassin : Akuma. Une mission simple en apparence. Un seul homme de rang moyen à tuer qui se cache dans un village à une dizaine de kilomètre d’Iwa. Ce n’était l’affaire que de quelques heures. Akuma était connu pour son professionnalisme et sa rapidité. Il surprenait chaque fois son chef en rentrant de mission plus tôt que l’horaire prévu. Il semblerait qu’il faille toujours une exception pour confirmer la règle car ce jour là entacha l'histoire de cette légende impitoyable…
Les ordres de missions ont été confiés à Shun aux premiers rayons de l’aurore. Il s’habilla rapidement et se mit directement en marche vers le village Kareki où il devrait assassiner Okabe Sanzô, petite frappe et déserteur d’Iwa qui a la main mise sur le village. La demande vient de ce même village. Cette personne se plaint d’être escroquée et volée tout les jours par la bande de cet homme. Pas de chance pour le brigant, ce même individu à entendu ses complices l’appeler par son nom et transforma donc cette simple mission en mission prioritaire. Normalement, on aurait laissé ça aux Oinin mais le fameux Akuma était disponible alors…
L’indic’ avait été très précis sur l’endroit où on pourrait et il ne semblait pas s’être trompé. Le shinobi ne mit pas longtemps à repérer sa cible. Malheureusement, le nuke-nin entra dans ce qui devait être son repère et celui-ci grouillait de monde. Cela devait être une sorte de maison de passe ou de tripot dont la légalité ne devait pas être avérée. Deux choix s’offraient à lui. Le premier et le plus sage était d’attendre une meilleure opportunité où Sanzô sortirait de cet endroit. Le deuxième consistait à bourrer dans le tas toutes lames dehors. C’était sans aucun doute l’idée la plus séduisante pour l’Akuma qui étendrait par la même occasion sa renommée. Le problème c’est que Shun n’avait jamais demandé à être connu, il était même du genre réservé et peureux mais les ragots vont plus vite qu’un kunaï. Tout ce qu’on croit qu’Akuma est, n’a en fait rien à voir avec l’homme derrière le masque.
A force de cogiter, il fut finalement découvert par l’un des gars de la bande et l’alerte fut donnée. Il n’avait plus le choix. Au diable la prudence, il devait agir vite s’il ne voulait pas que le criminel s’enfuie. Malheureusement, c’était déjà trop tard, Sanzô courait déjà dans les rues pour essayer de semer l’Akuma grâce à la foule. En pleine course, il bifurqua soudain dans un bâtiment sur sa gauche en espérant que son poursuivant ne le verrait pas. Se qu’il ne savait pas encore, c’est que Shun avait le pouvoir de modifier son odorat pour le faire ressembler à celui d’un canin, il avait en effet appris à développer son pouvoir sur certaine partie de son corps. C’était donc un jeu d’enfant pour lui devoir qu’il s’était réfugié dans une auberge qui donne sur la rue.
Quand il pénétra à l’intérieur de la taverne, toutes lames dehors et avec son horrible masque démoniaque, un vent de panique souffla. Il y avait énormément de civils et ça n’arrangeait pas les affaires de Shun. Lui, plus que tout, répugnait de voir mourir des personnes innocentes contrairement à l’ordure qu’il était en train de poursuivre. Evidemment, ce qui devait arriver arriva. Lorsque l’établissement fut presque entièrement vidé, il aperçu au fond de la salle son objectif. Le problème c’est qu’il avait prit un hottage. C’était une jolie jeune femme de plus ou moins son âge. Elle avait une courte chevelure ébène coiffée au carré sous laquelle se cachait le bandeau de ninja d’Iwa. Elle portait une tenue de ninja mauve décoltée sur l’avant et échancrée sur les cotés qui mettait en valeur, sans être vulgaire, sa petite poitrine. L’habit lui arrivait à mi cuisse sous la forme d’une jupe fendue qui laissait entrevoir une série de couteaux attachés sur sa cuisse. C’est même étonnant qu’il ait choisi cette femme comme hottage. Peut-être voulait-il impressionner son assassin en s’attaquait directement à un ninja d’Iwa. En tout cas, il était difficile de savoir ce qui se passait sous le masque de l’Akuma. Sanzô hurla alors des menaces à l’adresse de son ennemi.
« Jettes tes armes ou je la tue ! »
Aucune réaction de l’Anbu. Shun avait envie de la sauver mais il ne pouvait rien faire. Lorsque Sanzô appuya plus fort sur la gorge de la jeune femme à l’aide de son kunaï, le ninja finit par laisser tomber ses armes au sol. Cette attitude arracha un rire gras du traitre, il était pratiquement certain d’avoir gagné et battu son poursuivant. De plus, ses hommes commencèrent à investir en masse la petite auberge. Malgré tout et au grand dam de Shun, Sanzô resta très prudent et ne lâcha pas son hottage. Il allait à nouveau devoir faire un choix, risquer la vie de l’hottage et mener à bien sa mission ou attendre une meilleure opportunité. Deux hommes lui attrapèrent, il n’avait plus beaucoup de temps. C’est à ce moment là que sa cible décida à sa place. Celui-ci se mit à lacérer très lentement la gorge de la jeune femme. Shun n’avait donc plus de raison de rester sage et appela sa bête intérieure. Les hommes qui le retenaient volèrent dans les airs et la bête fondit à toute vitesse sur Sanzô qui n’eut d’autre choix que de pousser son hottage contre son assaillant pour ménager sa fuite. Le monstre réceptionna la kunoïchi et la posa aussi délicatement que possible sur le sol. Le reste des hommes du déserteur se mirent alors à se jeter les uns après les autres sur Shun mais ils furent tous repoussés ou tués par les griffes aiguisées du monstre.
Il n’y avait plus d’ennemi et Shun pouvait encore rattraper Sanzô mais il ne put se résoudre à laisser la victime là. Il annula sa métamorphose et se dirigea vers elle. La blessure qu’il avait à la gorge n’était pas très profonde mais saignait tout de même abondamment. Il appliqua une main autour de la blessure et essaya de lui rendre connaissance par des petits remous. Elle ouvrit finalement les yeux, semblant surprise d’être encore en vie et de voir qu’on s’intéressait à elle. Elle n’arrivait pas à parler mais étrangement, son sauveur n’eut pas besoin de mot pour la comprendre. Il saisit en douceur l’une des mains de la jeune femme pour lui permettre de puiser dans son chakra et ôta son autre main de la plaie sanguinolente. Elle se mit alors à sourire et effectua un Shousen pour soigner elle-même la blessure. Une fois complètement refermée, elle perdit connaissance à nouveau en gardant ce délicat sourire au coin de ses lèvres.
A suivre...
Yamamoto Ayame Kazekage - Admin Râleur
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Feuille de personnage Rang: Rang S Affinité n°1: Katon Spécialité n°1: Kekkai Genkai
Sujet: Re: Jun... Ven 30 Oct - 17:16
HRP: A quoi on passe son temps hein quand on a rien à faire? x)
Temari Jounin
Nombre de messages : 44 Age : 34 Rang : Jounin Date d'inscription : 30/10/2008